C'était fini. Malgré leur acharnement les rebelles les avaient écrasés. Le grand élévateur qu'ils défendaient depuis une semaine, abreuvait à présent la surface d'Eolna en armes et renforts. Ils étaient de dernier rempart de la contagion, et à présent la révolte était prête à se répendre à la surface d'Eolna.

Comment tout cela était arrivé, Alejandra n'en savait rien. Du jour au lendemain elle avait réquisitionné pour mater l'insurrection de la ville sombre. Elle s'était exécuté par devoir, non par idéologie. Mais qu'elle différence cela pouvait bien faire.

À genoux aux côtés de son frère et de la demi-douzaine de soldats ayant survécu au dernier assault, elle attendait son heure. Poldan glissa son blouson sur ses épaules et la serra contre lui, murmurant des paroles appaissante, et jurant qu'ils allaient s'en sortir. Elle, remercie en prière le prophète Loufok de passer ses derniers instants à ses côtés.

Un homme s'arrêta à leur hauteur. Alejandra ne lui avait jamais adressé la parole, mais qu'il était un des leader des rebelles. On disait qu'il avait été grievement blessé, mais la perte d'un bras ne l'empêcha pas de se tenir là devant eux, du sang sèchant dans les sillons de ses rides. Du pied il poussa un petite sculture. Les jumeux reconnurent l'idôle et ses quatre apôtres stylisés soulevant le disque du ciel, surmonté du signe de Loufok : une tête de lapin.

Il leur donna une consigne simple, cracher sur l'idôle et regnier le culte des dirigeants d'Eolna, ou être exécuté. C'était de la folie. Alejandra n'était pas plus pieuse, mais elle avait toujours rendue grâce aux Apôtreset au prophète qui avait guidé l'humanité vers le ciel et lui épargner la misère de vivre dans les Terres Gâtées. C'était un sacrilège, mais la jeune femme désirait avant tout survivre. Elle s'éxécuta pathétiquement.

Vient ensuite le tour de Poldan. Il se tenait fier, défiant son bourreau.

- Je refuse, déclara-t-il.

- Poldan je t'en suplis ! l'implora sa soeur.

Il l'ignora et lança un regard de pure haine à l'homme.

- Vous dîtes que vous vous battez pour la liberté, mais ce que vous voulez c'est prendre leur place ! cria-t-il avant de cracher sur les bottes de l'homme.

Alejandra retint son souffle, tandis qu'il dégaînait lentement son arme.

- T'as tout comprit gamin.

Il pressa la détente et la tête de Poldan explosa.