Chapitre 17 : En musique - Part 2.

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En réponse à l’engouement qui dominait la cour de Saint-Clair, Faye suivit le mouvement. Extatique, elle fit voler avec grâce sa crinière de feu derrière ses épaules en roulant des hanches.

La battle de danse l’avait rendue ainsi, car elle n’avait jamais eu l’occasion d’en voir une en vrai. Elle n’avait que des références de films. L’excitation dans le regard de Kimi y avait aussi été pour quelque chose. Cette dernière avait frémi en comprenant ce qui se préparait et la rousse l’avait ressenti. Elle était comme ça, telle une éponge, alors influençable par les émotions des autres. Selim, qui sautillait comme une puce à côté, n’arrangeait rien à la situation. Le petit fou de la bande débordait d’énergie et la répandait autour de lui.

En bonne fêtarde, la musique appelait Faye, aiguisant tous ses sens. De nature curieuse, elle accueillait toujours les événements avec joie, friande de surprises. Elle adorait tout ce qui pouvait lui en mettre plein la vue, autant qu’elle aimait le faire en retour. L’affrontement qui se déroulait alors sur une chanson des “Black eyed peas” lui fit élargir ses yeux. Cette fille aux cheveux rouges, Chen, même de loin, était arrivée à la conquérir. Ses mouvements rapides s’agençaient parfaitement sur le bit et agissaient comme des coups de fouet. Ils étaient aussi vifs qu’un serpent mordant sa proie. Elle fut surprise que le garçon en face ne bougeât pas d’un poil. Il semblait même un peu en rire, répondant par une expression inatteignable. Aussi mignons fussent-ils, dès l’instant où la musique fut lancée, tous les deux avaient changé de visage. Le blondinet bouclé commença à répliquer tandis que Faye traversait la cour un peu plus rapidement, comme une gazelle, de ses jambes allongées.

L’enchaînement de ses petits sauts à répétitions alors qu’il gardait les mains derrière son dos, lui fit étaler un sourire gigantesque qui accrocha le regard de plusieurs garçons. En plus d’avoir ce charmant atout dans sa poche, sa taille de mannequin avait tout de désirable, sans compter que sa prestance et ses larges épaules la rendaient inaccessible sous certains angles. Elle était aussi fine, faite de longs membres et bien fournie. La manucure sur ses mains, qu’elle aplatit ensemble pour applaudir par touches, ne les rendaient que plus raffinées. Mais ce qui attirait le plus la gent masculine qui la qualifiait de fille simple, c’était son attitude positive et ses mimiques adorablement naturelles.

Alex, jamais très loin, passa nonchalamment son bras autour de son épaule en observant le combat de danse. Il marquait constamment son territoire, car il n’avait pas l’audace de la tenir pour acquise. À défaut, il exerçait un certain contrôle, malgré sa confiance. Comme il le disait toujours, c’était en les autres qu’il ne croyait pas.

Sous ses mèches rebelles, plus longues depuis les grandes vacances pour lui donner un air encore plus désinvolte, il jeta un regard profond à Faye.

  • Tu vas aller danser, toi ? la charria-t-il en venant parler à quelques centimètres de son oreille.
  • Oulah, sûrement pas ! s’exclama-t-elle en se serrant à son bras. Mais on a intérêt à bien fêter la rentrée, ajouta-t-elle en se mordant les lèvres et en le dévorant du regard.
  • Hum, étendit-il un sourire.
  • Vraiment, devint-elle plus sérieuse. Faire la fête ne nous ferait pas de mal, chuchota-t-elle ensuite en constatant que Nice avait toujours une petite mine. Pourquoi tu n’as pas voté pour elle ? lui demanda-t-elle de sa voix la plus basse. Je pense que ça lui a fait de la peine…

Elle se stoppa en découvrant son front se plisser légèrement. Si Alex avait toujours eu des difficultés à communiquer ses émotions, elle vit à son expression changeante qu’il était contrarié. Pour quelqu’un comme Faye, si expressive et spontanée, cela restait parfois compliqué de le comprendre.

  • Parce que j’ai voté pour Kimi, répondit-il comme s’il s’agissait d’une évidence.
  • Oui, mais justement…
  • On n’est pas à ça, là, la coupa-t-il ensuite.

En effet, les exclamations autour et la posture de Benjamin qui sautilla d’un pied à l’autre indiquèrent qu’il avait gagné son tour. Il n’en restait pas moins que le ton sec qu’Alex avait utilisé l’avait stupéfiée. Lui-même se rendit compte qu’il avait peut-être répondu trop vite.

Il se justifia :

  • J’ai voté sans prise de tête, ok ? Parce que personne de notre groupe n’avait voté pour Kimi.
  • Ok, ça se comprend, mais…
  • “Mais quoi ?”, s’agaça-t-il finalement. Pourquoi tu es comme ça ? lâcha-t-il son bras en prenant du recul.

Au timbre de sa voix et à la manière dont il la dévisagea, Faye ressentit un malaise. Elle déplaça sa chevelure derrière son oreille et grimaça. En même temps, elle aperçut Laure, attentive. Elle fut embarrassée de constater que leurs amis sentaient la tension entre eux. La rousse décida de ne pas aller plus loin et abaissa son menton pour lui lancer un sourire timide.

  • Je pensais à Nice… parce que je m’inquiète pour elle… C’est tout. On va pas se disputer quand même ? lui fit-elle la moue.

Ce dernier se mordit l’intérieur des joues en la détaillant, puis leva les yeux au ciel avant d’attraper sa main dans la sienne.

  • Tu es vraiment… Une chipie, rumina-t-il en amenant son nez contre le sien, puis en l’embrassant en serrant ses doigts aux siens.
  • Wow… !

L’excitation de Selim reprit le dessus. Après les premiers curieux, la présence des Richess aux côtés des élèves de Gordon avait rassemblé plus de monde.

  • C’est génial ! se retourna-t-il vers Nice, puis vers Kimi qui était ravie.
  • Et tu n’as encore rien vu...

Ulys vint se glisser à leurs côtés. Sky, juste derrière, leva les sourcils. Bien que le spectacle lui plaisait, de mauvaise foi, il croisa les bras indiquant son mécontentement. L’instant d’après, il écouta subtilement la discussion entre Kimi et son rival.

  • Ça fait un bail quand même… souffla ce dernier à la blonde qui lui répondit par de grands hochements de têtes.

Ils étaient proches. Un rival ? Sky ravala cette idée au fond de lui. Il n’était pas question de ça et quand bien même, il décréta que ce gars-là ne faisait pas le poids. Il n’était pas le seul à être ennuyé.

Laure, avec le désagréable sentiment d’être délaissée, décida de poser une question à sa meilleure amie :

  • Vous faisiez souvent ça ? demanda-t-elle avec une légère appréhension.
  • À Gordon… tout le temps ! s’exclama Kimi, heureuse de son intérêt.
  • … Tout le monde ? enchaîna-t-elle ensuite, visiblement déstabilisée.

Kimi rit de bon cœur en amenant ses doigts sur ses lèvres. Elle avait l’air vraiment heureuse. Laure eut un pincement au cœur.

  • Nan ! C’est surtout… réfléchit-elle en regardant le beau mannequin avec une étincelle dans les yeux. On avait un groupe avec Ulys avant et on dansait ensemble…

Laure n’aimait pas ce qu’elle ressentait. Pour s’en défaire, elle utilisa son meilleur tour de passe-passe. Elle s’arma de son plus beau sourire et mitrailla Kimi de questions. Les copines furent coupées rapidement dans leur élan par l’apprenti commentateur qui se prenait très peu sérieux :

  • Qui pour affronter notre cher lapinou ?! Soyez pas timides… Ou c’est moi qui choisis !

L’écart de style entre les étudiants de Saint-Clair et ceux de Gordon relevait du flagrant, à la manière dont les différentes espèces de fauves se déclaraient la guerre dans le roi lion. Sauf que la seule hyène présente dans l’école avait préféré profiter de cet instant pour fuir. Ce rassemblement n’annonçait rien de bon pour Kenji qui ne souhaitait pas voir les têtes de Gordon passer sous son nez. Tout comme Saint-Clair possédait ses Richess, les élèves de l’ancien Lycée tenaient indirectement à leur présenter les leurs.

  • Et si je vous dis : “Wou wou wou”, s’en alla l’arbitre gueulard.

Des exclamations se levèrent de part et d’autre, tandis que depuis le côté, Mike enfonça davantage sa casquette à l’envers sur son crâne. L’ambiance grimpa de ce simple geste. Il n’eut besoin d’en dire plus que ce dernier s’avançant dans le cercle, la musique reprenant de plus belles, David Guetta mis à l’honneur. Comme timide, il leva les yeux au ciel avant de lancer des petits sourires à ses “sexy bitch”, puis entama quelques mouvements. Fiché comme l’ex de Kimi aux yeux des Richess, ceux-ci l’analysèrent. Il avait un joli jeu de hanche. Tout en délicatesse, il se tourna vers Benjamin qui n’avait l’air aucunement nerveux. Celui-ci se fit pourtant écraser en beauté sur le refrain quand Mike se transforma en un animal plus sauvage. Il le finit en tirant la langue sous ses crocs, puis redevint l’adorable toutou qu’il était généralement en entamant une danse de la joie.

  • Birds… murmura Ulys avec douceur.

Avec toutes les raisons du monde de le détrôner, Nadeije atterrit dans le cercle avec la légèreté d’une plume. Les bras qu’elle ouvrit de part et d’autre de sa silhouette pour les ramener sur sa poitrine alors que ses baskets glissaient contre le sol, rappelèrent les ailes d’un oiseau.

  • Magnifique, lança Laure qui se laissait finalement émerveillée par la beauté de ses mouvements.

La pression qu’elle écrasa de manière ouverte sur le torse de son petit copain pour le repousser dans la foule et ensuite continuer son chemin, marqua sa victoire. Fière, elle aligna des pas chassés sur le cercle qui l’applaudissait. Mike avait l’air bien heureux, fatalement touché par l’amour qu’il lui portait.

Non loin, Kyle et Steve s’étaient invités à la fête.

  • Qu’ils dansent seulement, persifla l’exécrable journaliste.

“Qu’ils dansent”, répéta-t-il dans son esprit en caressant son appareil photo. Son bras droit, depuis sa haute taille et ses yeux bridés, le trouva louche. Plus que d’habitude. Depuis quelque temps, il était de plus en plus bizarre, mais il n’en dit rien et se concentra sur l’événement principal.

Les battles s’enchaînèrent très rapidement.

L’énergie dont fit preuve Kennedy, qui arriva les poings serrés et qu’elle puisa depuis son surnom scandé : “Monkey”, dansa férocement sur “I like to move it”. La fille aux couettes colorées était aussi loufoque et maligne que son animal totem, mais elle ne gagna pas contre la grâce de Nadeije.

Il fallut attendre un combat entre les plus vieux membres, qui marqua les âges, pour que celle-ci tombe. Tiger et son immense charisme l’avaient réduite à néant avec seulement deux trois pas concis et mal agencés. Cette dernière, vexée qu’il soit venu la piquer d’une seule griffe, dut se rendre à l’évidence : il était brillant. La question suivante se posa, qui pouvait bien pouvoir affronter l’une des plus grandes pointures de Gordon ? Alors que la musique battait son plein, il attendait au milieu des élèves, les mains dans les poches de son baggy et défiait de ses yeux dorés, un poil méprisant, quiconque d’approcher. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres quand il vit une fille entrer dans le cercle.

Il sut qu’il avait perdu à l’instant où la chanson changea. Pas de chance pour lui, les paroles criaient au girl power. Que pouvait-il bien faire contre un sanglier remonté qui fonçait tête baissée sur “Man down” de Rihanna ? Là était tout l’enjeu des battles : exceller en danse n’était pas suffisant. Il fallait aussi jauger le meilleur moment où se lancer. Silka avait suivi cette règle avec merveille. Comme une reine, elle s’avança avec confiance au milieu du cercle sans regarder son adversaire. À la place, elle charma son public.

Lorsqu’elle glissa au sol en envoyant valser son bassin vers le haut, les garçons s’animèrent :

  • Houuu, lâcha Alex parmi les boy’s Richess qui avaient à ce moment tous la même expression, les sourcils froncés et les lèvres plissées.

Il y avait une chose dont la jolie fille était certaine : les garçons étaient tous une bande d’abrutis. Ils ne pensaient qu’avec leurs entrejambes. Toute vêtue de noir, des pieds à la tête, ses fins cheveux valsant au gré de ses mouvements fluides, elle savait pertinemment comment chauffer la salle. C’était une beauté dans son haut moulant. Sa jolie coupe courte, dont les mèches revenaient en pointe au milieu de son front, la rendait farouche et sa peau pâle, fragile. De ses mains blanches envoûtantes, recouvertes par ses manches trop longues, elle ramenait les regards sur sa silhouette. Tout en remontant ses mains le long de ses jambes, elle courba le dos et les méprisa du bleu de ses prunelles. Juste de quoi les faire succomber en démarchant telle une féline. Silka jouait un rôle. Elle n’appartenait pas à cette race. Le poing qu’elle balança dans le vide brisa son image, comme elle l’aurait fait avec un miroir. Le sexy était sa spécialité. La brutalité en était une autre. Séduisante, mais inaccessible, voilà ce que la beauté renvoyait à ses voyeurs qui l’observèrent à peine déposé le bout de son doigt sur le nez de son adversaire. C’était sa vengeance personnelle sur la vie. Touché-coulé. Une pierre, deux-coups. Tiger, battu, la félicita :

  • Bien joué, se retira-t-il dans une révérence.

Silka ressortait donc grande gagnante de cette battle parmi les membres les plus influents du Lycée Gordon. Applaudie, elle réagit peu. Elle gardait la plupart du temps une expression fermée. Chaque ancien du gang du diable blanc avait été mis à l’honneur, ou presque. Dans la logique, Ulys et Kimi manquaient à l’appel, mais ces deux-là appartenaient maintenant à Saint-Clair. Que faire ? Ils se regardèrent un instant et sourirent en comprenant qu’ils étaient attendus. Les Richess le pressentirent également, fixant alors leur amie. Ils voulaient la voir à l’œuvre au même titre que ses anciens amis. La pression montait dans un mélange de rires et d’attente.

La seule qui ne donnait pas l’impression de vouloir la voir arriver était Silka, mais aucunement par crainte de perdre.

“Can't hold us” de Macklemore résonna dans la cour le temps que quelqu’un vienne la confronter. Tout était une question de timing. La dite releva ses yeux dans la foule. Pas sur Kimi. Elle avait choisi elle-même son adversaire. Celui-ci, conscient d’être visé peinait à faire le premier pas. Il n’avait pas l’habitude de s’exposer. À son bras, Lysen n’avait jamais vu son amoureux avec une telle expression. Il avait les pupilles dilatées. Doucement, il se dégagea de sa main. À l’instant où il mit un pied dans l’arène, un silence s’installa pour ne laisser que la musique sévir. Les étudiants de Gordon se murmuraient des choses : “Le chat” revenant dans plusieurs bouches.

À pas de velours, il entama une marche circulaire, rasant le cercle formé par les étudiants. Instinctivement, Silka l’imita. Au fur et à mesure, leurs pas se concordèrent pour ne devenir plus qu’un. Quand Leroy tourna sur lui-même, de manière à ne la lâcher du regard qu’une seconde, elle fit de même. Ils entamèrent le mouvement suivant à l’unisson. En deux-trois temps, ils se retrouvèrent face à face, au milieu du terrain, à se jauger l’un et l’autre. Ils prenaient le pouvoir à tour de rôle, droits et grands. Souple, le coup de pied vif de Leroy partit au-dessus de la tête de Silka qui se courba en arrière. Une fois relevée, elle fut sur ses côtes en un rien de temps, son doigt sous son menton qu’elle caressa ensuite de toute sa main. Quand il partit sur le côté, elle ondulait son corps suave pour le rejoindre. De légers contacts, ils se chassaient, fuyaient et se retrouvaient. Tantôt concordant, tantôt en désaccord. La performance, délicate et brutale, laissa le public sous le choc. Le chat avait progressé. Il dansait divinement bien, d’un calme extérieur qui n’allait pas de pair avec l’écho qui rugissait en lui. Son ancienne partenaire qui le défiait de gestes gracieux lui donnait du fil à retordre. Avec Leroy, sa brutalité devenait charmante. Tenu à la taille, elle laissa sa tête tomber en arrière.

Lysen en fut la première étonnée. Ils se touchaient. Leurs corps se frôlaient, se mouvaient ensemble avec magnificence, comme reliés. Leurs regards ne se détachaient pas, en parfaite harmonie. Une danse profonde. Des retrouvailles sombres. La petite Richess reçut un coup dans la poitrine quand leurs mains se joignirent au-dessus de leurs têtes. Sans aucune hésitation, Leroy se laissa tomba au bout de son bras, leurs doigts continuant de s’accrocher. Silka abaissa un genou pour attraper son visage entre ses paumes. Il avait l’air de souffrir, en transe. Il la tira au sol à son tour sur lequel elle s’écrasa. Ensemble, ils remontèrent épaule contre épaule et se sourirent finement.

Ils se touchaient.

Si tout le monde admirait l’incroyable danse, Lysen peinait à continuer de le faire. De loin, son frère, dont les sourcils se fronçaient de plus en plus, gardait un œil sur elle. Il jeta ensuite son dévolu sur Leroy. Maudit gamin. Il l’aurait tué pour oser toucher une autre fille de cette manière devant sa petite sœur. Elle avait beau être détestable, seul lui pouvait lui voler une telle expression de douleur.

  • Il faut vraiment qu’on crée un comité de fête… souffla Kimi, les yeux rêveurs. Non ? se retourna-t-elle vers Sky.
  • Pour mettre en avant une vermine pareille ? rétorqua-t-il de suite, noir de colère.
  • Hein ? lâcha-t-elle simplement, dans l’incompréhension et enfin blessée.

Des applaudissements lui fit tourner la tête vers le concerné. Celui-ci, face à Silka l’avait terminé de la même manière qu’elle l’avait fait avec Tiger. À la vision de son doigt, s’écrasant sur son nez, Lysen déglutit. Les joues empourprées, elle avait l’impression d’être la risée de la cour, son petit ami était proche d’une autre, alors que personne n’y prêtait attention. La manière dont il sourit à Silka ensuite la réduisit encore plus. Elle aurait aimé s’enterrer dans le sol. Le semblant d’étreinte qui suivit la blessa profondément. Il avait menti. Spectatrice, sans pouvoir rien dire, ni agir, elle chercha du réconfort quelque part. Dans la foule, elle vit Sky. Il brûlait de colère, mais lorsque leurs regards se croisèrent, elle lui trouva de la peine.

Pendant que Leroy obtenait les félicitations de ses camarades, l’identité du prochain opposant se posait déjà. À l’aise, il se tourna vers Kimi. Ça ne pouvait être qu’elle. Il n’espérait pas mieux et il avait vu juste. À peine eut-il le temps de dire “ouf” que cette dernière lui faisait face. Que ce soit du côté de Saint-Clair ou de Gordon, l’ensemble des étudiants balancèrent leur joie dans des cris.

L’engouement qui venait de ces derniers laissa échapper un gloussement à Kyle. Attentif depuis le début de la battle, il avait rassemblé les pièces du puzzle, reliés les fils ensemble, compléter la partition… La paume encadrant son visage, il ricana en continu. Steve le regarda d’un mauvais œil :

  • Qu’est-ce qu’il y a ? le questionna-t-il de sa voix froide.
  • Mon Dieu… Qu’ils sont bêtes, mais qu’ils sont bêtes, étala-t-il en souriant aux anges. Ils viennent de se vendre. Dix animaux et une place vacante pour le trône… C’est elle.

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