Plaisirs interdits
Une minute de lecture
Mon corps a faim d’une nourriture douce et abstraite
Du matin au soir, j’ai dû me faire discrète,
Attendre encore un bout jusqu'au moment propice
Condamnant l’envie à un terrible supplice.
L’instant tant désiré est enfin arrivé
Enfin seule et libre, je vais pouvoir me gâter
Les ténèbres complices camouflent mon doux péché
Et les draps parfumés viennent ma peau effleurer.
Un téton pincé provoque un subtil soupir
Un doigt joue déjà à faire monter le plaisir
Il voyage, tourne, s’enfonce sur le mont de Vénus
Il insiste, je me tords, j’ai besoin d’un phallus.
Le gode puissant s’enfonce et l’oreiller je mords.
Le plaisir est violent et arrive trop fort.
Mon esprit s'éparpille et mon ventre convulse,
Ce n'était pas assez long, j’en veux encore plus...
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