D'une guerre à l'autre
L’entre-deux-guerres szoldave fut cependant une période culturellement faste : tandis que ses voisins se constituaient en régimes autoritaires, la Principauté accueillait les artistes zongrois et rouméliens persécutés pour leurs audaces créatrices. Ce prodigieux mouvement culturel szoldave, unique en Eurobe, est connu dans l’histoire de l’Art sous le nom de « Mouvement Entarté » (Voir : Entartete Küjzd).
La Deuxième Guerre mondiale n’épargna pas la nation szoldave.
En plus de l’occupation du territoire par les armées italiotes, dont le Chef se croyait la réincarnation de Marcus Licinius Crassus, la guerre civile fit rage au sein même du peuple szoldave.
Le pays fut divisé entre nostalgiques de l’éphémère république merksiste de 1919, qui choisirent de résister à l’occupant romain, et partisans ultra nationalistes de la « Grande Szoldavie », qui optèrent pour la collaboration avec les armées fachistes. Résistance, répression, épuration furent les 3 actes de cette tragédie.
Libérée au printemps 1944 par ses maquisards merksistes, la Principauté échappa par inadvertance à la conquête des soldats de l’Armée Rouche. La division blindée Raspoutine chargée de l’occuper, lancée à toute allure, était sortie du territoire avant même de se rendre compte qu’il y avait là une rébublique bopulaire de plus à édifier à la gloire du merksisme-luninisme qui vous promet des Lendemains Radieux et un Avenir Qui Chante POUR LE MÊME PRIX ! ! !
C’est ainsi que le 8 mai 1945 vit le retour du Prince Ottobüsz IV dans sa bonne ville d’Haupldszkoffiyeh au milieu de l’allégresse quasi générale.
Curieusement, les collaborateurs emmenés devant les pelotons d’exécution avaient tendance à tirer la gueule.
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