Volage
J’en dis un peu plus sur Pascal et notamment sur son côté un peu “volage”. Cet aspect de la personnalité de Pascal ne manque pas de déplaire à Jean. J'aurais dû y penser mais je pense qu’il a fait le rapprochement avec le comportement qu’a eu Alan.
- Moi : Tu lui en veux toujours ?
- Jean : A qui ?
- Moi : Hé bien à Alan.
- Jean : Un peu, mais on s’est parlé durant les vacances et on a fait la paix.
- Amandine : Ah bon, mais c’est super.
- Moi : Oui c’est super, comment ça s’est passé ?
- Jean : Il s’est excusé et vu qu’on est ami de longue date je lui laisse une chance.
- Moi : Génial.
- Jean : Il va falloir du temps pour que j’oublie sa trahison n'empêche.
- Amandine :Tu ne l’oublieras probablement jamais, il y a une différence très importante entre pardonner et oublier.
- Jean : Oui tu as peut-être raison.
- Amandine : Après, si tu es “rancunier” tu te venges de lui.
- Jean : J’y ai songé mais je ne pense pas.
- Moi taquin : Mais à mon avis, ils sont pas près de faire quoi que ce soit.
- Amandine : Rien n’est moins sûr !
- Moi intéressé par la réponse de mon frère : Jean ?
- Jean amusé : On verra bien, j’ai rien contre, faut voir….
- Moi amusé : Petit cochon va !
- Jean : C’est toi qui dis ça !
- Moi : Bah ouais.
On se taquine ainsi quelques instants, chamailleries de frangins.
- Jean : Je veux une autre anecdote de votre séjour
- Moi : En quel honneur ?
- Jean : Bah on parlait de vous deux à la base et puis ça a dérivé.
- Moi : Et alors ?
- Jean : Et alors je demande un dédommagement !
- Amandine taquine : Jean tu deviens un fin négociateur.
On se marre bien, jusqu’au moment où Jean revient à la charge tentant de glaner quelques confessions. Amandine et moi discutons ouvertement en sa présence et devant l’insistance de Jean, nous tombons finalement d’accord pour lui avouer un peu plus.
Amandine me laisse de nouveau choisir ce que je souhaite lui avouer. J’ai bien du mal à me décider entre les deux idées restantes d’Amandine. Après un moment de réflexion et cédant à l’impatience de Jean, je choisis de lui avouer qu’on a fait l’amour aux côtés d’un autre couple.
Immédiatement Jean part à poser de nombreuses questions. Il s'imagine bien entendu qu’on a fait plus de choses que ce qu’on a réellement expérimenté. Je le calme avant de lui expliquer que nous n’avons pas souhaité aller trop loin dans cette expérimentation et qu’il n’y a pas eu pénétration autre qu’entre les couple existants. Jean m’amuse car il semble déçu qu’on ne l’ait pas fait.
- Moi : Mais tu sais Jean, si l’occasion se présente à toi, sens-toi libre de le faire !
- Amandine : Oui Pierre a raison Jean, rien ne dit que si l’occasion se présentait à nous nous ne voudrions pas le faire. Mais cette première expérience était très suffisante.
Jean comprend tout à fait notre discours je n’en doute pas, il essaye juste de se projeter à notre place. Étant officiellement célibataire, il ne se serait probablement pas gêné pour profiter de la situation. C’est pourquoi il semble si difficile pour lui de croire qu’on n'a pas souhaité aller aussi loin.
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