Correspondance Avec Darius de Saint-Germain (VIII)

Une minute de lecture

Ma belle Fanny,



Chaque matin, quand je me lève pour aller servir le Capital et enrichir gros hommes fumant cigares et roulant carrosse, mes premières pensées sont toujours pour vous.

Oui, pour vous Fanny, car je vous aime parce que m'avez conquis par votre probité, votre sincérité et votre vérité. Fanny, ne soyez pas jalouse. N'attachez aucun crédit à ces rumeurs sans consistance ni fondement selon lesquelles il y aurait d'autres femmes que vous. Ces femmes n'ont d'existence que numérique.

Je vous aime d'une façon charnelle et non artificielle ou virtuelle.

Fanny, ma petite Fanny. Ne soyez point distante à mon égard. Ne me méprisez point. S'il y a un homme qui puisse porter son amour sur une femme digne d'elle-même c'est bien moi.
J'aime votre probité, votre douceur d’âme, votre justesse d'esprit.
Permettez, de ressentir à votre égard ce qu'aucun homme ressent à l'égard d'une femme. Permettez que puisse se réaliser cette union de deux êtres, vous et moi, l'union de deux êtres qui s'aiment et s'apprécient dans une communion d'esprit et de sentiments à nulle autre pareil.
Est-ce un crime que de vous aimer ?
Suis-je coupable avant même que m'ayez jugé ?
Je veux être le plus heureux des hommes et je ne puis l'être sans la bénédiction de votre âme et l'assentiment de votre cœur.

Votre Darius de saint-germain

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