Chapitre 4
- Entrée Victor, voici notre salle à manger. Pour ma part, je vais passer une tenue plus convenable pour passer à table.
En entrant dans la pièce, je découvrais, une salle gigantesque, avec une table non moins gigantesque. Il devait bien y avoir trois mètres d'un bout à l'autre. A part dans les films je n'avais jamais vu ça.
Il y avait trois couverts de servis. Deux aux extrémités et un au milieu. La décoration était sobre, deux chandeliers et un centre de table fleuri.
- Vous avez, apprécié votre bain ?
- Oh Charles, je ne vous avais pas vu. Oui, merci, votre femme, si je puis me permettre, est une fée.
- Permettez-vous, permettez-vous. Je le sais et ça fait bientôt vingt ans que je le sais.
- Félicitations.
- Merci. Ah voilà la maîtresse de maison. Tu es absolument magnifique ma chérie.
- Merci darling.
- Judy, peux-tu installer Victor, je vais chercher l'entrée.
Elle vint se placer derrière la chaise, placée au milieu de la table et me fit signe de la tête de venir m'asseoir. Encore une fois, j'obéissais à cet ange, vêtu d'une robe de soirée à décolleté plongeant. Une fois installée, Judy prit place à ma droite et Charles arriva avec une desserte sur lequel était posé trois assiettes de foie gras. Il me servi en premier, puis Judy et pour finir, il partit avec son assiette pour prendre place à ma gauche.
- Vous m'en direz des nouvelles. Cette recette, je l'ai améliorée au fil des années et j'en suis très fière.
Et je ne fus pas déçu, ce foie gras était le meilleur que je n'avais jamais mangé, même si ça faisait longtemps que je n'avais pas eu ce plaisir.
- Charles, votre foie gras est splendide.
- Merci, mon ami, votre faculté d'adaptation m'impressionne. Ma remarque est peut-être déplacée, mais encore hier vous dormiez dans la rue et aujourd'hui vous parlez comme un châtelain.
- Vous ne me vexez pas mon ami, mais je veux profiter de cette soirée comme-ci j'étais riche à million.
- Victor, vous êtes formidable.
Ensuite, Charles nous apporta le plat principal. Risotto de pâtes aux truffes et dinde farcie. Il fit la découpe devant nous d'une dinde à la peau croustillante et la chaire juteuse, qu'il accompagna de son risotto.
- Ce risotto est une de mes créations, il est digne d'un restaurant trois-étoiles, j'en ai l'intime conviction.
Judy se leva et prit la salière pour me l'apporter. Elle la posa devant moi et me passa une main dans le dos. Se penchant à mon oreille, elle me chuchota :
- Ce ne sont que quelques coquillettes avec un peu de truffe et elles manquent toujours de sel.
Que devais-je faire, saler ou ne pas saler. Je voyais mes deux hôtes attendant ma réponse. Je goûtais et effectivement, c'était à tomber par terre.
- Désolé Judy, mais je ne sale que très peu mes plats. À cause de ma tension. Mais merci quand même.
- Vous vous êtes sorti de cette situation avec brio, dit Judy. N'est-ce pas Charles ?
- Oui Judy. Charles, vous êtes une cerise sur le gâteau et je sens que...
- Oui Charles, que voulez-vous me dire.
- Que diriez-vous de faire une entorse au programme.
- Une entorse ?
- Un petit jeu ! Tout de suite !
- Quel jeu.
- Attendez, je réfléchis, je sens que vous méritez plus que nos précédents invités... Nous pourrions vous bander les yeux et vous vous laisseriez guider par nos propositions. Vous aurez bien sûr le droit à tout moment de nous demander d'arrêter.
- Je suis convaincu que je dois accepter votre proposition.
- Oh Charles, c'est une excellente idée, je vais chercher mon foulard de soie, dit-elle en frappant ses mains l'une contre l'autre.
Judy revenu avant même d'être partie, avec son foulard. Elle me banda les yeux, délicatement et me déposa un baiser sur la joue, en me disant doucement « Merci ».
Je la sentis passer derrière moi. Elle posa ses mains sur mes épaules, ouvrit ma chemise et glissa le long de mes pectoraux, jusqu'à mon ventre, jusqu'à ma verge. Sa bouche arriva au creux de mon cou et j'entendis « Retournez-vous, déshabillez-vous et asseyez-vous à l'envers sur la chaise. Je me levais donc et me mettais face au dossier.
- Parfait. Maintenant reculer votre postérieur.
Je m'exécutais.
- Encore, jusqu'à libériez votre anus et que je puisse y accéder avec mes doigts.
- Charles, allez me chercher le lubrifiant.
- Victor, puis-je continuer, ou voulez-vous que je laisse ma place à Charles.
- J'ai la certitude que vous seriez parfaite, mais je crois que c'est l'occasion que je fasse connaissance du maître des lieux.
Je sentis Charles s'approcher de moi.
- Je vois Victor que cette mise en situation vous plaît. Votre érection me donne envie.
Je sentis une main glisser le long de ma raie et un doigt plein de lubrifiant se poser sur mon anus.
- Mais dites-moi, vous semblez déjà prêt à m'accueillir.
Et Charles me pénétra lentement avec son majeur. Il le fit glisser en moi, puis ajouta un deuxième doigt. Je ressentais un désir intense à ce massage anal et au bout de quelques instants, j'étais incapable de savoir combien de doigts me pénétraient.
- J'ai très envie de vous branler Victor, me dit Charles à l'oreille.
- Mais faite donc.
Sa main gauche continuait sa pénétration et sa main droite prit mon manche. Je sentais son torse contre mon dos, il était chaud et musclé. Il commença à me branler doucement. Les yeux bandés, je ressentais chaque mouvement, chaque pénétration délicieuse. Il me massait de l'intérieur et mon anus s'ouvrait sous ces caresses. Il accéléra les mouvements sur mon sexe qui pleurait de désir.
- Voulez-vous que je vous fasse jouir.
- Oh oui Charles, faites-moi jouir.
Alors Charles accéléra ses deux mains simultanément et en jouissant, je ne pus savoir si mon orgasme venait de mon anus ou de ma queue, mais il venait et était divin. Je giclais abondamment et ressentais chaque jet qui sortait de mon manche.
Cette soirée était décidément exceptionnelle.
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