Mardi 25 octobre
Alors c'était juste ça ? Juste quelques mots enjoués puis de nouveau le plongeon ? Et moi, je dois encore attendre. Attendre infiniment, attendre jusqu'à épuiser toutes les larmes de mon corps. C'est tellement simple de faire souffrir quelqu'un si un "pardon" suffit pour oublier. Je fais un pas tremblant, un deuxième, puis un troisième. Et d'un coup, je me mets à reculer. Je fais demi tour et je cours, je ne m'arrête plus, parce que la chute est plus douloureuse que ce simple retour en arrière. Pourtant, le sol se dérobe sous mes pieds. J'ai beau tout faire ; j'ai beau me taire, j'ai beau parler, j'ai beau courir, j'ai beau marcher, rien n'y fait. La fin est toujours la même. Les éclats de mon cœur qui s'éparpillent autour de moi. Je les ramasse, un par un, doucement, je prends mon temps. Et je cherche désespérément une colle assez forte pour qu'ils restent assemblés à jamais...
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