LES FEMMES DE L'ETE
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Elles sont de retour, elles sont là, mutines
Et libres fleurs de chair en habit de soleil,
Les femmes de l’été dont le soudain éveil
Anime nos regards de lueurs libertines.
Car les galbes, partout, ne sont que forme pleine
Sous le vêtement fin qui – sans parfois vouloir –
Sait découvrir assez de peau pour émouvoir
Et nous brûler les sens d’une façon certaine.
C’est leur éclosion qui fait cette saison
A la semblance en tout de leur âme brûlante,
Et l’on peut voir aussi, dans leurs yeux, tout au fond,
Quelque chose de vif, une invite insolente :
« Vous qui m’aimez si peu, vous qui m’aimez si mal :
Que n’avez-vous toujours ce regard animal ? »
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