Chapitre 45 : La frime.

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John-Eric m’encouragerait à le faire.

L’index replié au bord des lèvres, Blear tournoyait au milieu du couloir, le tissu trop long de son pantalon de pyjama frictionnant le sol. Faire les cent pas ne lui ressemblait pas, car la Richess se voyait rarement dépassée par des événements. Elle n’avait pas non plus pour habitude de céder aux pensées et aux envies folles qui de temps à autre fleurissaient dans son esprit. Son tempérament n’avait rien de tel.

Blear rangea ses mains de part et d'autre de ses coudes, dans une vaine tentative de chasser le stress. Elle soupira, ses traits transpirant l’anxiété, et l’estomac noué. Lourdement, elle replaça sa chevelure qui formait de grandes ondulations de chaque côté de ses épaules. Récemment, Blear avait été chez le coiffeur. Dieu ce qu'elle s'était sentie bête face au miroir, constatant qu’elle se retrouvait dans le salon avec l’espoir de balayer sa peine. Une vraie femme divorcée. Elle avait décidé de garder quelque chose d’assez long, une coupe qui rafraîchissait son visage. Le jour J, le reflet lui avait rappelé son teint de porcelaine. De son regard clair, elle s'admira. Blear fut rassurée de se trouver encore jolie femme. Les années de dur labeur ne l'avaient pas obligé à dépérir. Par contre, la notion de courage chez elle était encore à revoir.

Après trois autres petits tours, où elle trépignait de plus en plus d’impatience, elle serra les poings, et s’avança d’un pas ferme.

  • Madame ?

Mauvais timing. Elle tomba nez à nez avec Charles qui s’apprêtait à avancer avec son chariot à linge. Le vieil homme avait demandé cette disposition en vue de son âge et son envie de continuer à faire briller la demeure des Makes. Blear leva son index en l’air et ravala ses lèvres.

  • Charles ! s’exclama-t-elle d’une voix criarde.

Le grand sourire carré qu’elle lui offrit parut extrêmement suspect à ce dernier. Il nourrit chez lui une esquisse, à peine visible, mais parsemée de malice. Il serait sans doute le prochain à avoir un tableau à son effigie pour son air mystérieux.

  • Que faites-vous ? l’interrogea-t-il de sa voix rauque et enjouée qui alarma Blear.
  • Oh, eh bien… Je, oui… Je voulais…

Charles contint sa douce envie de rigoler de la femme qu’il préférait en ce bas monde. Il la respectait trop, mais ce petit brin de naïveté, qui allait sans doute de pair avec la perte de ses repères, l’attendrissait. L’homme était doté de bon sens. Il n’y avait pas mille raisons pour qu’elle se soit rendue à cet endroit précis de la maison. Avec diligence, il arrangea son chariot, avant de poursuivre sa route. Tel un maquereau, Blear le suivit du regard, tandis qu’il gardait le menton haut et les sourcils surélevés par la joie.

  • Je vous laisse, chantonna-t-il. Si vous avez besoin… Je ne suis pas loin.

Un hochement de tête, puis il disparut au coin du couloir. La dame de maison frissonna, et se mit à gigoter tel un asticot, gênée par sa propre attitude. Qu’est-ce qui lui prenait ! Après tout, si elle voulait prendre son fils en tête-à-tête, elle en avait tous les droits. Mais quelle idée, quelle idée ! Le tout en roulant des yeux, Blear toqua un peu trop fort à la porte. Depuis l’autre côté, elle comprit la surprise de Sky à la manière dont il lui répondit vivement. Elle le trouva assis à son bureau. Il y avait un peu de fouillis devant lui, son ordinateur allumé sur le côté. Sky décocha un simple battement de cils, un écouteur en main, quand il la vit passer sa tête.

Vu sa réaction, Blear se dégonfla instantanément :

  • … Tu es occupé, déclara-t-elle en prenant du recul.
  • Non. Ça va, répondit-il d’un ton plutôt las, en ramenant ses feuilles des cours ensemble.
  • Oh.

Sky lui jeta un coup d'œil rapide. Il avait les cheveux en pétard et des cernes naissantes. Sous cet angle, il ressemblait à son père, à John, lorsqu’il veillait tard sur des travaux. Elle devait faire le deuil de ces moments.

  • Tu as beaucoup de devoirs… ? se décida-t-elle à faire la conversation et en s’avançant à peine.
  • … Hum, dit-il en se grattant le dessous de la mâchoire. Oui, mais j’ai déjà fini quelques-unes de mes prépas tout à l’heure. J’avais deux heures d’étude. Sinon, j’ai un devoir un peu plus conséquent en histoire.

C’était bien une des premières fois que Sky se montrait aussi ouvert, tant dans sa posture que dans le ton qu’il employa. Il avait reculé dans sa chaise à roulette et parcourait ses feuilles l’une après l’autre. Inconsciemment, Blear s’était rapprochée, ce qui lui valut un avertissement depuis ses yeux foudroyants. Ce comportement agaçait Sky. La manière dont elle avait allongé le cou pour mieux prendre connaissance de ses cours. Il finit par lui tendre. Assez étonnée, Blear les réceptionna tel un trésor, puis les parcourut.

  • C’est bien. Tu as l’air d’avoir bien fait ça, le félicita-t-elle en lui rendant son dû, un léger sourire s’invitant à la discussion.
  • Ouais, fit-il en jouant de son nez, histoire de se la péter un peu, autrement à quoi bon être doué dans les études.

Le temps d’une longue seconde, ils se regardèrent dans le blanc des yeux, un peu bêtes. Que voulait-elle ? Il s’étonna de vouloir savoir, comme du fait de l’avoir laissé entrer. Cela faisait des années qu’il la rejetait, mais ces derniers temps… C’était agaçant d’y penser. Cette fois, il n’avait tout simplement pas eu la force, ni l’envie, bien qu’il regrettait quelque peu cette situation qui le plongeait dans l’inconfort. La fatigue de ses combats incessants pesait sur ses épaules.

Il espérait au moins briser ce silence :

  • Et sinon… ? Tu voulais… ?

Finir ses phrases lui demandait un effort monumental. Après toutes ces années de communication coupée, comment faire ? Il ne savait même pas s’il souhaitait que leur relation s’améliore.

Il pouvait au moins l’écouter, mais fallait-il encore qu’elle y arrive :

  • … Je voudrais…

L’épreuve était réciproque, la première pour Blear ayant été d’entrer dans sa chambre. Maintenant, qu’elle y était, elle perdait confiance. Ses épaules s’affaissèrent en même temps que son regard. Le fait qu’il lui laisse une porte ouverte - et elle en avait rêvé - la déstabilisait. Elle se lançait quand un détail l’interpella.

  • Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-elle en s’arrêtant sur l’écran de son ordinateur portable. Vous préparez un événement avec l’école ?
  • Ah… Oui, acquiesça-t-il en se retournant dessus.

Il se vit obligé d’en raconter plus quand elle lui lança un regard interrogateur et intéressé.

  • Avec les délégués, on s’occupe d’une soirée et on réfléchit à un événement pour la fin d’année. Un spectacle…
  • … Tu es délégué ?

Comment pouvait-il se vexer qu’elle ne soit pas au courant, s’il n’avait rien dit lui-même ? Le divorce ne lui en avait pas laissé le temps.

Il se figea.

  • Je suis le président cette année, annonça-t-il d’un ton sérieux.
  • C’est vrai ?

Les yeux de Blear s’illuminèrent.

S’il y avait eu une deuxième chaise, elle aurait pris place.

  • Je ne savais pas. C’est super ! Tu sais… J’ai moi-même été présidente des délégués deux années de suite, ça me replonge en arrière, tiens…

Elle s’arrêta de parler quand elle vit Sky l’observer longuement. Il savait. Bien sûr qu’il était au courant que sa mère avait été elle-même présidente. Cependant, il ne le releva pas. Blear devint timide pour avoir laissé sa nostalgie prendre le dessus. La pudeur restait.

  • Est-ce que ça se passe bien ?
  • Oui…

Son ton lui mit la puce à l’oreille.

  • Non ?

Quelque chose en Sky bouillonna. Il n’avait pas envie de se confier à sa mère, mais les mots sortaient tout seuls.

  • Je suis le président et Kimi, la sous-déléguée.

Cette simple explication lui fit louper un battement de cœur, pour tellement de raisons diverses. Mais peu importe ces raisons, le fait que les liens entre sa famille et celle de Dossan se resserraient lui sautait de plus en plus aux yeux.

  • Ça ne se passe pas bien avec elle ?
  • … C’est qu'on ne s'entend pas à propos de tout. La soirée, ça va, on a commencé à créer un comité de fête et les copains ont de bonnes idées.

Il faisait référence à tout le groupe de Richess, mais principalement à ceux qui avaient déjà été délégués dans le passé. Blear attendait la suite, cachant ses palpitations et sa joie, provoquées par le simple fait qu’il lui parlait plus ou moins normalement.

  • Elle a même voulu arrêter d'être déléguée, expliqua-t-il avant de marquer un temps, car il pensa en dire trop.
  • Pourquoi donc… ?

Inconsciemment, Sky bloqua, et son torse se souleva.

  • Je ne sais pas, mentit-il. Puis, finalement, c’est bon, mais… Il fallait qu’on se concerte pour organiser les événements sur l’année et le truc, c’est qu’elle tient absolument à impliquer les élèves de Gordon dans le spectacle.
  • C’est… un problème ? l’interrogea sincèrement Blear.
  • Non, dit-il d’un ton pensif, son nez se retroussant ensuite.

Sky plongea loin dans ses pensées. En effet, une réunion des délégués avait eu lieu pour discuter de la soirée, puis l’idée d’un spectacle après les examens de Noël était née. Ce serait le moment pour l’école de faire une première porte-ouverte autour de décorations, de chocolat et de vin chaud. Le reste était à réfléchir. Peu importe la tension entre les deux, ils mirent leurs différends de côté pour ce temps.

Néanmoins, une dispute avait failli éclater quand Kimi déclara aux autres délégués avoir la meilleure personne sous la main pour organiser un spectacle. La simple pensée que cela puisse être Ulys enragea le nouveau président. Son estomac eut le temps de se retourner dix fois avant qu'il ne réussisse à lui poser la question :

  • Tu penses à qui ? demanda-t-il en contrôlant tant bien que mal les traits qui pouvaient le trahir.

Il eut droit à un regard qui ne relevait aucune once de joie de la part de Kimi : “ À Tiger.” Le dit avait apparemment des capacités dont il ne fallait pas douter.

Sky revint à la réalité :

  • Non. Ce n’est pas un problème, répéta-t-il, tandis que sa mère le scrutait.

Cette dernière vit que quelque chose le taraudait. Si cela avait un lien avec Kimi… Peut-être qu’elle avait eu raison de toquer à sa porte. Elle prit une grande inspiration et déplaça sa chevelure, signe de son anxiété.

  • J’aimerais… - elle hésita -... pouvoir te parler facilement, mais…
  • Tu n’as qu’à parler, rétorqua-t-il vivement, en sourcillant.

Il n’était pas prêt à avoir une discussion sérieuse. Sky essaya de passer au-dessus en la forçant. Elle le vit plutôt comme une opportunité à saisir.

  • Je sais que c’est un sujet sensible, mais je voulais te parler de Jena.
  • Pourquoi ? demanda-t-il avec un peu de recul, cependant, plutôt calmement.
  • C’est… la prétendante que tes grands-parents ont choisi. J’ai bien conscience des sentiments qui peuvent t’ennuyer à ce propos.

Elle l’observa incliner la tête doucement sur le côté et croiser les bras.

Sky fouilla son regard en plissant le sien.

  • Que ce soit ton père, car il est impuissant face à cette situation, ou moi-même, nous avons tous intégré le fait qu’elle soit ta prétendante, car quand le moment viendra, ce sera elle la mieux placée et toutes ces années nous l’ont prouvé. Jena est… Parfaite. Cependant, vu ce qu’il s’est passé entre ton père et moi… Le divorce… Je voudrais…
  • Tu voudrais quoi ? lui ôta-t-il les mots de la bouche. Tu as une solution à proposer, peut-être ?

Quelque part, Blear espéra qu’Eglantine arrive à ses fins. Son envie de dire à son fils qu’il n’était pas obligé de se marier à Jena reposait sur du vide. Elle vit ce dernier se plonger dans la négation, se redresser dans son siège et chipoter à un stylo.

  • Tu n’as pas de solution. Donc, ne me donne pas d’espoir.

Cela voulait-il dire que s’il y en avait, il en profiterait ? Avec qui ? Cette pensée la tortura, mais le fait de voir Sky s’adoucir soudainement, l’apaisa à son tour.

  • Tu sais, avec Jena, on ne s’entend pas si mal.

Leurs regards se croisèrent.

Il avait l’air sincère.

  • En fait, on ne s’est jamais mal entendu. C’est une chouette fille.
  • Son arrivée s’est bien déroulée ? demanda-t-elle en lui envoyant un sourire compatissant.
  • Plutôt, dit-il en y repensant.
  • … Est-ce que vous avez discuté tous les deux ?
  • Oui. Plus d’une fois, souffla-t-il, lisant ensuite qu’elle voulait en savoir plus. Et d’ailleurs, on va au cinéma la semaine prochaine.
  • Pour… ?
  • Nous verrons, coupa-t-il court.
  • Je vois, acquiesça-t-elle, comprenant la manière dont ils avaient décidé de gérer cette obligation.

Elle espérait juste qu’il ne se forçait pas, car Blear était la mieux placée pour comprendre ce que ça faisait de sortir avec quelqu’un que l’on apprécie, mais pas dont on était fou amoureux. Il s’agissait du choix par compromis…

  • Alors, c’est pour ça ?
  • De quoi ? sortit-elle de ses pensées.
  • Que tu as invité Leroy à venir à la maison ?
  • C’est-à-dire ? l’interrogea-t-elle en retour.
  • Pour montrer à Lysen que c’est ok ? Ok, de sortir avec quelqu’un qui ne fait pas partie d’une bonne famille ? Mais si c’est ça, c’est inutile. Elle n’est de toute façon pas soumise aux lois…
  • Ce n’est pas pour ça. Je voulais juste…

Blear devint soudainement embarrassée.

  • … Faire un pas vers vous.

Que ce soit effectivement en proposant à Lysen d'inviter son petit-ami, ou en expliquant à Sky qu’elle n’avait pas souhaité son union avec Jena, elle avait souhaité montrer à ses enfants qu’elle acceptait et les comprenaient. La venue de ce dernier la tracassait en arrière-plan. Quand elle remarqua l’étonnement de son fils, Blear se décida à lui accorder du répit en quittant sa chambre. Juste avant, elle se tenta de déposer le bout de ses doigts sur son épaule.

Ce contact, non rejeté par Sky, perturba ce dernier.

Il grimaça.

L’avait-elle invité uniquement pour cette raison ?

***

  • Aaah ! Enfin à la maison !

Les cheveux trempés par la pluie battante du deuxième mois d’automne, Dossan lâcha plusieurs sacs au sol pour se débarrasser directement de sa veste. Il s’entêta ensuite à déplacer toutes les affaires vers le salon, en utilisant son dos pour ouvrir la porte du hall. Leroy secoua la tête tel un animal, lui aussi, chargé. Comme s’il venait de prendre le courant de l’électricité statique Leroy colla sa paume à son oreille, une vive douleur la traversant. Il eut un regard noir pour Dossan quand ce dernier se moqua gentiment :

  • Ah ça ! Tu l’as voulu, ne vient pas te plaindre !

Le chaton grommela dans ses dents, puis sourit à son père. Il ne lui en voulait pas vraiment, et puis, il lui avait donné son accord.

  • Kimiii !! On est rentrés !
  • Pourquoi tu l’appelles ? râla Leroy qui ne lui avait toujours pas pardonné.
  • Arrête un peu ton boudin, dit-il en déposant les sacs sur la table du salon. Je vois bien que ça va mieux vous deux.

Il était difficile pour les frères et sœurs, si unis, de continuer à rester en conflit, malgré la hauteur de la trahison.

  • Quand tu iras chez Lysen, il ne faudra pas que tu oublies de mettre ta pommade cicatrisante, fit Dossan en sortant plusieurs produits. Si tu ne désinfectes pas correctement…
  • Je sais, ça risque de s’infecter.

Le pas lourd de Kimi, suivi du bruit de ses pantoufles, fit retourner les garçons instinctivement. Elle traînait de la patte, même dans l’escalier. Leroy ne voulut pas lui donner d’attention, mais…

  • Tu viens seulement de te lever ? lui demanda Dossan, en découvrant ses yeux collés et sa chevelure emmêlée dans un chignon.
  • Hum ? Ouais, mais… Il n’est que onze heure et demi, bougonna-t-elle dans ses dents.
  • Tu te lèves plus tôt d’habitude, alors…
  • Bah, c’est encore le matin.
  • … Okkk… fit Dossan en regardant ailleurs.
  • Quoi ? prit-elle la mouche.

Il ne lui en fallait pas plus pour comprendre qu’elle s’était levée du mauvais pied. Bien qu’il fut un temps où sa petite protégée fut plus farouche, cette période lui manquait. Dix-sept-ans ou l’âge où les ados ne s’enjouaient plus de rien, à part ce qui les intéressaient. Elle devenait maussade de jour en jour, mais il y avait quelque chose d’autre, comme un énorme poids sur ses épaules, qui la poussait à marcher voûter et à ne trouver aucun plaisir dans son petit-déjeuner. La voir amener ses céréales à sa bouche, sans apporter une once d’intérêt pour le shopping qu’ils avaient fait de bon matin, lui fit mal au cœur. Il voulait la voir sourire.

  • Tu as vu ? l’interpella-t-il en montrant Leroy du doigt.
  • … Quoi ? ressortit-elle, à croire que c’était devenu son mot préféré.
  • Ses piercings.

Plutôt satisfait du résultat, le concerné dégagea les mèches autour de son oreille pour lui montrer l’anneau et les deux boules métallisées qui ornaient son cartilage. Il y avait longtemps qu’elle n’avait plus vu le chat sourire aussi fièrement.

  • C’est cool, répondit-elle, sans enthousiasme. Ouais, ça te va bien. Tu t’es inspiré d’Ulys ?
  • He, arrête. Je suis unique.
  • Pfrrr, recracha-t-elle son lait dans son bol.

Kimi ensoleilla brièvement la maison de son rire. Avec Leroy, ils ne pouvaient se détester. Tout redevint sombre au moment où elle s’intéressa aux vêtements qu’il avait achetés.

  • J’ai trouvé une chemise à carreaux, lui dit-il en sortant l’habit. Je vais la mettre avec un t-shirt blanc en-dessous, ça va rendre bien. Deux jeans, aussi…

Il était tout excité de lui montrer ses trouvailles, alors qu’elle se rappelait que Charles venait le chercher pour midi.

  • Et tu ferais mieux de te changer tout de suite, si tu veux être bien apprêté ! s’exclama Dossan qui le chassa gentiment.
  • Il arrive bientôt alors, réfléchit Kimi à haute voix.
  • … Oui… répondit Leroy qui se calma.
  • Ah, amuse-toi bien, et…

“N’embête pas Sky”, eut-elle envie de dire.

  • Frime bien ! dit-elle à la place, le froncement au-dessus de son nez ne pouvant tromper ni Leroy, ni Dossan.

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