Titanic

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Je pensais ne plus devoir aligner de mots supplémentaires sur ce sujet. Une fois encore, je me suis lourdement trompé.

A l'inverse d'une maladie qui se porte à merveille, le monde sombre petit à petit dans l'hypocondrie. Pire, il s'apprête à voler en éclat dans quelques mois. Voilà qu'on nous parle de couvre-feu, de masque à porter entre les murs de nos maisons, de fêtes de fin d'année à passer seul dans son coin, loin de ceux qu'on aime. Et les états multiplient les commandes militaires, signe indubitable que le feu couve déjà. La troisième guerre mondiale vient encore de passer à un autre stade, toujours dans le plus grand silence et sans jamais dire son nom. Tout le monde le pressent, personne ne veut réellement y croire, moi le premier. Mais ne serait-ce pas, plutôt, une preuve de ma couardise ? Se pourrait-il, comme le disaient pas plus tard que ce matin quelques belles parleuses (et merde au féminisme de mes couilles ) sur france-culture, que les masses préfèrent se résigner à perdre tout ou partie de leur liberté pour ne pas marcher à la guerre ?

Dans un pays comme le nôtre, il faut aujourd'hui organiser des conférences de presse pour rassurer une population qui tremble et se tord presque les mains de terreur parce qu'un avion de chasse à malencontreusement franchi le mur du son au-dessus de la capitale française... Que feraient d'éventuels envahisseurs barbares s'ils pénétraient nos frontières pour y porter le malheur et le sang ? Mourraient-ils de rire avant de nous atteindre ? Les pédérastes et les violeurs de notre gouvernement se rueraient-ils encore à Vichy pour y prendre un dernier bain ? Organiseraient-ils eux-mêmes les convois de ceux qu'ils estiment inutiles au monde des vivants pour les expédier dans d'immenses centres de destruction taylorisés à l'extrême ?

Le monde ne marche plus sur la tête, parce qu'il a perdu la tête. Les cycles infernaux du monde reviennent à pas de loup et s'insinuent dans tous les esprits. Je disais, dans mon premier chapitre, que la troisième guerre mondiale venait de débuter. En mon for intérieur, j'espérais de toutes mes forces que les évènements me donneraient tort. Malheureusement, ils ne font que confirmer que j'avais tristement raison. Un à un, dans une mécanique à la méticuleuse précision, les engrenages mortels d'une machination globale nous entraînent toujours un peu plus profondément dans la folie de quelques hommes mégalo-maniaques.

Pour une fois, j'en arrive presque à me dire qu'il est heureux que ces lignes resteront peut-être inscrites sur un serveur qui échappera aux terribles holocaustes qui menacent à l'horizon des mois à venir.

Je ne saurais décrire avec assez de précision, avec assez de justesse, l'immensité du sentiment d'injustice qui me déchire littéralement en deux. Je suis de ceux qui n'ont aucune chance de se faire entendre. Je suis de ceux qui sont fermement tenus dans le silence pour ne pas risquer de perturber la bonne marche d'un plan qui se déroule jusque-là sans le moindre accroc.

La colère gronde en moi mais elle reste confinée entre la sidération et la conscience que j'ai de me savoir seul, privé de tout moyen. Les menaces qui pèsent sur nous sont celles qui pesaient naguère sur les Juifs du monde entier. Mon étoile jaune à moi, c'est ce masque bleu qui ne sert à rien mais qu'on à décidé de m'imposer dans tous les compartiments de mon existence. J'enrage de ne pas savoir me révolter, de ne rien faire pour, pauvre grenouille que je suis, sortir de cette marmite dans laquelle Macron et tous les fils de pute de son acabit font doucement chauffer sous mon cul. Je n'ai rien que les insultes pour expectorer les miasmes fascistes de Herr Macron.

J'en veux à tous ces intellectuels que je croyais sincèrement au-dessus de la fange politique. Médecins, avocats, journalistes, forces de l'ordre...
Toutes ces professions montrent enfin leur vraie nature.
Ce n'est qu'aujourd'hui, par exemple, que je comprends les raisons d'être du serment d'hippocrate. Je croyais les médecins au-dessus de tout soupçon. Ceux-là, pensais-je naïvement, n'ont d'autre ambition de vie que sauver celle des autres, de soulager leurs douleurs, d'atténuer leurs peurs. Aucune autre raison de travailler qu'à remettre debout celles et ceux qui trébuchent, moralement ou physiquement, et les aider à faire de leur existence une séquence temporelle moins dure à supporter. Mais non. Hippocrate peut bien leur rappeler ses exigences et tenter de faire du médecin un être à part, il se trouve qu'il prêche dans le vide, lui aussi.

Il nous est donné de voir depuis des mois que ces hommes en blouse blanche se sont laissés acheter pour trente malheureux euros supplémentaires à chaque visite d'un de leur client, pourvu qu'ils déclarassent aux ARS le plus de cas de covid possibles. Des statistiques de merde que d'autres fils de pute se chargent de manipuler pour en faire et dire n'importe quoi. Depuis Mars dernier, j'ai perdu quelques personnes chères à mon coeur. Pour d'insupportables raisons mercantiles, leur disparition, quoique totalement étrangère à la pandémie politique en cours, se sont quand même fait estampiller covid-possible... J'en dégueulerais de dépit, de dégoût, de rage, de désespoir.

Je ne savais pas que les médecins sont aussi des pourris. Ce n'est que trop tard que je me souviens de certaines lectures relatant les méfaits absolument incroyables de ces gens qui, au nom d'une science totalement dévoyée, ont tout fait endurer à des êtres humains qui comptaient pour rien, sauf à des résultats d'études complètement folles. Les médecins nazis ont aussi existé. Le temps passant, je l'avais oublié. Pour notre plus grand malheur, leurs condisciples, leurs descendants presque, refont surface. Certes, ils n'ont pas encore la hargne des chiens de guerre du troisième reich, mais ils ont toute la réthorique repoussante de goebbels et consors.

Aujourd'hui, c'est mon métier de tous les jours, j'ai pris mon gros bahut et j'ai fait mon boulot. Pour atterrir dans un gigantesque entrepôt de la poste où plus de douze mille palettes de gants, de masques et de blouses s'entassent. Cuvée personnelle réservée au personnel médical...
J'ai fait le calcul : pas moins de vingt-cinq millions d'articles stockés aux portes de Paris. J'en suis resté sur le cul. Et le réceptionnaire de m'expliquer que ce n'est que la partie émergée d'un iceberg qui, à peine posé sur les pistes de Roissy-en-France, fonce un peu partout pour se préparer à la trop fameuse deuxième vague. Au moins, les détracteurs du fachiste macron ne pourront plus dire qu'il n'y a pas de stock... A moins que ces mêmes détracteurs ne détournent encore les choses pour dire que les manoeuvres grossières de ce gouvernement d'enculés ne se découvriront qu'une fois que nous aurons le dos au mur.

Inondé de publicités médicales, je ne sais plus comment faire pour me tenir hors de portée d'une horde de loups déterminés à faire de mon corps une rente financière sans égale dans toute l'histoire de l'économie mondiale. Les médecins, les carabins, les chirurgiens, les chercheurs de Pasteur-Sanofi ne sont qu'une caste de sales mecs, de pouffiasses passionnées par le fric. Droits dans leurs bottes de luxe, ils nous mentent comme autant d'arracheurs de dents et s'ingénient à tirer le maximum de pognon d'une situation qu'ils enveniment avec des arguments, valides le lundi, qu'ils contredisent eux-mêmes le lendemain, le tout sans ciller une seconde. Autour d'eux, il y aussi ces pseudo-toubibs qui, à la tête de leur très enrichissante société, se démènent pour rester sous l'oeil des caméras pour clamer toujours plus fort que l'épée de Damoclès (probablement le seul que j'honorerai d'une majuscule aujourd'hui...) qui menace l'humanité s'appelle grippe et qu'il faudrait, à ce titre, plonger la tête sous la terre et rester le cul en l'air pour qu'ils puissent encore nous sodomiser selon les leçons reçues de tous les pervers qui nous gouvernent... Jusqu'à mon propre médecin-traitant, une personne que je respectais jusque-là et que je n'hésitais pas à conseiller à mes proches. Le Diable se cache dans les détails, dit-on. Mon toubib n'est qu'un détail dans tout l'attirail médical de notre pays. Il n'échappe pourtant pas à la grande curée qui vient de commencer et dont les petits riens comme moi font déjà les frais... La médecine ne sortira pas grandie, une fois encore, de cette épreuve qu'elle impose aux derniers de cordée. Ce ne sont pas les trop rares spécialistes qui ferraillent en vain contre les milliardaires qui changeront la couleur du monde. Mais il n'y a pas que la médecine qui particpe à cette déplorable comédie.

Une fois encore, j'ai besoin de parler des journalistes, ces prostituées qui chantent les louanges des décideurs de notre nation en perdition. Eux ne perdent pas le cap depuis le mois de mars... Pour incroyable que cela pourrait paraître à celui qui reviendrait d'un pays perdu, ceux-là ne parlent que du covid (et j'encule le féminin de cette pandémie de merde !) et de rien d'autre. Ils font là, sous mes yeux fatigués, la démonstration de leur art de parler pour ne rien dire, pour ne rien dire d'autre que ce que leurs maîtres leur disent de dire. Quel art, quelle virtuosité ! Parler pendant des mois, à longueur de journée et pas seulement pendant quelques minutes, d'un seul et même sujet, le décortiquer pour l'étudier sous des facettes qui n'existent que dans l'esprit de personnes dérangées du bulbe... Petites salopes qui se chargent de dénicher celui ou celle qui refuserait encore de porter le masque, qui oserait se promener accroché au bras de celui ou celle qui partage sa vie et en faire un symbole du non-respect des réglements de merde que pondent les ministres et autres racailles. Hyènes sans foi ni loi qui ne cherchent que l'exception pour la vendre ensuite aux masses en disant que c'est la généralité. Râclures de fonds de bidet qui coupent court aux commentaires de ceux qui voudraient, preuves à l'appui, démontrer que ceux qui décident du sort d'un peuple ne sont que des enfoirés, totalement dépravés et vides de toute compassion. Le président mitterand les avait traités de chiens, et c'est bien ce qui leur colle le mieux à la peau. Même dans ce secteur, la parole est sectorisée, découpée en tranches d'âges. Ceux des chaînes pour les moins de vingt-cinq ans présentent les choses d'une certaine façon pendant que les autres canaux, destinés aux autres générations, adoptent d'autres tons, d'autres éléments de langage pour, finalement, diffuser le même message. La propagande est incessante, diffuse en permanence de ces accusations infâmantes contre nos jeunes d'aujourd'hui, les accusant de plus en plus clairement de tuer leurs grands-parents par leur inconséquente insouciance. Il conviendrait de les enfermer, ces jeunes à qui on ne promet rien que le chômage, la maladie, la misère et la mort... Il faudrait aussi qu'ils ne sourient plus, qu'ils ne dansent plus, qu'ils ne connaissent jamais le bonheur, qu'ils ne fassent jamais l'amour, qu'ils ne fassent plus de sport, qu'ils ne fassent plus rien que laisser la poussière tomber sur leurs épaules en attendant de passer à la trappe. Et se faire vacciner tous les ans pour se prémunir du mauvais sort !

Ne faut-il pas voir là des considérations que seuls les vieillards acarîatres formulent depuis leur chaise roulante, un plaid écossais couvert de vermine sur les genoux ? Peut-on être à ce point aveugle et sourd pour ne pas le comprendre ? Une fois encore, je dis que l'avenir sera dessiné par des vieillards qui ne verront pas la première année de ce que nos jeunes vivront ! L'avenir organisé par des morts en sursis, quelle merde ! Et si on les pendait par les burnes, s'ils en ont ? Comme ça, on pourrait laisser la place aux jeunes et les laisser décider eux-mêmes de leur vie à venir ?

La honte à moi de ne pas savoir me dresser, le poing levé en signe de révolte ! Le monde d'après, comme dit adolf macron, est sombre comme les faubourgs d'une ville tombée en disgrâce auprès de son monarque. Il ne parle que de fric, de misère, de famine, de monde en déliquescence, de non-emploi, de non-retraite, de non-couverture sociale. Il voudrait que l'individu vive dans un monde à la blade runner, ou encore dans les décombres d'un monde à la soleil vert. La faune disparaît un peu plus tous les jours, les océans se réchauffent comme des radiateurs, volatilisant les icebergs en quelques semaines, provoquant de plus en plus d'ouragans, nourrissant des vagues de plus en plus gigantesques,et ces journalistes ne savent toujours que parler d'une grippe ?

Alors, les journalistes, beaux parleurs et polémistes aguerris, se font les picasso du désastre, les magritte de la folie du monde, les vinci des écorchés de la science, les vermeer de la misère sur terre. Ils ont choisi un camp. Celui du mépris des intellectuels pour les masses, telle cette petite brochette d'enfoirés d'arte qui, cela leur échappe régulièrement, se pense la seule capable de comprendre les choses. Le savoir n'apporterait-il que cela en guise de récompense ? Le mépris, la haine des classes ne serait donc que la seule résultante de tant d'années passées dans les hémicycles des facultés ? Le simple fait de savoir conjuguer le verbe mentir autoriserait donc toutes ces sous-merdes à compisser leurs prochains ?

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