Eh bien, oui ! Il fallait bien s'attendre à ce qu'Argan vienne encore protester contre les faits qui se déroulent sous ses yeux.

Les lois passent contre toute logique, contre toute intelligence. Surtout, elles deviennent valides alors que tout le reste du Droit entre en conflit direct contre elles... Enfin, elles passent, sous couvert d'une "certaine logique"... C'est celle du plus fort, de celui qui truque les comptes, oriente les sondages, coupe la parole à ceux qui voudraient parler autrement, etc... Il est indéniable que tout cela relève d'une "certaine logique", en effet. C'est la voix tonitruante de la mauvaise foi permanente, du mensonge paré des vertus citoyennes, celles nées aux temps obscures des empires antiques, conçues sur des principes parlant de maîtres et d'esclaves. Nous sommes en guerre, nous a-t-on dit. Certes, ça se précise...
Et il est fort à craindre que les premiers mouvements de cette guerre, qui n'en est encore qu'à ses tout débuts, se traduiront par un éclatement de notre pays. Les partisans d'une aseptie généralisée, sponsorisée (quel autre terme employer quand on considère l'implication permanente et pugnace de tous ces médecins qui passent leur temps devant les caméras ? Ont-ils encore le temps de soigner leurs patients, ce qui est leur métier premier, après tout ?) par tous les médecins qui veulent absolument convaincre le monde entier que tout le monde va mourir, quel scoop ! mais aussi par tous ceux qui, et ils semblent relativement nombreux, touchent des dividendes pour services rendus à ceux qui tirent les ficelles, tous ces partisans, donc (et pardon pour la longueur inhabituelle de cette phrase) feront bientôt face aux anti-covid, aux anti-vaccins, aux anti-macron.
A l'heure où les bars sont interdits pour des prétextes toujours plus futiles, alors que la vraie raison se résume à une tentative imbécile d'empêcher les gens de se rapprocher et de parler, il est possible que, dès lundi prochain, volent les premiers pavés de la révolte ainsi que les premiers falsh-balls de la répression d'état.

Et que dire de la rentrée de septembre prochain ? Si les gens dorent aujourd'hui sur les côtes ensoleillées de la Méditerrannée, seul endroit de France où le temps semble encore clément pour les pauvres humains qui s'y entassent comme ils le peuvent avant la prochaine sanction vexatoire des couvres-feu et autres port du masque obligatoire pour tous et partout, que feront ces mêmes gens quand, faisant face à leur DRH, ils s'entendront dire que la piqûre sera le seul moyen de conserver leur emploi ? Et que diront tous ces parents qui se font en ce moment même dépouiller de leurs droits quand ils verront leurs enfants se faire piquer malgré eux ? Et que diront-ils quand tous les laboratoires de la planète assiègeront leur internet avec des messages de plus en plus alarmants quant à leur santé ? Et que feront-ils quand les médecins, véritables inquisiteurs d'un genre nouveau, leur imposeront de plus en plus de contraintes médicales, au simple titre d'une "possible" pandémie nouvelle, d'une "envisageable" contamination nationale, d'une "potentielle" mortalité incontrôlable ?

Certes, la jeune génération semble voir plus d'avantages que d'inconvénients à ces vaccinations généralisées. Pour autant, est-t-elle réellement favorable à plus de répression, à moins de liberté, à plus d'amendes et toujours plus de peur ? Cette jeunesse, élevée aux jeux vidéos où mourir ne coûte que quelques points, ou quelques euros avant de ressusciter, ne peut évidemment pas déceler les vices de ceux qui imposent et contraignent. L'expérience leur manque. Et, s'ils prétendent argumenter c'est seulement en puisant dans les commentaires invraisemblables des journalistes, des commentateurs, des politiques, des toubibs (je viens d'en entendre un dire, à bouffon-fm, qu'il était favorable à la démission de tous les personnels soignants qui refuseraient de se faire vacciner ! Mais ils sont donc tombés sur la tête ? Est-ce ainsi qu'on mène une guerre ? Est-ce en divisant les forces d'un pays qu'on le mène à la victoire ????) et répéter stupidement, oui, stupidement, les messages vicieux des élites qui ont probablement plus à gagner que ceux qui cèdent à la pression.

A tort ou à raison, je suis très inquiet de l'avenir de ces jeunes à qui on ne promet que fin du monde, pandémies annuelles régulières, chômage et pas de retraite.

Comment ne pas comprendre que le conflit générationnel en prévision sera dévastateur pour tout le monde, à commencer pour tous ces jeunes gens qui seront manipulés par tous les intérêts des autres ? Fracture (puisque c'est le grand terme à la mode, un nouvel "élément de langage") entre les pro et les anti-vaccins, fracture entre les riches et les pauvres (plus que jamais) et fracture entre les jeunes et les vieux... L'avenir n'est même plus sombre : il est noir pétrole.

Et le pire, c'est que personne ne semble vouloir réagir.

Jusqu'à ce soir, il était encore possible de sauver la situation, au moins de limiter les dégâts. Pourtant, nos dernières institutions, les plus hautes en la circonstance, marchent dans les pas d'un président qui s'apprête à scinder son pays en deux. Que dire d'un type qui a tenté, à deux reprises au moins, de redorer le blason d'un homme tel que Pétain...? Rien, bien sûr. Et puis à quoi bon prétendre se faire entendre dans un troupeau qui préfère brouter son champ sans se poser de question ? Les mots me manquent. Heureusement, la rage ne va pas tarder à prendre le relais.
Et j'espère que ce pays tellement imbu de son Histoire et de ses glorieuses luttes populaires, saura enfin relever la tête et brandir son poing serré bien haut.