LE DÉBUT D'UNE FIN

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C’était une voix inconnue.

Je rouvre lentement les yeux, m'habituant peu à peu à la lumière vive de la pièce. À mesure que ma vue se clarifie, je me rends compte que je suis allongée sur un lit, entourée de machines et de tubes.

Je sens une douleur lancinante dans ma tête, mais je parviens à articuler :

- Qui êtes-vous ? Et où suis-je ?

La voix masculine qui m'a annoncé que j'étais vivante répond :

- Je suis le docteur Lee. Vous êtes à l'hôpital général de la ville.

Docteur Lee ? Hôpital ? Je n'avais aucune idée que l'hôpital de la ville était semblable à cela.

Pour une fille "comme moi" les herbes médicinales étaient outils de seule médecine.

Alors, je devrais juste être chanceuse que quelqu'un m'est fait transporter jusqu'ici ? Un détail m'échappe cependant, comment est-ce que...

Sa voix roque me fit sortir de mes pensées.

- Je vais donc chercher les résultats de l'analyse, si tout va bien, vous pourrez rejoindre sortir d'ici 24 heures.

Et sur ceux, sans réponse de ma part, il s'éclipsa de la chambre

- shadowpalace ? On dirait un nom de sorcier, me dis-je, à moi-même

La porte à peine refermée, j'étais déjà relevée, j'admirai la pièce, j'étais vêtu d'une robe bleue qui sentait la lavande.

Je pose un pied puis un autre au sol, c'était particulièrement froid.

Quelque chose n'allait vraiment pas, pourquoi le rideau était fermé ? Je pouvais pourtant ressentir la chaleur extérieure.

Au moment de relever l'entièreté de mon corps, je sentis une vive douleur au niveau de mon bras, ce n'est qu’après que je me rendis compte que des aiguilles étaient DANS mon corps, mon cœur loupa un battement, mais je m'efforçai de fermer ma bouche pour ne pas hurler.

OK, Lulama ne crie pas, je fis le tour du lit et transporte avec moi le grand bâton auxquels étaient reliés les fils.

Je m'avance donc lentement, surprise de la faiblesse de mon corps.

J'ouvre les rideaux de ma chambre d'hôpital, prête à contempler les paysages familiers de la ville, je n'y suis venue qu'une fois, mais mes souvenirs sont plutôt bien conservés.

Que nenni, à la place de la "ville", je suis accueillie par une vue totalement différente : des longs bâtiments, assez moderne, des rues bondées et des enseignes écrites dans une langue inconnue. C'est alors que je réalise que je ne suis plus chez moi.

La confusion et la peur m'envahissent, alors que je me demande comment j'ai atterri ici.

Une question resurgit, Le médecin, comment savait-il que je comprenais sa langue, C'était le même langage que m'avait appris maman sans jamais pourtant m'obliger à en faire usage.

Elle insistait pour que je dise correctement les mots. À force, c'est devenu comme ma deuxième langue.

Tout est flou, Mes parents sont morts et maintenant, je suis ici : je ne peux me souvenir de ce qui s'est passé avant mon hospitalisation.

L'intervalle entre les deux événements était...... vide ?

Prise de panique, je m'agite et cherche des réponses à mes questions tout autour de moi, mais il n'y a rien dans la chambre d'hôpital qui puisse m'aider à comprendre.

La seule chose à faire est de sortir de l'hôpital, retrouver le carnet de maman et me réveiller de ce cauchemar.

Je sors de la chambre en chancelant, encore sous le choc de cette découverte, mon cœur ne veut cesser de battre et j'ai la sensation de ne pas toucher le sol.

Je traverse le couloir désert à la recherche d'une issue. Les murs blancs et froids de cet endroit me donnent la chair de poule.

Je croise quelques dames, mais elles semblent toutes trop occupées pour m'adresser la parole.

Je me retrouve devant une porte avec un panneau. Je pousse la poignée, mais elle est verrouillée.

Je me retourne, cherchant une autre issue. Mes yeux se posent sur une fenêtre au bout du couloir. Elle est ouverte, mais il y a un grillage de sécurité. Je m'approche et regarde en bas. Il y a une petite cour entourée de hauts murs.

Je décide de tenter ma chance et de sortir par cette fenêtre.

Je me hisse sur le rebord, prends une grande inspiration et saute.

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