Chapitre 1: De la colère à la folie.
Point de vue de Lavril
Il semblerait que dans le monde de Masta, nous changions une nouvelle fois d'année. Je ne comprenais pas pourquoi elle me souhaitait "bonne année" alors que chez nous il restait encore deux mois. J'ai apprit notre monde, le "Virtual world" et son monde "Réel World" avait plus de deux mois de différences. Je ne sais pas comment elle fait pour ne pas se tromper, je suis assez admirative. D'après elle, à chaque nouvelle année nous devons nous engager à une nouvelle résolution que nous devons accomplir en 365 jours. Je ne comprends pas en quoi c'est utile mais si cela peut lui faire plaisir alors je ferais un effort... mais quel effort pourrais-je faire ? Tuer ceux qui l'ont fait souffrir ? Non, elle ne l'accepterait pas, même si c'était le seigneur des ténèbres. Réfléchit Lavril, pourquoi ne pas essayer d'être plus proche de mes clones émotionnels ? Si j’apprends à mieux les connaître je pourrais en savoir plus sur mo-même et me rapprocher du maître. Ils sont au nombre de 15 c’est pas une partie de plaisir mais je ferais un effort.
Je décidai donc de rendre visite à l’émotion de la colère qui se trouvait dans la zone volcanique du rubis. Il faisait bien trop chaud dans ces lieux, j’imagine que c'était normal pour un volcan. Mais qu’il soit en éruption sans interruption il fallait pas déconner… Je devais parcourir le trajet tout en évitant de recevoir les roches enflammées que le volcan se donnait à cœur joie d’envoyer. Une fois arrivée au pied de ce dernier je pouvais y voir une porte métallique que je frappai pour prévenir de ma présence.
J’entendis des grognements se rapprocher avant que la porte se fracasse à son ouverture. C’était bien le style d’Edgy d’ouvrir avec tant de tendresse. La jeune fille avait la chevelure rouge longue se mariant bien avec ses yeux cyans. Elle portait comme toujours sa tenue similaire à la mienne mais en rouge. Bustier en métal, jupe, bottes ainsi que la cape se terminant en capuche. Faut dire que tous les clones étaient ainsi.
« Tient ? C’est rare que vous me rendiez visite Dame Lavril. Atendez une minute... Je n’ai encore frappé personne donc on se calme, d’accord ?! Exclama la rouge.
- Je ne suis pas là pour ça… Je suis là pour passer du temps avec toi et apprendre à te connaître.
- Hein ? Vous êtes malade ? Gardez vos microbes… Je tiens pas à devenir aussi folle que Madly !
- Non, je suis sérieuse…
- Bien, alors c’est Joy qui vous envoie après un défi perdue, c’est pas de chance mais je passe mon tour. Bye »
Alors qu’elle tenta de refermer la porte, je la bloqua avec mon pied avant de pousser la jeune fille jusqu’à son lit. Nous restâmes assises en tailleurs sur le lit à nous fixer pendant un long moment, avant que la colérique, qui grinçait des dents jusque là s’emporte de nouveau.
« Vous comptez me regarder encore longtemps comme ça sans rien dire ?! Dites quelque chose ?! Raaaaah ! Bien, je vais lancer le sujet si vous voulez, vous êtes pénibles… Hum… Elle chercha pendant cinq minutes avant de reprendre. Ouais j’ai trouvé ! Quelle fut le moment où vous avez ressenti une grande colère ?
- Je dirais bien quand Joy s’est fait enlever par cette secte qui voulait se faire remarquer par le seigneur des ténèbres. Tout d’abord, le fait qu’ils réussissent à l’embarquer sous mes yeux m’a outré mais le pire, fut qu’ils ont osé la démembrer pour ne garder que la tête… Même si elle peut se régénérer grâce à sa magie, cela m’a mit hors de moi. Pour preuve je vous ai demandé de tous les liquider sans exceptions et par conséquents aller contre les principes de Masta… »
Rien que d’y repenser me donna une boule au ventre, j’aurais voulu les torturer en dévorant leur âme très lentement. Personne ne touchait à la personne que je veux garder pour moi. Je remarquai un sourire se former sur le visage d’Edgy, elle se leva d’un seul bond toujours en me fixant.
« Cette réponse prouve bien que nous somme bien liées par la colère. Même-moi je voulais tout exploser. Donc je me suis fais plaisir en donnant des coups de poings et pieds à ces pourritures et croyez moi les autres clones aussi, hahaha ! »
C'était parfaitement compréhensible, elle était ma rage. Pour finaliser notre rencontre je lui proposa de me demander ce que qu’elle voulait. La rouge ne demanda qu’un simple bras de fer avant de se préparer sur une table prévu pour. Faut dire que sa chambre était une vraie salle de sport. Alors je pris place face à elle en acceptant le défi. Tout semblait correcte au début, aucune de nous n’arriva à se partager. Mais lorsqu’elle se mit à compter de cinq jusqu’à zéro, elle donna tout ce qu’elle avait en force pour me vaincre et faire pencher la victoire de son côté. Toute fière, elle se leva de sa chaise pour lever les bras et exprimer sa joie.
« Ouais ! J’ai gagné contre l’originale ! Bah normal, j’ai plus de force que vous, ce qui va pas mal avec mes ronces explosives. Affirma Edgy
- Je suppose que pour toi c’est un exploit… Sinon dis moi, que penses-tu de Joy ?
- Ce que je pense de la blonde idiote ? Mmmh… Bah, je l’adore. Même si elle est parfois bête j’aime passer du temps avec elle. Même m’énerver contre elle est un plaisir. »
Je pouvais comprendre son ressenti, parfois moi aussi je m’énervait contre elle, surtout quand Joy voulait réussir seule en se mettant en danger. Je me faisais une peur bleue après. D’ailleurs, je devrais faire une réflexion à Edgy pour son mauvais calcul…
- Je vois. Par contre, comment te dire que en comptant à l’envers, après trois il y a deux. Je savais que tu avais des difficultés pour écrire mais quand même... »
Je pensai qu’à ce moment là, je m'étais senti trop à l’aise, j’avais touché une corde sensible. Mon double rouge prit une altère et me cogna violemment la main qui n’avait pas servi pour le duel. Total des courses en sortant de sa chambre je me retrouvais avec les deux mains blessées. Mais au moins en vu de son rire, elle fut satisfaite de notre journée. Je reprendrais demain avec les deux roses.
Le deuxième jour, je rendis visite aux deux clones roses représentant l’enfance. Je vais vous expliquer pourquoi il y en avait deux. Childry représentait ma curiosité enfantine, celle que je n’ai pu satisfaire durant la période où je n’étais qu’une lame maléfique servant les noirs desseins des hommes. Tandis que Lavy dont le rose était plus teint, représentait celle que j’aimais aujourd’hui. Mais la première fois que je l’ai rencontré je pensais voir un enfant. Cela expliquait pourquoi Lavy se rapprochait de Childry plutôt que des autres.
Leur zone était un vasteparc d’attraction avec une grande roue, un grand huit ou encore plein de carrousels. La nuit ne disparaissait jamais, ce qui rendait encore plus magnifique les jeux de lumière.
Arrivant devant la porte du château centrale, je toquai de nouveau pour être accueillie par les deux clones roses. Childry fut la première à prendre la parole.
« Oh Lavy ! C’est Dame Lavril ! Coucou !
- Tu as raison Childry ! Bijour Dame Lavril! »
Les demoiselles se jetèrent sur moi pour m’enlacer tendrement. Ce fut agréable de voir qu’elles étaient toujours rempli de gaîté. Il était vrai qu’elles représentaient mon enfance, mais ce n’était pas pour autant qu’elles étaient des gamines. Elle savaient torturer ou encore répondre à la luxure.
« Je viens pour passer du temps avec vous. Vous n’avez rien contre ?
- Une journée avec nous ? Oh oui ! Go go powa Childry en action !
- Euh... non pas une journée. Justifiai-je.
- Ouais cool une journée entière ! Go go powa Lavy je vous embarque là ! continua Lavy »
Je n’eus pas le temps de corriger le malentendu, que les deux filles aux yeux verts m’attrapèrent chacun un bras en me dirigeant vers leur chambre. Cette dernière ressembla plus à une salle de jeux avec toutes ces peluches, jouets et jeux qui traînaient par tout sur le sol chiffré. Je pouvais aussi voir que leur grande armoire ressemblant à un coffre géant n’était jamais fermé. Faut dire que ces deux-là n'étaient pas très organisées.
Childry et Lavy me guidèrent à une table qui leur servait à prendre le thé. Je n’ai pas eu besoin de choisir ma place comme ce sont elle qui me l'attribuèrent juste à coté d’une poupée blonde aux yeux saphirs, sans doute une ressemblance avec Joy ? Childry revint avec le service à thé tout en chantonnant, puis Lavy se mit à servir tout le monde (même la poupée), avant que le duo prennent place face à moi, le sourire aux lèvres.
« Donc, j’imagine que ce thé a était fait par Lovely ? demandai-je aux roses.
- Ouais c’est bien cela, c’est Lolo qui l’a fait car ce n’est pas moi qui l’ai fait. Childry rigola à sa propre remarque.
- C’est pas Childry, je confirme elle n’est pas encore assez douée. rajouta Lavy.
- Spèce de michante va ! »
Je regardai les deux filles se chamailler tout en buvant mon thé qui n’était pas mauvais. C’était assez drôle comme spectacle, elles s’insultèrent avec des mots qui n'étaient pas violent, avant de se mettre à pleurer et se câliner comme un petit couple. Lavy se tourna vers moi et posa ses mains sur la table avant d’y mettre ses jambes dessus pour se rapprocher.
« Dites, dites, Dame Lavril ? Cela vous ai déjà arrivé de vous comporter comme une enfant ? Childry et moi on se posait la question hier, je voudrais un bel exemple avec Masta, comme je suis ce que vous voyez en elle... Oooh... C’est trop bizarre à dire je trouve.
- Slurp,slurp, je bois. Hum je confirme ce que dis ma moitié !
- Toi arrête de faire cela quand tu bois ! Powa Lavy dans ta gueule !
- Aaaah !! Powa Childry bouclier !! »
Une fois encore, elles reprirent leur combat. Mais cela me laissa le temps de réfléchir. Je leur expliquai la dernière fois où nous étions à l’anniversaire de Meldy, l’élue de son cœur. Je voulais participer pour l’aider elle et les autres, mais n’ayant jamais pratiqué, elle préférait éviter. Alors j’ai perdu patience et j’ai commencé à tirer ses vêtements pour qu’elle me remarque, lui faisant rater la plupart des tâches. Elle ne dit rien, laissant juste échapper des petits soupirs jusqu’au moment où je décidai de lui sauter dessus pour la faire tomber au sol. Là, elle commença à rouspéter et moi... disons que je l’ai simplement tapoter sur la tête. Puis c'était parti sur une dispute avec de la nourriture.
Quand j’eus finis, mon petit monologue, mes deux interlocutrices se mirent à rire aux éclats avant d’imiter parfaitement la dispute que j’ai eu avec Masta. À tour de rôle, elles dirent ce qu’elles pensaient de Joy, elles aimaient passer du avec elle et jouer à tout sortes de jeux. Même dormir avec elle était un vrai plaisir.
Nous finassâmes chacune notre thé, puis discutâmes de tout et de rien pendant toute la journée avant que je prenne congé et qu’elles décident d’aller embêter le maître. Demain, je devrais aller rendre visite à Lusty, celle qui représentait ma perversité, cela allait être spécial je le sentais.
Le troisième jour,je visitais la forêt de l'émeraude. Rien de bien particulier hormis la grande taille des arbres et du ciel qui était en permanence vert. Au fin fond de la zone sylvestre se trouvait une petite maison en brique, c’était le petit sanctuaire de Lusty. D’ailleurs la verte aux yeux dorées m’attendait adosser contre la porte, bras croisés avec un sourire malicieux.
« Kufufu, je vous attendez. À vrai dire j’ai appris par Edgy, que vous nous rendiez visite, comme je suis après les deux gamines, je me suis préparée. Venez donc. »
Quand on entra dans sa demeure, on pouvait y voir un petit salon confortable avec un canapé en cuir blanc donnant une vue sur la cheminée. Juste en face se trouvait une table brune sur un tapis violet. J’imagine que les quatre portes sur les cotés menaient à la cuisine, salle de bain, chambre et toilettes ? C'était souvent comme ça. Je tournai mon regard vers Lusty qui avait un pansement sur sa joue gauche. Curieuse je lui demandai la cause.
« Tu t’es blessée il y a peu, non ? Tu as un pansement blanc sur la joue gauche.
- Ah, ça ? J’ai essayé de prendre par surprise Edgy, j’ai trop insisté malgré ses nombreux refus, donc elle m’a donner un poing d’amour. Kufufu, c’est pas désagréable. Mentionna Lusty.
- Je penses plus que c’est dû àla colère ce coup, mais si tu y tiens restons à ton idée.
- Edgy est une vraie timide quand il s’agit de copulation, mais quand il s’agit de le faire avec Joy elle ne dit pas non la coquine, de toutes façons, nous les 15 clones, nous sommes déjà passées sur elle. On va dire que c’est une vraie sexfriend. Oh mais parlons sexe maintenant que j’ai lancé le sujet !
- Mais tu ne parles que de ça. Rétorquais-je.
- Ah non c’est faux ! Je parle aussi de fantasmes, d’orgies, de BDSM. Et parfois de vêtements.
- Si tu le dis. Bon, quelle est ta question ?
- Simple, je voudrais savoir à quel moment vous avez eu une très forte envie de coucher avec Joy. Parce que moi, je vous cache pas que dès que je la vois en petite tenue j’ai envie de passer à l’acte. »
Je n’allais pas lui dire, que si elle m’autorisait à le faire avec elle quand je le voulais je risquerais de la garder pour l’éternité. Je lui racontai alors la fois où elle devait s’introduire dans un manoir déguisé en soubrette. Quand la première journée se termina et qu’on alla dans la chambre le soir, je ne pus résister à son charme dans cette tenue. De plus, comme j’étais dans le rôle d’une maîtresse, j’ai donc profité de l’échange de rôle pour la dominer et l’obliger à répondre à mes caprices. Son erreur fut de me dire de ne pas avoir de pitié. Alors je fit d’elle mon jouet, jusqu’à aller à la dominance sexuelle. Je n'avais aucune honte à admettre que pour une première ce fut un merveilleux moment, depuis ils nous arrivait d’inverser les rôles.
Lusty eut une réaction assez prévisible venant d’elle même, elle rigola derrière sa main gauche avant de me demander plus de détails sur l’acte. Mais je ne comprenais pas ce qu’elle entendais par "positions". Alors elle décida de m’allonger sur le canapé, elle glissa ses mains sur tout mon corps prenant son temps sur les atouts avant de passer sous les vêtements pour ensuite les retirer. Elle enleva les siens et se colla à moi pour m’embrasser. Par la suite, elle me montra en détaille ces fameuses positions et son expérience dans le domaine. Même si c’était épuisant et dura toute la journée, sentir cette chaleur sur mon corps et cette sensation était agréable. Ce n'était pas si mal d’être parfois la soumise, mais j’aimerais le faire avec Masta. Après que nous nous somme rhabillées elle me parla de Joy, sans doute parce que Edgy lui avait racontait tous ce que j’avais fais avec elle. Même si Lusty parlais souvent des atouts de la blonde et inventait des scénarios très chauds avec elle, elle éprouvait un grand respect pour sa gentillesse et son ouverture d’esprit. Puis, la verte me demanda ce que le maître pensait d’elle. Je la rassurai en lui disant que Joy la trouvait attachante et très gentille. Qu’on ne s’ennuyait pas avec elle. Lusty eut un sourire satisfait, elle semblait avoir entendu les mots qu’elle voulait entendre. Ce fut comme cela que je finis le troisième jour, la prochaine sera Nicy de la gentilesse. Car avoir passé la journée avec Lusty à parler du maître dans différentes tenues humiliantes en plus des parties de plaisir, je me sens lessivée et j’avais une grande envie de dormir. Mais je n’arrivai pas à trouver le sommeil, je ne pouvais m’empêcher de visualiser ma blonde dans différents vêtements, en train de passer à l’acte avec moi et mes clones. Comme quoi Lusty était bien la représentation tangible de mes désirs sexuels les plus fous. Quand nous aurions gagné notre combat contre le seigneur des ténèbres et ses trente généraux sans compter le dragon divin de l’apocalypse finale, je jurai de réaliser tous mes fantasmes quitte à être obligée de séquestrer celle que j’aimais.
Le quatrième jour, je fis un tour sur la plage du saphir là où Nicy avait élu domicile. Le sable était bleu se mélangeant parfaitement bien au ciel dont le teint restait à jamais de la même couleur. Je longeai la côte pendant un court laps de temps pour y trouver une petite maison de la même matière que Lusty. La porte était déjà ouverte donc je me suis permise d’y entrer pour rejoindre mon clone bleu aux yeux écarlates dans le salon. Je la saluai avant de m’asseoir dans le fauteuil face à elle.
« Je suis heureuse de vous voir ici Dame Lavril, vous allez bien ? questionna Nicy.
- Je vais bien, je t’en remercie, j’imagine que cela est la même pour toi ?
- Oh oui, merveilleusement bien je vous en remercie. C’est très charitable de votre part de faire un effort pour passer plus de temps avec nous.
- Allons tu n’as pas à me remercier pour cela. Mais plus Masta, qui m’ouvre lentement les yeux.
- En effet. C’est une personne adorable, mais qui manque de confiance en elle, il est vrai que d’être l’une des quatre élues devant combattre le seigneur du mal peut se montrer effrayant. Mais je sais qu’elle y arrivera. Parlant de gentillesse, c’est quoi la chose la plus gentille qu’on est pu faire pour vous ? »
Pour moi, ce qui m’avais fait grand plaisir, c’était quand mes proches me voyaient enfin comme une personne humaine pourvu de sentiments et d’émotions. Joy le faisait déjà et cela m’offrait du réconfort, mais quand les autres décidèrent d’en faire autant et de me considérer comme l’une des leurs, je fus comblée, mes efforts d’adaptation avaient finalement payés ! C’était plus fort que moi j’ai serré tout le monde contre moi et j’ai failli en broyer… Mon double rempli de tendresse m’écouta attentivement, elle trouvait ça adorable et approuva que d’être enfin acceptée était un grand plaisir, clone ou originale. Après cela, Nicy proposa un jeu de cartes pour continuer à passer du temps ensemble. Si j’ai bien acquis les règles de ce jeu, la victoire dépend de notre connaissance des personnages des différents mondes. Heureusement que j’ai accompagné Masta, j’en ai rencontré pas mal, que ce soit en héros ou antagonistes, sauf que bien les connaître c’est trop me demander… Elle envoya le personnage Kaido du monde de la piraterie, j’hésitais à choisir Kefka Palazzo ou Sephiroth de la dernière fantaisie pour la contrer. Je me souvins alors des paroles de l’élue du courage : Kefka n’était qu’un simple bouffon au début mais il réussit à devenir un dieu et à détruire le monde d’où il venait. Donc je tentai de compter sur ce drôle de personnage. Finalement je réussis à l’emporter cette manche, les autres victoires m’ont passé sous le nez.
« Dame Lavril, j’aimerais que vous me rendiez un service. J’aimerais m’entraîner à guérir certaines blessures. Je pourrais vous demander de vous blesser pour que je vous soigne ? Normalement je demande à Joy d’être mon assistante, à Sadisty et Edgy d’être celles qui blessent, croyez moi elles font pas semblant surtout quand elles s’y mettent à deux ! Affirma la gentille fille. Sadisty n’arrête pas de provoquer Edgy et vous savez comment elle s’emporte rapidement…
- J’imagine que oui… Soit, je serais ta patiente, tâche de bien me soigner, infirmière Nicy.
- Comptez sur moi je m’en occupe ! »
C’était assez original comme jeu. Je m’installai tranquillement sur la table, après m’être mise en sous vêtements. Je pris un couteau puis décidai de commencer tout doucement en me coupant la joue. Elle n’eut simplement besoin que d’un simple bout de coton qu’elle trempa dans un liquide de guérison avant de le tapoter délicatement sur la plaie. Une fois fait elle y posa un pansement. Pour la deuxième tentative, je coupai mon avant bras gauche. Nicy ne perdit pas son calme et utilisa une seringue sur moi pour m’injecter un tranquillisant. Je ne sentais plus le reste du bras sectionné, alors elle en profita pour utiliser un bandage sur la plaie qu’elle serra assez fort pour calmer la perte de sang. Je voulais en savoir plus sur ses compétences, je l’interrogeais sur ce qu’elle aurait fait avec une personne pouvant se régénérer. À cela, elle me retira le bandage puis elle sorti une aiguille et un fil de couture pour recoudre mon avant bras. C'était assez surprenant, c’était suffisant comme mon corps récupéra ses droits et répara les dégâts. Il me suffisait juste de retirer le corps étranger. Puis nous entamâmes différents jeux durant le reste de la journée avant que je m’en aille de sa demeure. Encore un clone joyeux, c’est vrai que moi-même j'étais satisfaite de ces journées. Le lendemain ce sera Sadly de la tristesse.
Le cinquième jour était consacrait pour Sadly, mon double blond aux yeux bleu vêtu de jaune. Elle paraissait les trois quarts du temps malheureuse mais il n’y avait pas à s’inquiéter pour elle, elle pouvait très bien être heureuse, en colère ou tout simplement capricieuse. Surtout quand elle voulait attirer l’attention. Son sanctuaire était une zone enneigée dont une montagne trônait au centre. La neige était de couleur dorée, et bien sûr la température assez basse mais supportable. J’avais décidé de me téléporter au sommet du mont pour gagner du temps comme ce fut ici que la blondinette avait bâti sa demeure. Une simple maison en pierres. L’intérieur était pourtant bien éclairé et la chaleur était présente. Sadly utilisa ses ronces électriques pour alimenter les appareils. Je la saluai avant de la rejoindre sur le tapis sur lequel elle était à genoux avec deux tasses de thé qui semblait bien chaud.
« J’espère que cela a été pour venir jusqu’ici. Je ne voudrais pas que vous tombiez malade par ma faute… Mais cette neige qui tombe en permanence m’apaise pour écrire mes petits poèmes… se justifia la fille de la mélancolie.
- Tu n’es pas obligée d’en dire autant, c’est chez toi tu en fais ce que tu veux.
- Vous êtes si bienveillante envers moi, cela me rends triste pour ceux qui n’ont pas cette chance…
- Cesse d’être empathique et pose moi ta question…
- Oh... pardon, oui. Affirmatif. Mais sans aucune surprise je vais vous demander quand fut la fois où vous avez été très triste. »
Pendant que nous buvions notre boisson je me mit à réfléchir à sa question. Décidément, elles aimaient en savoir plus sur moi, même si elles peuvent savoir certaine chose sur moi en étant mes clones, il était vrai que je leur cachait des dossiers… Mais la fois où la tristesse prit le dessus, c’était à la dernière corruption du maître… Nous avions combattu ensemble Kelvin, notre ami tombait dans le mal. Joy réussit à le vaincre, mais sa corruption prit le dessus devant nous qui étions impuissants… Meldy, l’élue de son cœur tomba à genoux face à lui, elle tenta de le soigner mais rien ne se passa… La jeune femme aux cheveux roses perdit espoir, la déesse de la lumière que son amour avait servi depuis toujours semblait l’avoir abandonné. Ne voulant pas le laisser seul une fois encore, Meldy décida de rejoindre l’obscurité de sa propre volonté. Nous avions du les affronter de nous même pour les sauver, même si nous avions réussi, j’avais ressenti un chagrin, celui de ne pas avoir réussi à aider au pire moment celle que j’aimais…
En racontant cela, je ne pouvais m’empêcher de remarquer que Sadly a larmoyé plusieurs fois, quand on voiyait les nombreux mouchoirs par terre c’est surprenant venant d’elle qui est de nature maniaque. Mais bon, elle y était donc l’émotion était plus forte.
« C’est si triste que j’en ai presque pleurer toutes mes larmes…
- Je crois que j’ai remarqué, tu es dans un sale état. Ma pauvre.
- Confirmation. Je l’admet. Requête, j’aimerais avoir votre avis sur quelques poèmes, puis-je vous solliciter ?
- Bien sûr, cette journée est la tienne, profite donc. »
La blonde sortit son recueil de poèmes et commença à les lires. Son élocution donnait vraiment envie de l’écouter jusqu’au bout, même si on ne connaissait rien à la poésie, comme moi. Mais j’admets que c’est magnifique, il n’y a pas toujours des rimes, on ressentait les émotions de mon double doré. On finit alors notre journée à échanger sur les poèmes. Puis comme les précédents clones, Sadly me donna son ressenti à propos de Joy. Pour elle, c'était une fille maladroite et attachante, comme elles étaient toutes les deux blondes avec des yeux saphirs, elle se sentait très proche. Je pensais que ce ne serait pas juste pour mes copies de leur demander qui était la plus proche de Masta. Quand l’horloge afficha minuit, j’embrassais Sadly pour la saluer. Après ce sera au tour de Madly, celle qui représentait ma folie, on allait rigoler….
Sixième jour, et me voici dans le monde de mon clone argenté et aux yeux améthystes. Je ne sais pas comment décrire correctement là où elle se cache, donc je ferrais au mieux. Tout d’abord le ciel était gris ainsi que les petits îlots flottant. Les cascades semblant couler dans le vide étaient figées dans le temps. Mais le plus étonnant, était le fait que certaines îles étaient soit inversées ou soit elles sont à la verticales. Mais la gravité nous permettais de s’y mouvementer. Je fis le parcours de l’îlot de départ jusqu’à celle où Madly avait créé sa demeure. Une fois sur le côté droit, puis la gauche, tête à l’envers avant d’atterrir sur celle de sa maison qui était droite. Je voulais toquer à la porte quand je vis avec surprise, la grise sortir de sa fenêtre et se mettre à ramper vers moi. Je sais qu’elle représente ma folie mais… À quel moment je vais me mettre à faire ça !
« Pourquoi rampes tu, Madly ? demandai-je.
- J’ai voulu varier votre accueil en sortant par la fenêtre, mais je me suis scratchée comme une pauvre tâche, puis je me suis dis que j’allais astiquer le sol avec mes vêtements. Enfin jusqu’à votre emplacement.
- D’accord... »
J’aidais mon double cinglé à se relever, j'eus droit à un remerciement manquant de sincérité. Madly me guida dans son logement qui ressemblait à une usine plutôt qu’autre chose. Tout était fait de métal. Sans chercher à comprendre pourquoi, on se retrouva dans la salle de bain, j’étais assise sur un petit tabouret en acier tandis qu’elle se trouvait sur le bord de la baignoire. La pièce était assez sympa, avec les smileys sur le miroirs montrant plusieurs émotions, en vu de leur couleur ils devaient représenter les clones. Le robinet du lavabo ressemblait à éléphant où l’eau sort de sa trompe. Le plus amusant est que le rideau de douche à des carottes comme motif.
Je voulais anticiper la question de Madly, quand cette dernière se pencha en arrière pour attraper la pomme de douche en activant la circulation de l’eau chaude pour la boire. C’était assez spéciale à voir surtout avec ses « glouglous ». Puis elle se remit correctement face à moi pour m’envoyer le liquide qu’elle avait emmagasiné.
« Je suis une créature aquatique, je vous ai fais pistolet à eau. Je suis une génie, ooooh.
- Tu as de la chance que ce soit moi et pas Edgy…
- Désolée, pas désolée, peut importe la réponse ne change rien au sens de la vie. »
Continuant son délire, la fille aux yeux améthystes s’allongea dans la baignoire avant de remplir cette dernière. Elle ne retira ses vêtements qu’une fois bien trempée. Sans aucune gêne elle me lança tout sur la figure. Elle tapota sur l’eau comme une enfant. Je fis l’erreur de me retourner pour laisser échapper mon malaise, elle en profita pour m’entraîner dans le bain et retirer mes vêtements. Elle se colla à moi tranquillement, tout en capturant mes mains dans les siennes. Elle rapprocha ses lèvres vers les miennes, donnant l’impression qu’elle voulait m’embrasser mais elle se contenta de glisser sa langue comme le ferait un chien. Et enfin elle me posa sa question, "quelle fut la plus grande folie que j’ai fait avec Joy". La réponse était simple, le jour où je l’avais tripoté pendant une mission. Comme ce fut au début de mon humanisation. Je voulais savoir si c’était normal tout ce que j’avais sur moi, donc je me suis jeter sur Masta, je l’ai déshabillé et touché sur toutes les partie de son corps. Je l’ai mis très mal à l’aise comme nos ennemis nous avaient vu, mais sur le coup je n’avais pas compris….
« Vous étiez une pauvre tâche à l’époque, mais vous l’êtes plus. Quoi que j’en sais rien moi. Ma pauvre tâche est adorable et attentionnée. J’espère qu’elle m’aime. Non cela m’étonnerais.
- Mais si, je te rassure elle t’aime. répondis-je.
- Cool, même Tenta-cool. Non c’est un pokémon, une pieuvre, non un visage ? Sans importance. Vous avez des pauvres tâches sur la tête et le corps. Moi aussi. Lavons nous mutuellement, je vais vous frotter. »
C’était plutôt agréable comme moment, nous nous lavions chacune notre tour. Quand ce fut au tour de Madly de s’occuper de moi, elle ne fit pas semblant sur le shampooing, elle en vida tout le contenu. Je peux dire que cela moussait pas mal, heureusement qu’elle massait très bien. Nous restions donc plus d’une heure dans le bain avant que madame veut bien qu’on sorte pour au final se mettre en pyjama et s’endormit sur une étagère. Je me chargeai donc de tout fermer pour qu’elle puisse dormir paisiblement. Au moins, demain ce sera au tour de Lovely, celle dont l’amour s’exprimait de plusieurs manières.
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