PART 2
Il s'est avancé vers moi avec un sourire en coin, ses yeux brillant d'une lueur.
"Eh bien, que se passe-t-il ici ?" A-t-il dit, sa voix profonde résonnant dans l'espace clos de l'ascenseur.
Je me suis sentie prise sous son regard, et ai reculé instinctivement, cherchant une échappatoire. Mais il a avancé vers moi, son parfum enivrant remplissant mes sens. Cette scène me rappelait de mauvais souvenirs, des souvenirs enfouis au plus profond de mon être. Des souvenirs qui ne devaient plus jamais refaire surface.
"Vous êtes nouvelle ici, n'est-ce pas ?" A-t-il murmuré
Même avec la distance qui nous séparait je sentis son souffle mentholé jusque sous mes narines. Je n'avais jamais vue autant de personnes blanches en un si court lapse de temps et celui ci était particulièrement beau, mais l'aura qu'il dégageait était surprenante ce qui me ramena à la réalité.
"Je ne vous ai jamais vue auparavant." continua t'il tout en fixant mes pieds. "Peux-t-on savoir ce qu'une personne comme vous, fait dans cette tour privée ?" A votre tenue, je pourrais croire que vous vous étes enfuie d'un hôpital psychiatrique".
"Un hôpital psychiatrique" Dis-je en le regardant dans les yeux, qu’est ce que c'est ?
J'ai senti mon cœur s'emballer alors qu'il me fixait intensément, son charisme et son assurance me laissant sans voix.
J'étais figée sur place, incapable de bouger, tandis que cet homme me regardait avec une expression indéchiffrable. Je pouvais sentir son regard intense sur moi, et cela me donnait l'impression d'être nu devant lui. ca commence a bien faire !
"Si c'est une photo de moi que vous voulez demander le directement mais cessez de vous comporter aussi vulgairement".
"Et merde".
Pourquoi est ce que j'ai dit cela, Je me suis surprise à parler plus fort que prévus et voila que j'agravait mon cas, misère, pourquoi cet ascenseur ne voulais t'il pas bouger.
Il ne répondit rien pourtant et seules nos respirations faisaient office de discussion.
Lorsque j'ai levé les yeux vers lui (l'ambiance devenait très clairement plus que bizarre) j'ai été frappée de nouveau par son regard intense. Il était beaucoup plus proche que ce que je ne pensais. Ses cheveux noirs de jais étaient soigneusement coiffés en arrière, dévoilant son visage angulaire et ses traits ciselés.
Je sentais mon cœur reprendre de plus belle, mais je me forçais à garder mon calme et à soutenir son regard.
Il finit par briser le silence. "Qui êtes-vous ?" demanda-t-il d'un ton froid et dur.
Je pris une profonde inspiration et répondis d'une voix ferme, bien que tremblante : "Je suis Lulama, la nièce de la nouvelle servante du penthouse."
Comme si je venais de lui révéler un secret, il reprit une expression assurée :
"Oh pourquoi ne m'en étais-je pas rendue compte ?"
Me connaissait-il ?
"Alors, la petite orpheline a l'air un peu perdue dans cette tour, n'est-ce pas ?" Dit-il d'un ton méprisant.
Je me raidis, me sentant à la fois en colère et humiliée. "Je ne suis pas perdue, si vous utilisez seulement rien qu'un quart de votre cerveau, alors vous ne sortiriez pas de telle absurdité " répliquai-je d'un ton sec.
Sur ce je me retournais et repris l'entreprise de refaire démarrer cette boite de fer
Il se rapprocha de moi, et son regard devint plus intense. "Oh vraiment ? Et qu'est-ce que vous pouvez bien faire ici ? Nettoyer les toilettes ?" dit-il avec un sourire moqueur.
Je serrai les poings, essayant de ne pas me laisser submerger par la colère. "Je suis ici avec ma tante," dis-je d'un ton ferme. "Et je ne nettoie pas les toilettes, merci bien.
Je pouvais deviner son regard perplexe derrière mon dos mais malgré ma grande assurance je n'osais me retourner, Je dis tout ce qui me passe par la tête mais par la suite je n'assume jamais.
Maman pourquoi ma tu laissé ici, pourquoi ne ma tu pas emmener avec toi.
"C'est dangereux de se perdre ici, tu sais," murmura-t-il, avant de se pencher encore plus près de moi. "Tu ne sais jamais sur qui tu pourrais tomber."
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