Impasse
L’endroit est douillet, cousu, pas pire qu’ailleurs.
La chaleur d’un foyer, l’illusion du bonheur.
besoin d’une amarre, navire en perdition,
besoin d’un amour et de construire une maison.
Au fond de cette impasse, un écrin de verdure,
Au fond de mon impasse, coincée, plus de futur.
Dans la ruelle lointaine, le chant du monde résonne.
Il m’invite et m’appelle, m’attire et puis m’étonne.
Le tumulte du bruit, vivant, pressant, tentant,
Flotte près de mon âme, mais rien ne m'y attend.
Le monde tourne sans attendre et avance sans moi.
Pas de machine arrière, je dois demeurer là.
Je n'crois plus en l'amour qui me berce d'illusions,
Écouter la rue, un monde par procuration.
Le cœur des hommes s'enflamment à l'idée d'une passion.
Le mien n'a plus de flamme et reste à la maison.
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