L'HOMME-2

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Tout à coup, j'entendis un bruit métallique suivi d'un clic, puis la lumière revint. J'avais l'impression que cela avait duré une éternité, mais en réalité, cela n'avait été que quelques minutes. Le trentenaire me regardait intensément, comme s'il essayait de lire mes pensées.

Je me suis empressée de me détacher de lui, sentant mes joues rougir de gêne.

1-2-3 respire, pff, expiration ET 1-2-3 respire, pff, expiration, je ne devais rien laissé paraître et faire comprendre à mon dégénéré de corps que c'était finit.

Il a alors sorti son téléphone et a composé un numéro.

C'est une blague ? Il pouvait faire cela depuis tout à l'heure et pourtant...

- Oui, c'est Drevan. Nous sommes coincés dans l'ascenseur au sous-sol. Envoie quelqu'un pour nous sortir d'ici, et rapidement je n'ai pas toute la journée a-t-il dit d'un ton calme qui se voulait cependant strict.

Donc c'était Drevan, OK je prends note, je ne dois plus jamais être de près ou de loin à un endroit ou son non resonnera

Finalement, après ce qui semblait être une éternité, la porte de l'ascenseur s'est ouverte et nous avons été secourus par deux techniciens de maintenance, d'âpres ce que j'ai entendu de la bouche du grognon. Il sorti en premier, sans même un regard en arrière, et moi je l'ai suivi, les jambes encore tremblantes.

Je suis sortie de l'ascenseur pour être accueillie par le regard sévère de ma tante, qui avait évidemment été informée de la situation.

- Lulama, tu as besoin de plus de temps pour t'adapter à ce nouvel environnement, me dit t'elle tout en fixant le jeune homme qui continuait son chemin sans meme un regard à ma tante, quelle arrogance.* Une fois loin de son champ de vision elle me traîna jusqu'a un escalier qui mena à une porte.

Elle sortit une clé de sa poche et l'ouvrit, révélant une petite pièce, avec un lit, une armoire, et une plus petite armoire au sol ainsi qu'une fenêtre une autre porte se trouvait a cote du lit

Ma tante referma la porte derrière nous et se tourna vers moi d'un air sévère.

- Je suis très déçue de toi, Lulama. Je fais un effort considérable pour te venir en aide et maintenant je decouve que tu essaies de t'enfuir de nouveau, es tu stupide ou ne comprends tu pas. Elle marqua une légère pause avant de reprendre

- Tu n'as plus personne ma chère, ni père, ni mère. Je suis et reste ta seule famille alors, tache de m'obéir. Si tu ne veux pas qu'une mésaventure ne se passe.

Elle respirait maintenant telle une vache après une course, je ne voulais pas lui manquer de respect bien sur que ca ne devait pas être facile pour elle non plus donc meme si beaucoup de questions me trottaient en tête je ne voulais pas créer plus de problèmes.

Je baissai la tête, honteuse de ma tentative de fuite. Ma tante avait raison, je n'avais nulle part où aller et je ne pouvais pas survivre seule. Mais cela ne signifiait pas que je devais accepter aveuglément tout ce qu'elle me disait.

- Je suis désolée, Je ne voulais causer de tort à personne, mais j'ai besoin de comprendre ce qui se passe et pourquoi je suis ici, expliquai-je d'une voix presque inaudible.

- Tu en sauras plus quand tu seras prête, répondit-elle d'un ton plus calme. Mais pour l'instant, tu dois te reposer et récupérer. Demain, nous aurons beaucoup de choses à discuter.

Elle sortit de la pièce en claquant la porte derrière elle, me laissant seule avec mes pensées et mes inquiétudes. J'allai m'asseoir sur le lit et regardai la fenêtre. Le soleil se couchait lentement, créant des nuances de rouge et d'orange dans le ciel. Je me demandais si je pourrais un jour être libre et vivre ma vie comme je l'entendais.

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Un mois s'était écoulé depuis que j'avais été enfermée dans cette petite chambre. Pendant ce temps, ma tante m'avait fourni des livres et des cahiers pour que je puisse apprendre l'anglais correctement et m'occuper !

Au début, j'étais un peu réticente à apprendre une "nouvelle langue" je comprenais mais ne savais ni, lire ni écrire. J’ai fini par me prendre aux jeux

Ma tante m'a également appris les différences culturelles entre l'Afrique du Sud et les États-Unis.

Elle m'a expliqué que les Américains sont souvent très ponctuels et qu'il est impoli d'arriver en retard à un rendez-vous.

Elle m'a également dit que ces derniers sont plus directs dans leur communication que les Sud-Africains et qu'ils peuvent sembler impolis ou brutaux.

Les pourboires sont attendus dans les restaurants et les gens ne partagent pas toujours leur nourriture. C'était fascinant de découvrir toutes ces différences.

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