JE T'AI LONGTEMPS CHERCHEE
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Je t’ai longtemps cherchée, ô vibrante chimère,
Certain que quelque part, en astre radieux,
Un sourire était né pour être - plût aux Dieux -
L’unique vérité de ma trace éphémère.
Je t’ai cru voir parfois dans la perfection
D’une pose, d’un geste ou d’une silhouette,
Ou sous les traits plaisants de cette joliette,
Sœur cadette d’Amour qu’on nomme Affection.
Et puis un jour j’ai su, c’était une évidence,
L’important était dit dès nos premiers regards,
Nous étions assis là, transportés et bavards,
Et nos cœurs enlacés commençaient une danse.
Elle dure depuis, chaque jour, chaque nuit,
Et ce qui n’est pas Nous m’indiffère ou me nuit.
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