L’alouette allouée
Afin d’alléger une phrase, la logique réclame d’éviter des mots qui l’alourdissent. Mais par quelle logique est-on passé pour donner deux l à alléger et un seul à alourdir ?
Si quelqu’un peut nous expliquer pourquoi les sons résonnent avec deux n dans une caisse de résonance qui n’en contient qu’un, nous pourrions peut-être en raisonner ensemble.
Pourquoi l’abri est-il orphelin du t du verbe abriter, alors que le t de bruit reste solidaire du verbe bruiter ?
On n’écrit pas des bonhommes, mais des bonshommes. Bonhomme, au pluriel ou pas, est un adjectif. Qu’on se le dise !
Le voleur du d du mot « cauchemar » avait-il cauchemardé ?
Le chariot se désespère de comprendre pourquoi ses copines charrette et carriole ont le droit de rouler avec deux r et pas lui.
Après avoir passé le balai puis passé le relais, il prendra le tramway. Nous recherchons les imbéciles avec un l responsables de cette imbécillité avec deux l.
Une table à huit côtés est dite octogonale. Qui a donné un coup de hache à l’adjectif ?
C’était une femme combative, un seul t lui suffisait. Jusqu’au jour où il lui a fallu combattre davantage ; alors elle s’est équipée d’un t supplémentaire.
C’est avec son premier amour qu’il a connu ses premières amours. Mais de là à en conclure qu’en amour le féminin l’emporte quand il est pluriel, c’est exagéré !
Tous les verbes en er sont du premier groupe, sauf un. Allez, vous l’avez sûrement déjà trouvé.
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