Modification et agrandissement d'un précédent texte.
de Maxe v
Une asymétrie d’la pensée s’immisçait sans panser. S’empressant de divaguer, l’âme apesantée. Les mots n’sont pas tombés, épouvantés. L’air en tête était tête en l’air, pas terre à terre. Scrutant les miracles, sucrant les mirages les chimères ne cherchaient qu’à parfaire. Mais à part faire taire les vers, rien ne s’accomplissait sauf le revers. S’accomplir comme ce con d’soupir qui pousse, qui s’essouffle mais qui jamais ns’étouffe. C’est l’effort de ne rien accomplir que j’voudrais écrire. Mais plus rien ne s’écrit, tout se perd. Même ces affreux mots que j’croyais si hauts sont finalement partis en lambeau. C’est avec la flamme de l’échec qu’il éclaire ce flambeau. Mais flanche fâcheuse flamme, puisque plus rien n’secoue ton âme. L’étincelle n’éclaire que mon linceul, l’incinération, j’ai atteint ce seuil. C’est en deuil qu’demeurent mes feuilles. Si vierges, si seules, privées de paragraphes, couvertes d’épitaphes. Morcelées, morcellement, mortes seulement. Languissantes, langues hissant l’insaisissable. L’un saisi l’autre subit. Mais subis, subis biscornu ! Corne-les tes feuilles, corne-les tes mots, corne-les tes fléaux fais-en des annotations, note les tes afflictions ! Ta page blanche deviendra réflexion, reflet de tes ambitions. Laisse faire tes pulsions, donne leur parution. Par ici la passion. La prestation grammaticale qui patiente en incapable.
Mais bon. A quoi ça rime, un piteux poète ? A quoi s’arrime le pauvre petit être ? Lire la prose ne s’propose plus, elle s’pose, n’ose plus. Les vers vaillants vrillent en valsant sans verbes volants. J’empale l’inspiration, j’en pali, lasse parution. Au jour d’aujourd’hui les pléonasmes sont pleins aux as, y’a qu’la ferraille qui fait rimer. Les faiseurs d’art sont férus d’armes, qui n’sont plus plume mais grande fortune. L’inspiration pousse un soupir, j’ai dans l’sang un pur martyr. Celui qui m’brule au fond, qui hurle, enfant qui s’urge. Même le bambin rembobine ses maximes. Lorsqu’il voit les dégâts graves de tous ces gars gras gaga gangrénés qui s’décarcassent pour casser des caisses. Ils en font des tonnes, ça détonne, et pourtant ça m’étonne pas ! On congestionne, comme des cons en gestion, sans s’coaliser. On court à l’idée d’en être à court. A court d’idée, on court à pied après les quatrains. Les catins en rient, quelle catharsis. C’est presque lascif. Ou presque lassant. Puisque on est là sans rien, même pas un sizain pour se cisailler l’instinct. Alors, pour l’instant, comme un pantin, j’actionne mes mains et j’sectionne ces freins. Ces freins à la pensée, qui m’font oublier comment rimer. J’m’empare d’mes armes, j’me pare de mes âmes, je pare les coups, je parle en fou, et j’vois plus flou. J’entends à nouveau les vers chanter, j’les vois choyer et s’enchanter cherchant à s’enticher. A s’accrocher à quelque chose d’assez haut pour rehausser l’art d’écrire à chaud.
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