ET REBELOTTE

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Et tombe lourdement sur le sol de la cour, mais je parviens à me relever malgré la douleur qui me parcourt tout le corps. Je regarde autour de moi, cherchant un moyen de m'échapper de cet endroit inconnu.

C'est alors que j'entends des pas derrière moi. Je me retourne et vois deux hommes, le sourire aux lèvres, qui s'approche de moi.

Je ne sais pas qui ils sont, ni pourquoi leur regard semble si persistant mais je ne veux en aucun cas qu'il me rattrape.

Je fais un pas en arriere et me mets a courir à pleine vitesse, mes pieds écrasant l'herbe mouillée de ce jardin

Je courais à en perdre haleine, avec les deux membres du personnel qui me poursuivaient. Je ne savais pas ce qu'ils voulaient, mais je ne voulais pas rester pour le découvrir.

"Arrêtez-vous ! Nous devons vous parler !" cria l'un d'eux derrière moi.

Je ne me retournais pas, je continuais de courir et de chercher une sortie. J'avais peur, très peur, et cela se lisait dans mes yeux.

"Je ne veux pas vous parler ! Laissez-moi partir !", répondis-je en me retournant pour leur faire face.

Les deux membres me rattrapèrent et me saisirent par les bras, m'empêchant de m'enfuir.

"Calmez-vous, mademoiselle. Nous ne voulons pas vous faire de mal, nous devons simplement discuter avec vous", dit le premier.

"Je ne veux rien discuter avec vous ! Lâchez-moi !", hurlai-je en me débattant.

Mais ces gorilles ne lâchaient pas prise, ils étaient déterminés à me ramener à ma chambre d'hôpital.

"Mademoiselle, nous comprenons que vous soyez bouleversée, mais vous ne pouvez pas partir comme ça. Vous avez besoin de soins", dit l'autre.

"Je n'ai pas besoin de vos soins ! Lâchez-moi !" criai-je en essayant de me libérer.

Les membres du personnel commencèrent à perdre patience devant mon attitude agressive et resserrèrent leur emprise sur moi.

La situation devenait de plus en plus tendue et la dispute semblait sur le point...

Aie, quelle est cette douleur que je ressens à nouveau et pourquoi ce bip-bip synchronisé ne voulaient t'il cesser.

Je suis assise sur mon lit d'hôpital à nouveau, essayant de rassembler mes souvenirs, mais rien ne me vient à l'esprit. Soudain, la porte s'ouvre, et une femme entre dans la pièce. Elle est élégamment vêtue, mais je ne la reconnais pas.

"Bonjour, comment vous sentez-vous ?" me demande-t-elle avec un sourire forcé.

"Je ne sais pas," répondis-je, perplexe.

Elle s'approche de moi et me regarde dans les yeux. "Je suis votre tante, Lulama."

Ma tante ? Je ne savais même pas que j'avais une tante. "Je suis désolée, je ne me souviens pas de vous."

Elle soupire et s'assoit à côté de moi.

"Je sais que c'est difficile à comprendre, mais vos parents sont morts, et j'ai été nommée votre tutrice légale. Je suis venue vous chercher pour que vous puissiez vivre avec moi."

Je suis choquée. Mama avait une sœur ? Je ne me souviens pas de cette partie de l'histoire .

"Comment avez vous su ? Pourquoi je ne vous ai jamais vu auparavant ? Ou sont mes affaires ? Ou somme nous ? Pourquoi m'avoir emmener ici ? Répondez hurlais-je à bout de nerf.

Elle hésite un instant, puis répond : "Un accident de voiture. C'était très tragique, je t'expliquerai tout plus tard mais en attendant épargne moi toutes ces questions veux tu."

"Je sais que c'est difficile" poursuit t'elle mais il faut que vous veniez avec moi maintenant," dit-elle en se levant.

Je reste assise hésitante, elle se retourna et je vis une lueur d'agacement dans son regard

"Vous venez" ?

Je la suis hors de la chambre d'hôpital, toujours incertaine de ce qui se passe. Nous marchons jusqu'à une voiture garée devant l'hôpital. Elle ouvre la porte arrière et me demande de monter.

"Où allons-nous ?" demandai-je en m'asseyant.

"Chez moi. Vous allez vivre avec moi maintenant," répondit-elle.

Je suis prise de panique. Je ne veux pas vivre avec une étrangère. "Je veux retourner chez moi," dis-je, en larmes.

"Il n'y a plus de chez vous maintenant, Lulama," dit-elle d'une voix ferme. "Vous devez venir avec moi."

Je suis bouleversée, mais je n'ai pas le choix. Nous roulons pendant un certain temps, puis la voiture s'arrête devant une grande tour en verre. Elle m'emmène à l'intérieur et nous montons dans un ascenseur.

Nous arrivons finalement à un étage où une femme nous accueille. Elle me regarde de haut en bas, et je sens qu'elle me juge. "Qui est-elle ?" demanda-t-elle.

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