Un chapitre / Une musique

Yiruma - If I Could See You Again

https://www.youtube.com/watch?v=3ILFt0QbeMM

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Avertissement.

ce chapitre contient un passage sensible avec certaines scènes “olé olé”. Si tu as peur pour ta santé mentale, cache tes yeux et saute le paragraphe en question.

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Vendredi 7 août 1981.

Je reprends ma respiration. J’ai chaud, j’ai envie de lui. Nous sommes seuls. Personne ne pourra nous voir. Ses yeux semblent en vouloir plus ? Suis-je prêt à lui donner ce qu’il souhaite ? Je n'oserai jamais lui demander. Je n'ai pas arrêté hier soir dans mon lit. Tout va vite. Trop vite ? Sûrement. Alors que faire ? Pourtant, j'ai très envie de le satisfaire. Qu’est-ce qui me retient ? Hormis mes éternels doutes ?

Je lance les hostilités en défaisant la boucle de sa ceinture.

(scène sensible)

Il fait glisser son short. Aujourd’hui, il porte un caleçon rouge à carreaux. Je vois à la bosse qui pointe vers moi qu’il est dans le même état d’excitation que moi. Je déboutonne mon bermuda, l’enlève. J’ai choisi moi aussi un caleçon. Il est bleu à rayures. Nous nous enlaçons, je n’ai plus froid du tout, lui non plus je pense. Nous nous allongeons de nouveau sur le lit. Il vient contre moi, et vient glisser sa main dans mon caleçon. Elle se réchauffe sur mon sexe tendu. Je n’arrête pas de l'embrasser alors qu’il me masturbe pendant de longues minutes. Je veux lui offrir la même chose. Ma main vient à son tour explorer l’intérieur de son sous-vêtement. Il se laisse faire en s’allongeant sur le dos. Je commence à le branler tranquillement. Empoigner sa verge me comble de joie. J’évite d’être trop rapide dans mes mouvements. Je m’habitue à la forme de son sexe différent du mien. Ma main tremble un peu, car ce que je m’apprête à lui faire me rend mal à l’aise, malgré ma très grande envie. J’ai surtout peur de le décevoir. Je regarde la forme de son gland, de ses bourses, les poils de son pubis. Il doit sentir la chaleur de mon haleine tellement je suis près de son intimité. Puis le bout de mes lèvres humides vient se poser sur son sexe, ma langue s’enroule dessus. Le goût est nouveau, étrange mais agréable. J’enfonce doucement son sexe dans ma bouche et remonte, puis redescends. Ce goût insoupçonné m’excite beaucoup à vrai dire. Je sens tout le corps de Lucas trembler, ses petits gémissements m’encouragent à continuer. J’espère lui donner beaucoup de plaisir. Au début, la honte de le sucer a dû donner à mon visage un teint rouge écarlate. Mais peu à peu, ce sentiment disparaît, car ce sont uniquement mes sensations qui me conduisent à partager avec ce garçon ce que je souhaite vraiment expérimenter et vivre avec lui. Je fais une pause en venant l’embrasser. Nous n’osons pas pendant quelques secondes nous regarder, intimidés l’un et l’autre. Puis nos yeux retrouvent le chemin de la complicité et de la liberté.
— C’était merveilleux Alex, j’ai adoré !
Mon cœur explose de bonheur. Je suis si soulagé.
— Allonge-toi, à mon tour de te montrer ce que ça fait.
Je ne me fais pas prier. Je sens ses mains s’emparer délicatement de mon sexe, puis le caresser doucement. J’ai à peine le temps de m'habituer à ses va-et-vient que je sens ses lèvres dessus. Une sensation étrange m’envahit. L’impression que je vais m’envoler, tellement je savoure ce qu’il est en train de faire. Je n’ose pas le regarder tout de suite. Je préfère fermer les yeux pour me concentrer sur mon plaisir. C’est tout simplement divin. Lorsqu’il remonte m’embrasser, je ne sais plus où je suis.
— Alors ?
— A ton avis, Lucas !
— J’y retourne alors ?
Je ne peux m’empêcher d’éclater de rire.
— J’ai dit une connerie ?
Pour seule réponse, je l’embrasse avant qu’il ne redescende me faire chavirer. Je perds le fil du temps, et me laisse complètement aller. Nous alternons les positions plusieurs fois pour goûter à ce nouveau plaisir. Puis arrive le moment où je ne peux plus me retenir. Il faut que je jouisse. Je préviens Lucas qui assiste au feu d’artifice sur mon ventre et sur mon torse. Il vient juste après moi en me recouvrant de son sperme chaud et liquide. Il vient s’allonger à mes côtés.
(fin de la scène sensible)

Un dernier baiser avant de reprendre nos esprits. Lui, comme moi, venons de passer un moment inoubliable. Nos yeux se ferment. C’est comme si j’entendais nos cœurs battre à l’unisson. Au loin, le bruit des cascades nous berce doucement. Nous sommes nous endormis ? Sûrement. Peu importe, nous restons dans les bras l’un de l’autre pendant un long moment que je ne suis pas pressé d’interrompre.