Introduction
J’ai pris la plume, un jour,
Pour éclairer ton ciel,
Dévoiler mon amour,
Te montrer nos pluriels.
Pour te donner l’espoir
Que tu avais perdu,
J’ai conté mes histoires
Et mes idées tordues.
J’ignore bien pourquoi
Me sont venues ces rimes,
Adressées toutes à toi,
De façon anonyme.
Minuscule bravoure
D’une jeune pucelle,
Pour te faire la cour
J’ai écrit l’essentiel,
Je l’ai couché en noir,
Et je l’ai suspendu
Aux portes du manoir
Où l’on s‘est entrevus.
Mais à la fin, c’est moi
Qui sortis de l’abîme,
Creusant à chaque fois
Au fin fond de l’intime,
Déposant le plus lourd,
Jetant l’artificiel,
Exposant sans détour
Tout mon obsessionnel.
Tu fus mon beau miroir
Et mon inattendu,
Tu fis renaître gloire
Et envies éperdues.
C’est à toi que je dois
Le plaisir qui m’anime
Quand la poésie boit
Tout ce qui me déprime,
Mes plus infimes joies
Et mes folles maximes.
MH.
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