Sonnerie
Alors qu’on papote nous sommes surpris pas la sonnerie d’un téléphone. C’est celui de Jean, très vite je me dis que Fanny lui a répondu. A voir sa tête j’ai raison et visiblement c’est positif.
- Amandine semblant avoir compris : Alors qu’est ce qu’elle dit?
- Jean légèrement ému : Elle dit qu’elle aussi….
- Moi : Depuis le temps que je te le dis qu’il faut oser.
- Amandine taquine : C’est lui qui dit ça….
- Moi : Rooh oui bon ça va !
- Jean : Oui vous aviez raison.
- Amandine : Espérons que tout aille bien faut aller de l’avant avec elle.
- Moi : Exactement.
- Jean un peu timide : Je sais pas trop comment m’y prendre…
- Amandine : Laisse-toi aller tu verras bien. Essaye de rester toi-même et tu verras sur le moment.
- Jean : Facile à dire.
- Amandine : Je sais. Ce que je peux te conseiller, c'est d'arrêter d’essayer de prévoir quand tu la verras car tu vas juste te prendre la tête et le moment venu, peu de choses se passeront comme tu l'auras imaginé.
- Moi : Pour le coup je confirme !
- Amandine : Profite du moment avec elle et tu verras bien !
- Jean : D’accord, je vais essayer ça.
Bientôt Jean nous recadre de nouveau sur le fait qu’on a dévié sur sa sexualitité plutôt que la nôtre. Avec Amandine, on lui explique que si lui nous pose des questions “intimes” il est bien normal qu’on en fasse autant.
Jean essaye de creuser et tente une nouvelle fois d’obtenir une nouvelle anecdote vécue sur le bateau. Même si on lui avoue qu’il y en aurait potentiellement d’autres ou qu’on pourrait entrer dans le détail de certaines, on refuse de lui dire pour le moment. Jean est certes déçu mais je comprends qu’il compte bien essayer de le découvrir.
- Jean : Si je vous en dis plus de ma sexualité avec Alan, vous me direz ?
- Moi : Je sais tout de cette sexualité !
- Jean déçu : Ah oui…
- Amandine : T’en fais pas...un jour tu sauras….
- Jean : Promis ?
- Amandine : Pour la promesse vois avec Pierre.
- Moi : Pourquoi ?
- Amandine : Bah c’est ton frère, libre à toi de lui promettre de lui dire tout ou non.
- Moi : Oui effectivement, franchement Jean on verra bien ; je veux pas te promettre alors que j’ai aussi envie de garder un peu d’intimité….
- Jean avec un air déçu : Ah ….
- Moi souriant : T’en fais pas Jean ce n’est pas un non ! Juste un "peut-être".
Jean semble comprendre en fin de compte mais je le connais : il aurait aimé tout savoir tout de suite. Il est comme moi, un curieux, et quand on lui dit qu'on lui cache certaines choses, il n’a qu’une envie : les connaîtres.
Annotations