Maudite
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Elle crie en pleurs et elle se débat,
elle hurle au monde qu’elle a froid.
Ils passent, sans la voir, à côté d’elle
Sans entendre sa supplique, son appel.
Il suffirait de s'arrêter,
Avec son coeur, de l’observer,
Il suffirait d’une parole douce,
Que la lame du chagrin s’émousse.
Pris dans leur palpitante vie
Enveloppés dans les conflits,
Les êtres passent sans savoir
Que profond est son désespoir.
L'amour et le bonheur s’en vont,
L’enferment dans une prison
Où personne ne peut s’évader
Nul ne peut vaincre son passé.
La femme s’épuise et perd confiance
Elle ne croit plus en sa chance
Elle abandonne la vaine lutte
Perdue dans le chaos des brutes.
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