L'HOMME
Je sentis son souffle caresser mon cou, et je me raidis instantanément. Que faisait-il ? Pourquoi se comportait-il ainsi ? Mon cerveau me criait de partir, de fuir, mais mon corps ne semblait pas vouloir obéir.
Avec la rapidité d'un escargot je finis par lui faire face directement, OUI il était beau je le confirme.
- Vous avez de la chance que je sois en train de me retenir, sinon je vous aurais déjà frappé en plein visage, lui répondis-je, en le fixant droit dans les yeux.
Il me regarda avec surprise, comme s'il n'était pas habitué à ce qu'on lui parle de cette manière. Mais il retrouva rapidement son arrogance habituelle.
- J’ai le pouvoir de vous faire vivre un enfer si ça me chante.
Je riais doucement.
- Vous avez beau être une personne importante, vous n'avez aucun pouvoir sur moi. Je ne suis pas ici par choix, et je suis prête à tout pour retrouver ma liberté.
L'ascenseur s'arrêta soudainement, nous plongeant dans l'obscurité. Je retins ma respiration, mais la tête arrogante à mes côtés ne semblai pas paniquer, sans broncher un mot il tâtonna jusqu'à la touche de l'ascenseur composa une série de numéros avant de lâcher un grognement et retourner a sa place
Que devais je faire, mon cœur recommençait a tambouriner mais ce n'était pas à cause de la présence de cet homme, je me laissais tomber au sol tout en essayant de contrôler ma respiration qui se fessait plus rapide
Des souvenirs de ma mère hurlant mon nom refirent surface, J'étais figé au sol le cœur battant la chamade. La lumière avait clignoté une fois, puis tout s'était éteint, me laissant dans le noir total. Je sentais mes mains devenir moites et mes genoux flageoler.
C’est alors que j'ai entendu sa voix, . "Tout va bien ?", demanda-t-il.
L'arrogance habituelle avait laissé place à un calme impressionnant. Je me suis forcée à répondre, même si ma voix tremblait.
- Je ne suis pas très à l'aise dans le noir.
Je l'ai entendu soupirer, un soupir qui m'a semblé impatient.
- Vous devriez vous calmer. Nous sortirons bientôt d'ici.
Mes fesses vont finir par être frigorifier la
- Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi l'ascenseur s'est-il arrêté ?
Il resoupira avant de poursuivre. "Je suppose que quelque chose a dû mal tourner avec le mécanisme. Nous devons attendre que quelqu'un vienne nous chercher."
Je sentis ma gorge se nouer. Attendre dans l'obscurité me déplaisait mais la présence de cet homme n'arrangeait rien je ne voulais pas lui montrer que j'avais peur mais mon corps n'allait pas tarder à le lui faire comprendre...
- Et si personne ne vient nous chercher? "Combien de temps allons-nous rester coincés ici" ?
- Je ne sais pas me coupa t'il mais il vaut mieux se préparer à être là un moment dit-il agacé avant de se laisser tomber aussi au sol, je sentis la chaleur de son corps près de moi tandis que ma main continuait de trembler.
Je me blottis contre le mur près de moi, essayant de calmer ma respiration et de ne pas penser à toutes les pires choses qui pourraient arriver.
"Tu as peur ?" demanda-t-il d'une voix douce à la fois ironique .
- "Non," "Je n'aime juste pas les espaces clos."
Bien sûr que c'était un mensonge mais je ne comptais pas lui montrer toute ma vulnérabilité. Il reprit.
- Vraiment ? Parce que tu es en train de trembler comme une feuille et ton air dédaigneuse a disparut.
Oui et alors j'avais envie de lui rétorquer mais ma position ne me le permettait vraiment pas pour seule réponse je ne dis rien
- Tu n'as pas à avoir peur,", dit-il d'une voix basse presque sensuel.. "Je suis là avec toi.
- Comment pouvez-vous être si calme ?, ai-je demandé, me sentant un peu insultée par son attitude.
- Il y a peu de choses qui peuvent me faire perdre mon sang-froid, répondit-il avec arrogance. Et puis ce n'est pas la première fois que je me retrouve dans ce genre de situation.
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