Un soir d’été
de Tony Queen
Dans le silence du soir, les oiseaux sont partis dans les arbres ralentir leur petite existence.
Derrière le bruit des feuilles poussées par le vent, on distingue un léger souffle irrégulier qui ajoute à l’atmosphère générale une touche de légèreté.
j’observe, assis sur ce banc, le tableau qui esquisse devant moi ses couleurs pastel les.
Le temps semble s’être arrêté ou tout au moins tourne au ralenti, je regarde machinalement mon poignet qui ne porte pas de montre. je suis soulagé de pouvoir m’emplir des ondes nocturnes sans me soucier de quantifier ce moment.
Cet instant entre parenthèse ou rien ne se passe de perceptible mais qui synchronise ce que je vois avec une respiration lente et ample.
Mes pieds reposent sur le sol et se connectent aux vibrations de l’univers qui m’entoure.
Machinalement mes yeux se ferment, et je suis transporté instantanément dans les souvenirs. Comme des nuages qui apparaissent et disparaissent sur l’écran devant moi et que je m’évertue à chasser pour me libérer de mes tourments.
Tous ces visages, qui me sourient comme des anges, qui essayent de me parler de m’envoyer des messages. mais je ne comprends pas, tout est ralenti et diffu. j’essaye de leur dire de parler plus fort, d’articuler afin de m’aider à mieux comprendre pourquoi ils se manifestent ainsi.
Je sais qu’ils voudraient m’aider, me prodiguer des conseils, m'aiguiller car je dérape en ce moment. je navigue un peu en eaux troubles. Un peu nonchalant, porté par les événements découlant d’un chaos provoqué par une décision radicale qui a tout bouleversé.
J’ai décidé de partir dans une autre direction, de prendre en main la situation, de tenter malgré tout la vie plutôt que subir une existence qui ne me convenait pas.
apparemment ce tournant, exerce sur mon cortex une petite révolution qui engendre des effets inattendus. Il est nécessaire de suivre le fil de l’histoire sans trop se préoccuper mais malgré toutes ces bonnes recommandations, des sentiments s’immiscent subrepticement et provoquent de micro-crises de panique.
Une phrase réconfortante me revient en mémoire : Tu es beau, intelligent et tu peux tout faire. je me la répète comme un mantra pour que ma conscience imprimé cet état de fait et que cela devienne une évidence dans ma nouvelle réalité faite d’incertitude et d’appréhension.
Mes yeux se réouvre dans cette pénombre nocturne ou le noir a remplacé le décor par un filtre aveuglant. je rentre presque à tâtons, manquant de trébucher de nombreuses fois, les elfes de la nuit m’aident à me relever et guident ma traversée à travers les bois. Leurs cheveux longs me caressent le visage, lorsqu’elles se précipitent pour me faciliter le passage. Leur peau est douce, leur contact doux et maladroit me remplit de joie. Elles sont insouciantes, leurs visages me sourie et m’apaisent. Je ne sais comment les remercier pour leur merveilleux balais qu’elles exposent autour de moi. Alors je fais comme eux, je les regarde dans les yeux et je leur offre mon plus beau sourire.
Lorsque je sors de la forêt, j'aperçois le petit chemin qui me permet de rentrer chez moi. je me retourne, sans un au revoir elles sont parties, j’ai a ce moment là un petit pincement au cœur mais je réalise qu’elles sont le fruit de mon imagination et que par conséquent, il m’appartient à un autre moment bien sûr de pouvoir les retrouver encore plus belle et plus attirante. à moi de nourrir mes pensées d’images merveilleuses.
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