Affections
Le jeune homme allongé contre un mur ou une barrière perpendiculairement à un bâtiment sur sa gauche, une université ou un restaurant ou les deux. Des enfants jouent, des groupes d’enfants vont et viennent, ils jouent près de la route. Un ballon s’approche du jeune homme, il le renvoie, plusieurs fois, puis le relance plus loin, et le ballon part dans une sorte de parc derrière le jeune homme ou un peu plus vers sa droite, de l’autre côté de la route en U. Les enfants manquent encore de se faire écraser mais personne ne semble s’en préoccuper, pas même le jeune homme ne s’en soucie bien qu’il ait remarqué la chose et se soit un peu inquiété du trajet hasardeux de l’enfant qui courrait après le ballon. Beaucoup de sorties scolaires ont lieu là où le jeune homme est installé en ce jour et à cet endroit précis pour les départs, étapes ou arrivées de ces voyages. Des bus arrivent et partent avec leurs passagers. Soudain, des groupes se forment autour du jeune homme et les accompagnants scolaires avec les enseignants ainsi que les enfants se moquent éperdument de sa présence et ne semblent pas la remarquer. Le jeune homme se lève et quitte son coin de repos et s’en va ailleurs. Il passe par le bâtiment de l’université en empruntant les marches de l’entrée indifféremment que si c’était l’espace piéton. Un homme âgé mais vigoureux aux cheveux d’argent et bien habillé avec sur lui ou en partie ou sur l’épaule gauche ou droite ou les deux de son costume élégant, une robe noire d’universitaire et un bout de tissus rectiligne rouge décore éventuellement le costume de cérémonie, croise le chemin du jeune homme. L’universitaire lui bloque la route alors qu’il se tourne vers lui. Il lui dit bonjour. Il connaît le jeune homme. Il discute avec lui, puis demande, « Je ne me souviens pas de votre nom », « Je ne vous l’ai pas dit », « Comment vous appelez-vous ? » Le jeune homme, semble-t-il, lui donne son nom. L’universitaire l’invite à entrer. Le bâtiment est très beau, en marbre, en bois, telle une luxueuse villa ou hôtel particulier, ou restaurant de luxe. Il y a au moins deux directions à partir de la salle d’entrée. Une à gauche qui donne sur un couloir en descendant des marches, une élevée par d’autres marches qui donne sur d’autres pièces en bois sombre apparemment à ce que l’on peut voir de l’extérieur et les marches donnent vers d’autres étages également, et enfin, en descendant des marches sur la droite en arrivant dans l’entrée, une sorte de salon, antichambre, bar où des gens discutent et l’universitaire se dirige vers un groupe de trois personnes semble-t-il dont le jeune homme remarque tout de suite la très belle femme blonde à la taille fine et élancée. Les cinq guidés par l’universitaire avec sa robe noire se rendent vers une plus grande salle qui est un restaurant et le jeune homme est installé à leur table. Les autres ont déjà commencé à manger, certains ont déjà leur assiette bien entamée, celle de l’universitaire a encore une portion, celle de la femme blonde semble encore pleine. On sert à manger au jeune homme un plat qui paraît sophistiqué par la préparation. Des spaghettis dans une sauce recherchée, des légumes de toutes sortes, du pain ou de la viande, ou d’autres légumes à la forme d’une éponge, une sorte de soupe. L’universitaire est le recteur de l’université.
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