Chapitre 24 : Retour à la maison - Part I.

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Après une première semaine d’école mouvementée, le week-end pointait enfin le bout de son nez comme un doux rêve de pouvoir enfin se reposer.

Comme chaque vendredi, Dossan était arrivé une bonne dizaine de minute à l’avance pour récupérer Kimi et Leroy devant l’internat. Heureux de les retrouver et impatient d’entendre leurs premières péripéties, il fut surpris de découvrir leur gueule jusque par terre qu’ils traînaient comme le poids de leurs valises.

Depuis son siège et le volant qu’il n’avait pas quitté, il les observa dans le rétroviseur balancer leurs sacs dans le coffre.

Quand ils entrèrent tous les deux, Kimi à l’avant, Leroy à l’arrière, il prit la température :

  • Ça va ? demanda-t-il le sourire aux lèvres et en se penchant pour faire la bise à Kimi.

Celle-ci acquiesça en lui rendant une esquisse forcée. Qu’est-ce qui lui arrivait ? Conscient de sa baisse de moral depuis les grandes vacances, Dossan avait espéré que retrouver tous ses amis lui aurait fait du bien. Et Leroy ? Ce dernier ne lui avait même pas dit bonjour sur la joue et lui avait simplement lancé un “Salut” étrange.

En cherchant à savoir s’il allait bien, il reçut une courte réponse :

  • Ça va.
  • Alors, cette rentrée ? essaya-t-il vainement en le voyant placer ses écouteurs dans ses oreilles. Comment ça c’est passé avec Mike et la clique ? se retourna-t-il alors vers Kimi.

De manière assez détachée, elle lui raconta l’entrée des anciens de Gordon à Saint-Clair, ainsi que le tumulte qu’avaient créé les élections et la formation des classes.

  • Sacré Chuck, rit Dossan, fixé sur la route. Alors, qui a été élu ?
  • Moi… Je suis sous-déléguée…
  • Mais non ? C’est génial, ça, la félicita-t-il. Et qui est président ?
  • C’est Sky.
  • … Sky, dit-il après un temps. En voilà un duo ! C’est bien, c’est une chouette expérience, tenta-t-il de lui faire retrouver sa joie. Vous avez déjà prévu quelques trucs ?
  • Oui. Plus ou moins.
  • … Ça n'a pas l’air de te faire plaisir ? finit-il par demander, inquiet en voyant sa petite mine.
  • Ah, si ! Ça fait juste beaucoup à gérer.

S’il savait. Kimi n’avait aucune envie de lui raconter.

***

C’est qui Jena ? De toutes les réactions possibles, Sky ne s’était pas attendu à celle-là. Elle aurait pu le rejeter ou lui mettre un bon coup de pied dans les boules, mais elle avait d’abord accepté son baiser et finalement…

Congelé, il n’arriva pas à lui répondre correctement.

  • C’est… Personne… bégaya-t-il en se relevant à genoux sur le lit et en glissant sa main dans ses cheveux.

En face, Kimi peinait à respirer, secouée par ce qu’il venait de se passer.

***

  • Et donc ? Qu’est-ce que vous avez prévu ? la réveilla Dossan.
  • Ah, une soirée… mais ce n’est pas pour tout de suite. Vu qu’on n’a pas encore les autres délégués avec nous, on a prévu ça pour fêter la rentrée.
  • Je vois, c’est une bonne idée. Vous savez déjà où ça se passera ?
  • Hum… Je crois que ce sera dans un nouveau bar - boîte de nuit, on attend des nouvelles.

Le fait qu’elle ne soit pas certaine de leurs projets l’interpella. Il était maintenant à peu près sûr que quelque chose n’allait pas avec Sky.

Le regard perdu sur l’horizon, Kimi repensait à la manière dont il lui avait annoncé.

***

En fin de semaine, à la première récréation du matin, il l’avait pris un peu à part en sortant des cours.

  • Il faut que je te parle d’un truc. Viens, l’invita-t-il d’un ton précipité.

Kimi l’avait suivi au calme. Elle l’interrogea d’un regard fatigué.

  • Qu’est-ce qu’il y a ? demanda-t-elle ensuite.
  • Hier, on a eu une idée avec Laure pour bien commencer l’année...
  • Ah ouais ?

Sans pour autant s’attendre à quoi que ce soit, elle fut déçue de la raison pour laquelle Sky l’avait invité à discuter et bien qu’il lui parlait franchement, il ne semblait pas tout à fait à son aise.

  • En tant que délégués, ce serait sympa qu’on fasse une soirée avec tous les cinquièmes. Peut-être les quatre et les six aussi, à voir.
  • Ok…
  • Mais il faut qu’on soit sûr d’obtenir l’endroit qu’on veut avant toute chose. C’est une nouvelle boîte en ville, ça devrait ouvrir bientôt, je pense…
  • Et ça ne peut pas être ailleurs ?
  • La boîte à l’air vraiment cool. Je pense qu’on pourra faire une soirée mémorable.
  • Ok, répondit-elle simplement, comprenant que c’était déjà clair dans sa tête.

Il y eut un moment où aucun des deux ne parla. Agacée, Kimi eu envie de le piquer :

  • Du coup… ça y est ? On a notre comité des fêtes ?
  • Non ? lui renvoya-t-il la question en enfonçant ses mains dans ses poches et en basculant légèrement son corps en avant. Non, Laure m’a juste donné cette idée.
  • Ok. Super alors, on fera ça puisque c’est déjà prévu, dit-elle en s’apprêtant à partir.
  • Eh. Si je t’en parle, c’est pour qu’on l’organise ensemble, lui lança-t-il, embêté.
  • Ok, ça va.

***

Durant le restant du trajet, Leroy n’avait pas dit un mot, enfermé dans sa bulle de musique. Sa mauvaise humeur n’en était pas pour le moins palpable. À terme, il attrapa sa petite valise de manière brusque et attendit de pouvoir entrer dans la maison. Kimi n’avait aucune idée non plus de ce qui pouvait le rendre aussi désagréable.

En ni une ni deux, il avait retiré ses chaussures et accroché sa veste dans le hall avant d’entrer dans le salon. Là, comme à son habitude, il prit une pomme comme goûter et croqua pleinement dedans. Kimi avait suivi le mouvement pour ensuite aller chercher une bouteille d’ice tea dans le garage.

En constatant que Leroy s’apprêtait à décamper dans sa chambre, Dossan tenta une nouvelle approche :

  • Tu as déjà beaucoup de devoirs ?
  • … Non, répondit-il, à peine tourné vers lui.

Un petit détail n’échappa pas à Dossan dont les yeux s'agrandirent. Il s’approcha hâtivement en amenant sa main maladroite au cou de Leroy qu’il écarta d’un mouvement vif. Tout en fixant drôlement la petite tâche rouge qui ornait sa peau, Dossan alla à l’essentiel :

  • Ça... dit-il en pointant la marque, sur quoi Leroy la cacha immédiatement... C’est un suçon ? l’interrogea-t-il en abaissant sa voix pour gagner en discrétion.

Kimi revenait du garage, la bouteille entre ses bras quand elle vit les garçons dans une posture bizarre. Elle eut la sensation qu’ils lui cachaient quelque chose. Leroy en profita pour essayer de se carapater.

  • Leroy… Tu… Attends ! s’exclama-t-il en essayant de lui attraper le bras.
  • ‘Touche pas !

Il se fit rejeter violemment. Surpris dans un premier temps, puis blessé d’autant de haine dans son regard, Dossan n’en démordit pas. Il le suivit.

  • Reviens ici. Il faut qu’on parle.

Leroy ne l’écoutait pas. Il sentit que ses nerfs risquaient de le lâcher.

Il secoua la tête :

  • Nan.
  • Ah, mais je ne te laisse pas le choix.
  • J’ai pas envie.
  • Mais je m’en fiche de ça, lui barra-t-il le chemin à l’escalier. Tu as des rapports ?
  • … Quoi… Nan !

Depuis la cuisine, Kimi cligna plusieurs fois des yeux : est-ce qu’elle avait bien entendu ? Elle observa son petit frère et Dossan hausser le ton. Ce dernier semblait plus inquiet que fâché alors que Leroy ressemblait à une cocote minute :

  • Je te dis que non ! Et puis quoi… J’ai pas le droit ?! Je fais ce que je veux à ce que je sache ! s’écria-t-il en le contournant et en grimpant l’escalier. Dans tous les cas, ça te regarde pas !
  • Bien sûr que si ! C’est important d’en parler. Si tu as des rapports, il faut que je t’explique…
  • Mais réfléchis un peu !!! lui hurla-t-il à la figure, du haut de ses marches. Comment je pourrais… ?! Comment je… - l’émotion lui montait-... pourrais...

Les bras écartés, de ses mains, il se montrait lui-même, mais c’était bien ce qui avait inquiété Dossan en premier. Il avait eu tellement de difficultés à le toucher et se faisait rejeter si souvent, qu’il n’arrivait pas à concevoir que Leroy ait pu entretenir de tels rapports.

  • J’ai rien fait, ravala-t-il ses larmes.

Avec Lysen, les retrouvailles dont ils avaient rêvé ne s’étaient pas déroulées comme ils l’auraient souhaité. Celles après la dispute avaient été intenses, plus passionnées que d’habitude. Leroy s’était ensuite confiée à elle sur son passé. Mais ils étaient encore loin de passer au cap supérieur. Rassuré, Dossan essaya de lui expliquer :

  • D’accord. Je te crois, mais si ça devait arriver…
  • Eh ben, quoi ? T’irais le répéter à sa mère ? Comme tout le reste ? balança-t-il d’un ton dédaigneux.

En comprenant à quoi il faisait référence, abasourdi et coupable, il le laissa s’échapper. Kimi fila le rejoindre. Elle voulait comprendre. Dans l’entre-porte de sa chambre, Leroy ne lui en laissa pas l’occasion :

  • Et toi… Tu vaux pas mieux.

Kimi l’avait aussi trahi après tout. En la foudroyant de son regard le plus noir, il lui claqua la porte au nez. Sans qu’il n’ait eu à lui expliquer, elle aussi comprit à quoi il faisait référence. Elle s’en voulait à mourir. Lysen devait lui avoir parlé de leur plan. Les mains serrées, elle trépignait. Elle regrettait. Le cœur lourd, Kimi n’en pouvait plus. Elle avait été trop bête. Sur tous les plans.

***

Si cette Jena n’était personne, pourquoi Sky ne lui disait-il pas tout simplement qui elle était ? Toujours les rotules plantées dans le matelas, ce dernier ne s’exprimait pas.

Du moins, il avait du mal :

  • Je n’ai pas envie d’en parler.
  • Pourquoi… ?
  • Je… - réfléchit-il en lapant ses lèvres -... J’y arriverais pas.

D’un coup, il se laissa tomber à nouveau dans le lit. À côté, Kimi déglutit. Elle avait encore les joues chaudes. La joue enfoncée dans l’oreiller, il ne se prononçait pas. Kimi le trouva égoïste, comme à son habitude, mais il y avait quelque chose de différent. Il avait l’air désemparé.

  • J’ai pas envie qu’elle arrive, murmura-t-il, abattu.

Encore moins après ce baiser.

***

Sky avait démarré un peu plus tardivement de l’internat. De mauvaise humeur et pensif, il prit son temps pour faire son sac. Bien qu’il se sentit désolé pour Charles qui attendait patiemment dans la limousine en compagnie de Lysen, ce fut plus fort que lui : il n’arrivait pas à activer le moteur.

Le trajet avec les enfants Makes n’avait pas été bien plus mouvementé que celui de la petite famille Dan’s. D’autant plus que leur majordome gardait le silence. Sky, trop plongé dans ses pensées, n’y fit pas attention.

***

Le lendemain de ce baiser, Sky s’était pointé à l’école sans savoir où se plaçaient ses sentiments, nombreuses émotions le traversant. Loyd, qui n’avait pas vécu la meilleure de ses nuits non plus, constata qu’il était chamboulé. Quand son ami s’enfermait dans le silence et qu’il cogitait, ça n’annonçait rien de bon.

Laure qui l’avait remarqué également, attendit de pouvoir se retrouver seule avec Sky pour le questionner, n’ayant aucune envie de faire face à Loyd pour le moment. Cette dernière ne lui avait laissé aucune chance de pouvoir s’expliquer après sa dispute avec Alex. Elle apprécia d’ailleurs que le Richess ne cherche à aucun moment de la blesser davantage. De toute manière, il n’était pas le réel fautif.

Excellant dans l’art du camouflage de ses tracas intérieurs, Laure préféra essayer de tirer les vers hors du nez de Sky plutôt que de s’occuper de ses propres problèmes :

  • Je te trouve bizarre aujourd’hui, déclara-t-elle à la dernière pause, s’offrant un petit quatre heures, appuyée à une table.
  • Si moi, je suis bizarre, toi t’es…

Il réfléchit, mais aucune blague ne sortit. Il préféra hausser les épaules et boire son petit jus à la pomme. Laure se déplaça pour s’asseoir à côté de lui.

  • Je suis intimement convaincue que ça à un lien avec Kimi que tu n’as pas regardé une seule fois aujourd’hui.
  • Chacun ses problèmes, hein.
  • Ooh, donc il y a quelque chose ?

Sky revivait le moment où il s’était penché pour l’embrasser.

  • Nan. Et toi, sinon… ça va avec Loyd ? Vous vous êtes rabibochés ? demanda-t-il en étirant ses mots, sur le ton de l’ironie. Voilà. Maintenant, tu ne dis plus rien. Comme d’hab.
  • Je suis venue te parler d’autre chose de toute manière, annonça-t-elle en chassant sa chevelure en arrière.
  • Hum ? fit-il, intéressé.
  • … Le bar va bientôt ouvrir en ville, donc je pense que c’est le moment parfait pour annoncer une première soirée. Avec ton rôle de délégué et ta popularité, je pense qu’on peut attirer beaucoup de monde. Ce sera parfait pour une première fiesta et pour bien commencer l’année !
  • Nickel, dit-il avant d’aspirer le fond de son jus. Je m’occupe de ça. Il faut que j’en parle à Kimi, du coup.

En le disant, Sky attrapa son téléphone en main. Il le nota dans ses mémos écrits, puis ouvrit sa messagerie et prit du recul pour répondre. Des petites étincelles naquirent dans les yeux de Laure.

  • À qui tu paaarles ? demanda-t-elle en se collant à lui.
  • T- Personne, claqua-t-il sa langue sur son palais en même temps qu’il se recula.

Laure ouvrit sa bouche en grand, puis pinça ses lèvres. Elle lui vola son téléphone d’un geste vif.

  • Rends le… !
  • Tu es sérieux… ? lâcha-t-elle, son expression narquoise disparaissant de son visage en découvrant le contenu des messages. T’envoies des sextos ? C’est qui celle-là ?
  • C’est bon…
  • Et Kimi, alors ?
  • Pardon ?

L’agressivité dont il fit preuve lui échappa. L’appareil en main, telle une maman, Laure décida de le garder jusqu’à ce qu’il s’explique. Sky essaya de le récupérer, mais elle prit le dessus.

  • C’est pas une blague, je te pose une vraie question là ! Ça te sers à quoi d’envoyer ça à une fille que tu connais… Je ne sais même pas d’où tu la connais… ? fit-elle en grimaçant
  • C’est toi qui est pas sérieuse ? Tu vas pas me faire la leçon quand même ?
  • Bien sûr que si ! Et Kimi dans tout ça ? Je t’ai posé une question. Tu réponds.
  • Mais qu’est-ce que tu as ?! C’est quoi le rapport avec Kimi !! C’est bon, j’ai plus le droit de communiquer avec qui je veux ?!
  • Oh, mon grand… le prévint-elle en levant son index. Tu me la feras pas à moi, enchaîna-t-elle en le poussant sur son torse. Ca fait déjà un moment que je le sais…
  • Que tu sais quoi… ? demanda-t-il en ralentissant d’un coup la cadence.

Un fragment de seconde, Laure hésita. Elle prit ce temps pour croiser les bras et planter son regard peu fier dans le sien.

  • Que tu es amoureux d’elle, pauvre abruti.
  • … Tu me traites encore une fois comme ça et je te jure…
  • Ah, parce que tu jures avec moi, maintenant ? le défia-t-elle en venant se coller à lui. Je sais de quoi tu es fait ! lança-t-elle en tapant son épaule du dos de sa main. Et apparemment, je sais mieux que toi que tu l’aimes… - Sky eut un mouvement de recul -... Tu fuis, mais c’est la vérité. La preuve, c’est que tu n’as ni répondu par oui ou par non.
  • Eh bah, c’est non. Je l’aime pas.
  • Tu ne l’aimes pas… ou tu ne veux pas l’aimer ?
  • Je te dis que…
  • Il semblerait que je coupe un moment important.

De la porte qui venait de s’ouvrir, Loyd apparut pour sauver sans le savoir son meilleur pote. Sky arracha des mains de Laure son téléphone.

  • Si tu vas la voir, je t’en voudrais à vie.
  • Laisse-moi tranquille.
  • Qu’est-ce qu’il se passe ? demanda Loyd qui arrivait avec plusieurs feuilles rangées dans une fiche plastique, n'attendant pas réellement une réponse de leur part.

Il en sortit une du milieu et la présenta à ses deux amis qui mirent leurs différends en suspens pour se regrouper à ses côtés.

  • Qu’est-ce que vous en pensez ? Ça devrait le faire, non ?
  • … C’est parfait, répondit Laure, malgré elle, en fixant la feuille.
  • Je crois sincèrement qu’on aurait de l’intérêt à mettre Nice sur le coup…
  • Commence par lui parler des coups que partagent ta mère et son père et nous verrons ensuite.
  • … J’ai fait une promesse à ma mère, mais j’estime assez Nice pour la tenir au courant. Je réfléchis, c’est tout, et j’ai besoin de temps, donc… Calme toi, mon bébé, ok ? Avant toutes choses, c’est à toi que j’aimerais parler.
  • Nous verrons, se fit-elle désirer, alors qu’elle craquait par sa frimousse espiègle. En attendant, le projet avance… Merci à vous deux.

Ils avaient beau se prendre le chou, le trio restait plus complice que jamais. Avant de la ranger, ils jetèrent un œil une nouvelle fois à la page blanche au milieu de laquelle trônait un dessin.

“Le projet”, ce mot emmenait loin Sky qui avait tout mis de côté, dont les idées de folles de Laure. Pourtant, toutes ses pensées se dirigeaient vers le souvenir de sa nuit avec Kimi.

***

Tous les deux couchés dans le lit, Kimi avait regagné sa place. Leurs corps et visages se faisaient face. Elle ne savait pas quoi penser de la tristesse qui se dégageait du sien. S’il ne voulait pas qu’elle arrive, cette fille devait être trés importante pour lui ou du moins, lui poser un grand souci. De ne l’avoir jamais vu aussi troublé, Kimi devint nerveuse. Au moins, elle avait réussi à s’écarter du baiser, mais alors, qu’est-ce qu’elle faisait encore là ?

Elle voulait une réponse :

  • Pourquoi… ? C’est ton ex...ou un truc du genre, c’est ça ?
  • Si seulement, lâcha-t-il sans réfléchir. Non... à priori, Jena, c’est… ma future femme.

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