Le soleil cogne si fort sur le verre.

A croire qu'il m'appelle au dehors.

Je la vois bien qui danse nonchalante devant mes yeux.

Elle va, elle vient, toujours au même rythme.

J'irais bien à sa rencontre, mais je suis là encore.

Elle effleure le sable puis le balaye, avant de se retourner face au vent.

Elle n'a besoin de personne pour être.

Bien avant, elle sera encore, bien après.

J'aime autant l'observer d'ici, sauvage, son bruit lointain dans mes oreilles.