Je m’assieds à côté de lui : ça fait tellement longtemps qu’on n'a pas passé du temps tous les deux. Jean m’avoue très vite qu’il est trop content qu’on l'ait fortement poussé à envoyer un message à Fanny.

- Moi : Moi tu m’as épaté dans ton message, je pensais pas que tu oserais t’exprimer ainsi.

- Jean : Ah oui ?

- Moi : Oui, tu semblais tellement différent! Jamais je n'aurai pu imaginer que tu pourrais écrire ce genre de message.

- Jean : Je ne sais pas trop comment le prendre.

- Moi amusé : C’est un compliment !

- Jean : Ah bin merci…

- Moi amusé : Je sais pas si tu t’en rends compte mais j’ai l’impression que tu as changé durant les vacances.

- Jean : Euh non et en quoi ?

- Moi : Bin je te reconnais plus. Tu ne penses plus qu’au cul.

- Jean amusé : J’en parle moins mais j’y pense toujours.

J’explose de rire, il dit peut-être vrai mais c’est tellement drôle sa façon de réagir. Jean semble réjoui de me voir rire. Il a de quoi être fier d’arriver à me faire rire en ces moments un peu plus compliqués à vivre pour moi.

- Moi : En tout cas, j’espère que vous allez bien sortir ensemble.

- Jean : Bah moi aussi, mais y’a des chances.

- Moi curieux : Ah oui pourquoi ?

- Jean : Apparemment Fanny sera dans un lycée de la même ville.

- Moi amusé : Ah bah bravo.

- Jean : Bah quoi ?

- Moi amusé : Non rien, je comprend mieux pourquoi tu as l’air enjoué.

- Jean souriant : Bah oui c’est cool.

Je suis profondément heureux pour lui. J’espère qu’il trouvera en Fanny la fille qu’il s’est longtemps imaginé. Je lui souhaite aussi de découvrir le corps féminin, lui qui, avant les vacances, souhaitait qu’Amandine se montre nue à lui. En me remémorant ce moment, j’ai le sentiment qu’il n'oserait plus le demander maintenant tant il a changé en quelques jours.

- Jean : N'empêche, j'appréhende vachement le fait de la voir.

- Moi souriant : Ça ne m'étonne pas et c’est normal.

- Jean : Comment tu as fait pour l'embrasser Amandine la première fois toi ?

- Moi souriant plus encore : C’est elle qui m’a embrassé en premier.

- Jean : Sérieux ?

- Moi : Oui oui, je te l'avais pas dit ?

- Jean : Je crois pas, ou alors j’ai oublié.

- Moi : Oui qu’importe après tout.

- Jean : Et comment ça s’est passé ?

- Moi taquin : Très bien merci !

- Jean amusé : T’es con !

- Moi : C’est pas gentil.

- Jean redevenant sérieux : Non mais sérieux !

- Moi : Bah il me semblait t’avoir dit que s’était arrivé lorsqu’on jouait à “Action ou vérité”

- Jean semblant douter de sa mémoire: Ah oui peut-être.