Chauffards

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Le cours de Sciences de la vie est particulièrement ennuyeux aujourd'hui. Le professeur tente bien de motiver ses élèves, toutefois, les combustibles fossiles ne passionnent pas l'assemblée. La moitié dort sur son pupitre. L'enseignant se demande ce qu'ils ont bien pu faire la veille pour être épuisés à ce point.

Tapant du poing sur une table, et faisant sursauter un pauvre garçon qui ronflait, le maître se retient de rire en voyant son élève au sol. Il décide de réveiller une partie de la classe en envoyant la jolie Elena Toen au tableau. Il se doute bien qu'elle ne pourra pas répondre et minaudera, cependant, il devrait capter l'attention de la gent masculine.

La demoiselle dandine son ravissant postérieur juché sur des talons aiguilles monstrueusement haut et se place sur l'estrade. À la grande surprise de l'éducateur, celle-ci a plutôt bien suivi et bien qu'elle se mordille le doigt ou joue avec ses cheveux, ses réponses sont exactes. C'est assez amusant de voir quasiment la moitié de la classe se redresser fièrement sur sa chaise et soudainement s'intéresser au cours pour lui souffler les réponses.

L'autre moitié lance des regards de jalousie et chuchotent des mots méprisants à voix basse. Tout y passe, de la mauvaise réponse au style vestimentaire offert par maman. Rares sont celles qui émettent des propos sympathiques. Ce sont pourtant les mêmes qui collent aux basques de la jeune fille en la complimentant pour s'attirer ses faveurs et récupérer un foulard ou un bijou, pourtant soi-disant horrible quelques jours ou heures auparavant.

Comme d'habitude, il n'y a que cinq adolescents qui ne changent pas d'attitude. Deux écoutent assidûment pour tenir la première place du classement et trois autres se contrefichent de plaire à la reine des abeilles. Pourtant, celle-ci semble chercher du regard l'attention du beau Maxime Bord.

Celui-ci ne se préoccupe pas de la donzelle et papote avec son voisin, Samuel Bjork, à propos des puits de pétrole de leurs familles respectives puis le sujet dérive vers les belles motos et les voitures consommatrices du précieux liquide noir. Très vite, les chuchotis attirent quelques autres messieurs, fans eux aussi des véhicules de course luxueux.

Le cours se termine enfin et la séance de torture est finie pour l'enseignant. Il y a des jours comme celui-ci où son métier est difficile. Les élèves ne sont pas des racailles des bas quartiers, c'est même le contraire. Ils n'en sont pas moins dangereux, leur déplaire risquant de faire débarquer les parents, ni plus attentifs ou moins épuisants que leurs homologues des quartiers défavorisés.

Les garçons reprennent les discussions et s'animent un peu pour vanter les qualités de leurs bolides préférés. Ils sautent sur les bancs et leurs bouches émettent des bruitages dignes des films d'action. Ils chahutent joyeusement. Quelques filles se joignent à la discussion, elles aussi sont adeptes des engins de vitesse. Chacun défend sa marque ou son modèle préféré avec des arguments parfois fantaisistes comme le nom de stars en possédant.

Soudain, en reculant sans regarder, Maxime manque de bousculer Maeve Teyssier. Un silence de mort se fait. En général, une remarque cinglante découle de ce genre d'événement. La petite brune ramasse son livre tombé au sol très calmement. Trop calmement. Le beau brun bredouille des excuses en cherchant les mots pour que cela ne parte pas en clash. À la grande surprise de tous, la demoiselle se met à sourire, d'un rictus un peu inquiétant. Elle patiente pour entendre le silence, fière de son petit effet.

— Il n'est pas étonnant que les formules Un Teyssier gagnent sans arrêt face aux Bord. Elles ont de bien meilleurs dispositifs de contrôle de la trajectoire et de vrais pilotes au lieu de chauffards. Vous êtes un parfait exemple de petit con inapte. Quant aux bolides les plus appréciables ou célèbres, choisissez ceux que vous voulez, les trois-quarts des marques appartiennent à ma famille, y compris la légendaire Aston Martin dont vous vantiez les mérites à l'instant. Sur ce, j'ai mieux à faire que de perdre du temps avec des colportes.

Sans un mot de plus, et laissant le bellâtre et le groupe bouche bée, la demoiselle remet ses écouteurs et se dirige vers sa chambre comme à son habitude. Il faut quelques instants pour que tous reprennent leurs esprits et repartent dans leur joyeux bavardage.

Tandis qu'ils font les imbéciles, Thibaut s'endort sur le banc et sa tête se pose sur l'épaule de Samuel. Le beau blond hésite entre réveiller son pote ou le laisser roupiller. Il faut dire que la nuit a été courte pour beaucoup d'entre eux. Patientant tranquillement en poursuivant son débat avec les autres mecs, le rejeton Bjork permet une sieste de deux bonnes heures à son pote. Toutefois, l'heure du dîner approche et l'envie de le secouer le titille de plus en plus.

Elena, qui s'est rapprochée pour discuter des grosses cylindrées, sourit en voyant le tableau attendrissant. Elle vient s'asseoir à côté des deux garçons et caresse la joue du jeune homme endormi. Avec douceur, et en murmurant tendrement son prénom, elle réveille la marmotte. Lisa lui fait des petits bisous en se penchant par l'arrière du banc. Le beau au bois dormant ouvre les yeux sous les mitraillettes oculaires de la bande de gars aux alentours.

Ce soir, c'est la fête. C'est couscous à volonté et chacun rassasie son pauvre estomac vide bien que la cuisinière ne dose pas trop en épices. Le bruit des mâchoires résonne dans la cantine aux hautes voûtes en croisée d'ogives, du plus pur style gothique. Le boxon habituel n'est pourtant pas là. Ils sont tous épuisés par la courte nuit de la veille et mangent en silence, pressés de regagner leurs chambrées.

L'alarme incendie se déclenche. Une petite panique de surprise se propage. Toutefois, les élèves quittent avec calme le réfectoire et se placent comme prévu sur le parking. Chacun doit s'assurer de la présence de quatre "amis" désignés en début d'année et réciproquement. Les professeurs comptent leurs classes assignées.

Il ne manque qu'une seule personne, qui arrive en courant. Il se trouvait aux toilettes et n'a pas entendu la sonnerie. Le jeune homme se fait sermonner sur le volume trop important de ses écouteurs. Plus de peur que de mal. Il s'agissait d'un exercice de sécurité non annoncé. Le directeur est content de voir que tout le monde a bien réagi.

Les élèves regagnent la cantine pour récupérer leurs affaires et terminer leurs repas qui sont froids désormais. Beaucoup ronchonnent, pensant que l'alarme aurait pu attendre la fin de leurs assiettes. En reprenant leurs sacs, plusieurs adolescents commencent à crier. Leurs portefeuilles ou petits objets de valeur type des bijoux ou téléphones ont disparus. Pas un cartable n'a été épargné. Selon les personnes, le montant est plus ou moins variable. Les besaces de Thibaut et Lisa ont juste perdus quelques objets coûteux. Le sac à dos de Samuel est totalement vide. La mallette de cuir noir de Maxime et le sac à main griffé d'Elena ont carrément disparu.

L'Impératrice Teyssier arrive des chambrées d'un air contrarié. D'un ton sec et glacial, elle informe le directeur que les dortoirs ont eux aussi été visités. Son ordinateur a été dérobé et sa chambre est retournée de fond en comble. Ses paroles dures font pâlir le directeur qu'elle rend coupable de tout cela. Elle menace de faire appeler son père pour le prévenir de l'incompétence du directeur. Les élèves se précipitent. Les indélicats ont fouillé et récupéré de nombreux biens, principalement dans les logements des quatre plus fortunés.

Pour calmer les esprits échauffés et surtout la fureur en jupons, le directeur décide d'appeler la police dont la première idée est d'observer les caméras de surveillance. Très vite après l'alerte, un groupe d'individus encapuchonnés et tout de noir vêtus est visible. Ils semblaient au courant de l'exercice. Pourtant, tout était secret. Seul le directeur et les pompiers savaient à quelle heure il devait se dérouler. Même les professeurs ignoraient qu'un test devait avoir lieu.

Tous les élèves et enseignants ayant répondu présent rapidement, ils ne sont pas suspects. Le groupe semble ne pas appartenir à l'école. Ils sont très organisés et les images montrent leur efficacité et leur rapidité. Les scélérats n'en sont pas à leur coup d'essai. Pourtant, quelque chose trouble les forces de police.

Les dirigeants du groupe se sont clairement concentrés sur les chambres et sacs du quatuor richissime. Les autres larcins semblent n'être que des diversions. Les ordinateurs, téléphones et trousseaux de clés des quatre héritiers ont clairement été mis de côté avec précaution. Les objets divers des autres, choisis au hasard, dans de grands sacs en vrac.

Un par un, les policiers interrogent les enfants puis les professeurs. Le directeur fait ensuite venir chaque adolescent pour qu'il prévienne ses parents. La grande majorité se préoccupe de la santé de son enfant. D'autres de la valeur financière de la perte. La nuit est bien avancée quand les élèves regagnent leurs dortoirs.

Au beau milieu de la nuit et au matin, les parents débarquent pour prendre des nouvelles. Bon nombre de rejetons sont tirés du lit par une maman inquiète. Le lycée est quelque peu chamboulé par cette arrivée massive. Tous demandent des comptes au directeur qui ne sait plus où donner de la tête.

L'arrivée des familles Toen, Bord et Bjork calme un peu la pagaille. Ils débarquent tous de l'aéroport, ayant écourté leurs voyages d'affaires pour rejoindre leurs enfants au plus vite. Très dignes, ceux-ci font preuve de contrôle et se préoccupent surtout de leurs rejetons respectifs. Ils proposent même de fournir une partie de leurs services de sécurité et d'enquête au lycée pour aider à retrouver les criminels. Le directeur les remercie chaleureusement.

Soudain, une Ferrari tape à l'œil jaune pénètre très vite dans la cour. Crissant des pneus bruyamment sur les graviers, Rudolf Teyssier fait une arrivée fracassante et manque d'écraser quelques passants. Dès qu'il sort du véhicule, il bouscule les gens et se dirige vers sa fille. Ils parlent à peine quelques secondes et soudain, il la gifle devant l'assistance abasourdie. Il semblerait que le téléphone de la demoiselle contenait des informations commerciales secrètes échangées lors d'une discussion avec son père.

Marc Bord et Dimitri Bjork observent la scène en serrant la machoîre. Voir un enfant se faire frapper leur est très difficile à voir. Marc est le seul à oser s'interposer entre l'homme grondant de colère et la jeune fille qui n'a pas bougé ou sourcillé sous le coup. Rudolf se détourne devant l'imposante taille de Marc Bord. Toujours furieux et colérique, il se dirige vers le directeur et exige des explications.

La jeune Maeve se frotte la joue et récupère son livre pour aller suivre l'enseignement de Merken qui va débuter. Elle reste de marbre, comme si rien ne s'était passé devant les regards choqués de ses camarades et des quelques parents présents. Seul Maxime a vu la lueur de métal froid qui a traversé ses prunelles un instant. La même qu'il voit depuis cinq ans.

Christy fait un geste vers la jeune fille et s'avance. Un regard glacial la fait reculer, interdite. Son fils la stoppe également. Quand les prunelles émeraude deviennent acier, il vaut mieux ne pas s'approcher. Surtout si en plus, la mâchoire est crispée. Sa douce maman serait trop blessée par les propos qui pourraient sortir de la bouche de la jeune fille en telle situation. Maxime protège sa maman de son mieux, parfaitement conscient d'être passé à quelques secondes d'un drame.

Une heure plus tard, Rudolf quitte le lycée sans un regard ou un mot pour sa fille. Le directeur est pâle et apeuré. Il tremble et a besoin d'un peu d'air frais avant de recevoir les autres parents. Dimitri et Sarah Bjork, Xavier et Julie Plenzo, Marc et Christy Bord discutent poliment avec Claudia Toen, Rodrigue et Sumiko Tiago. Ils réconfortent les adolescents, qu'il s'agisse de leur enfant ou des autres lycéens. Quand il s'agit de la sécurité de leurs progénitures, ils font fi des querelles commerciales en cours.

Ils ont déjà contacté leurs assistants et très vite, une armée de molosses et d'enquêteurs privés débarquent pour protéger les enfants et pour analyser les lieux et vidéos. Tous ont fait appel à leurs contacts les plus louches pour retrouver les objets volés. Ils seront sûrement plus efficaces que la police.

Quelques jours plus tard, les affaires des bambins sauf les quatre héritiers otn été retrouvés dans des poubelles. Les objets n'étaient qu'un leurre pour simuler un vol. L'objectif était clairement les affaires du quatuor d'héritierss.

L'information a filtrée et le monde entier sait pour le cambriolage. Les tabloids font les spécualtions les plus farfelues et tordues. Les familles Toen, Bord et Bjork sont tendues. On a touché à leurs enfants. Ils s'interrogent sur les raisons qui ont fait des adolescents la cible de cette attaque. Les héritiers ne détiennent que très peu d'informations intérréssantes ou d'accès aux propriètés des empires familiaux. Les Teyssier gardent le silence comme ils le font toujours. Leur colère froide et silencieuse n'en est pas plus faible. Au contraire, quand ils frapperont, ils seront féroces et sans la moindre pitié.

Aujourd'hui, les adolescents sont de sortie pour visiter un musée sous les flashes des paparazzis. Alors qu'ils patientent dehors sur la place, cinq 4X4 noirs déboulent à toute allure et une vingtaine de types en descendent et courent vers les adolescents. Le garde du corps de Maxime et celui de Samuel réagissent aussitôt et crient aux gamins de courir loin puis eux-mêmes foncent dans la direction des individus pour les arrêter. Le service de sécurité du lycée fait de même.

Les deux hommes, experts en combat, assaillent les arrivants tandis que Maxime, Samuel et les autres garçons se défendent comme ils peuvent et tentent d'empêcher les malfrats d'approcher des filles. Trois des malfaiteurs saisissent Maeve Teyssier et Elena Toen et les embarquent vers le véhicule en les jetant sur leurs épaules. Les deux filles se débattent, mais sont impuissantes. Les hommes semblent entraînés et connaissent leur cible. Les deux filles. Ils se sont dirigés directement vers elles sans s'attarder sur les autres.

Au signal d'un double coup de klaxon, ils s'enfuient tous sauf ceux mis K.O. au sol après les uppercuts des deux gardes du corps. Les véhicules repartent en trombe sans que personne n'ait pu empêcher cela. Les journaleux ont remplis leurs cartes mères, mais n'ont pas levé le petit doigt pour aider. Ils se font rapidement expulser par les forces de polices.

Les professeurs ont appellé immédiatement la police et fournissent les informations disponibles. Le cerbère de Maxime a pensé à relever une plaque d'immatriculation. Celui de Samuel le nombre exact de malfrats et de véhicules ainsi que la direction prise pour la fuite. Les inspecteurs viennent recueillir les témoignages. Alors que le professeur principal s'apprête à téléphoner aux parents des deux filles, le lieutenant apprend que les adolescentes ont été récupérées par des collègues à l'autre bout de la ville et qu'elles arrivent.

Tandis que les adultes et adolescents se calment du retour des deux héritières, une voiture de police se gare. Les deux filles en sortent. Elena est choquée et pleure. Elle a quelques égratignures, mais rien de grave. Tremblante, elle s'agrippe au bras du policier qui les accompagne. Maeve est en sang, son visage est coupé à plusieurs endroits, cependant elle est d'un calme inquiétant. Ses machoires sont serrées comme si elle voulait mordre quelqu'un. Elle se retourne et apostrophe sèchement la blonde en lui disant d'arrêter de se comporter comme une fillette.

Tout le monde tend les bras vers Elena pour la consoler. Elle se rue dans ceux de Thibaut et de Lisa. Le jeune homme embrasse ses cheveux et la serre contre lui pour la calmer. La blonde est en état de choc et son discours est incohérent. Elle tient à peine sur ses jambes et recherche le contact physique avec ses amis, en besoin de réconfort. Elle est terrifiée et tient difficilement debout.

Maeve est en train de repousser séchement les médecins du Samu venus soigner les gardes du corps. Elle ne veut pas de pansement ou d'aide. Maxime tente un geste vers la brune ensanglantée qui le dédaigne. Evitant tout approche, elle s'isole dans un coin avec un lientenant de police, le regard acier fusillant des yeux quiconque s'approchant. Fort heureusement, le cordon de sécurité de la police empêche toute prise d'image des belles jeunes filles et de leurs blessures.

Très vite, les enfants sont autorisés à rentrer au lycée. Les forces de police ont toutes les informations nécessaires pour débuter l'enquête. Les professeurs vont devoir prévenir les parents. De toute façon, les journaleux présents ont fait immédiatement diffuser l'information d'une nouvelle attaque même s'ils n'ont pas pu voir la fin. Le monde entier sait déjà que Maeve Teyssier et Elena Toen se sont faites kidnapper par des professionnels.

Dans le bus de retour, face aux multiples questions qui fusent de la part de leurs camarades, la brune s'explique en soupirant et d'un ton glacial. Elle dit avoir ouvert une bombe fumigène, qu'elle gardait spécialement dans sa poche pour ce genre de possibilités. Le véhicule devint opaque et le chauffeur aveuglé fonça dans un mur. Profitant que les kidnappeurs étaient groggy, Maeve brisa une fenêtre et s'enfuit avec la blonde vers la foule. La gendarmerie a très vite récupéré les hommes accidentés, les autres voitures s'étant volatilisées.

La version de la gamine a été confirmée. Les malfrats ne portent pas que des bleus liés à l'accident. Maeve Teyssier les a mordus, tapé dans l'entrejambe et griffé comme une vraie teigne. Elle les as aussi blessé gravement avec un couteau dissimulé dans sa chaussure. Elle n'a pas cessé un instant de se rebeller avec férocité et rage. Sans peur face aux adultes. La blonde pleurait, terrorisée et restait immobile, les homems ne se préoccupaient pas d'elle, trop trop concentrés à éviter les coups de tenter de contrôler la furie brune.

Au moment de l'enfumage, Elena raconte quen quelques secondes, la brune l'a empoigné par les cheveux et penchée vers les sièges pour lui éviter des blessures puis, elle l'a poussé brutalement pour sortir en continuant de tabasser les kidnappeurs. Ne la laissant pas réfléchir, la fille aux yeux émeraude agrippa le poignet de la blonde et la força à courir vers la foule, en sécurité.

Face à la surprise des professeurs et des gardes du corps de Maxime et Samuel, la brune révéle avoir été formée depuis son plus jeune âge à réagir en cas de kidnapping. Elle savait exactement quoi faire et ses poches renferment toujours le nécessaire pour se défendre ou étourdir les assaillants. Elle les a frappés en serrant ses clés dans le poing et a ouvert la bombe au moment où aucune autre voiture que celles des malfrats n'était à proximité. Elle s'est mise en position pour le choc et a protégé la blonde. Puis, elle s'est frayé un chemin avec l'un de ses canifs caché et ses pieds frappeurs. La brune n'a pas improvisée, elle a froidement mis en application sa formation.

Les premiers interrogatoires des malfrats emprisonnés par la police ne révélent pas grand chose. Le vol et les kidnapping sont liés. Il semblerait que tout ceci soit dans le but de récupérer de fortes sommes d'argent via la vente des données privées des téléphones ou la demande de rançon. Tout cela pour une histoire de gros sous. Quand ils regagnent leurs domiciles pour le week-end, beaucoup d'adolescents sont furieux et maudissent le monde impitoyable des affaires parentales.

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