L'ADIEU
Une minute de lecture
Mais voilà que déjà la porte se referme,
Ne laissant que des mots pleins d'un venin amer
Se répandre alentour et dans mon cœur ouvert
Que tu viens de trancher ce soir d’un adieu ferme.
Dans mes draps j’ai trouvé tout un fatras bavard,
Que l'esprit possédé sans cesse je récite,
Des moments rien qu’à nous que la colère invite
Et viennent se flétrir dans un profond cafard.
Lentement je me perds, longuement je m’abîme,
Dans ce mauvais magma qui me brûle et m'opprime.
Mais demain ou plus tard - je dois y croire un peu -
Pour une heure ou toujours, peut-être moins, qu'importe,
Si tu viens pour les mots d'un caressant aveu,
C'est un cœur exaucé qui t'ouvrira la porte.
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