Des narrateurs et des jouets.
Il était une fois, une fillette qui fêterait son anniversaire. Une barrette à cheveux rendue, par un jeune garçon qui aimait la fillette.
Narrateur : Tu parles, parce qu'il a eu des pourparlers d'adulte. Il l'aurait gardé pour lui, sinon, le saligaud.
Narratrice : Mais non enfin ! Veuillez ne pas interrompre, Monsieur. Il l'aurait rendu quand même de son plein gré. Alors, laissez-moi conter comment et pourquoi !
Je disais donc, le garçon "aimait" beaucoup la fillette, amours d'enfants naissants, doux moment d'émotion dans un monde de brute. Bien sûr, il ne l'avait pas rendu de « lui-même », il aurait dû, sinon, s'en expliquer et se justifier. L’innocence d'une âme jeune et pure qui ne pouvait comprendre et admettre telle affaire de grands.
Narrateur : Mouais, ça on savait déjà, et puis qu'est-ce qu'on s'en fout.
Narratrice : Mais c'est pour donner du cadre, du contexte ! Puisque c'est comme ça, et que vous croyiez si malin, veuillez conter, vil faquin !
Narrateur : Enfin, mon talent va être reconnu.
Narratrice : Le talent « hum », qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre.
Ha la fête d'anniversaire, quel moment de joie et de jeux. Bon moyen d'enterrer la hache de guerre entre les enfants. Mais c'est aussi un bon moyen de faire cohabiter les jouets sans forcer le scénario, avec une histoire ridicule de barrette à cheveux.
Narratrice : C'est honteux de critiquer mon scénario. Mais soit, je serais curieuse de voir ce que vous avez en tête.
Narrateur : Alors vu qu'il y aura beaucoup de jouets pour cette fête d'anniversaire, il va y avoir beaucoup trop de personnages. Une compétition pour faire un tri ça vous tente ?
Narratrice : Ha, enfin un peu d'animation.
Joe : Au rapport Madame narratrice et Monsieur narrateur. Mais en faite, je crois que je peux parler au nom des camarades bleusailles. Personne ne veut participer à vos conneries, donc on peut vous faire gagner du temps en annulant.
Narratrice : Qu’ouï-je ? Un refus d’obtempérer ? Vous serrez donc châtié comme il se doit.
Kenny : Mais ouais, pas de soucis, on connaît la chanson, la cuvette des WC ou le chien. On commence à savoir, mais ça ne nous fait plus peur.
Narratrice : Vous m'en voyez fort désappointé qu'on me prête de telles méthodes. Je suis bien plus humaine et magnanime que ça.
Et les jouets de la narratrice commencèrent à trembler et blêmir de peur. Bordel de chiotte, qu'est-ce qui se passe ici ? Que va donc faire cette diablesse de narratrice pour terrifier autant ses personnages ?
Narratrice : Allons, rien qui puisse terrifier de braves jouets comme les votre. Juste un octogone "arbre à chat".
Cyberpoto : C'est pire que la cuvette des WC. Fuyez, pauvres fous.
Kenny : Quoi ? Mais c'est plus une punition, mais une salle de torture votre truc. Et vous dîtes que c'est plus humain comme sanction ?
Narratrice : Bien sûr que oui, cher ami jouet. C'est avec un petit chat tout mignon. Qui va juste se faire les griffes sur vous.
Félix : Miaou miaou.
Cyberpoto : Tuez-moi...
Joe : Rapport du quartier général, ma générale narratrice. On en a parlé avec les copains. On se rend sans condition.
Narratrice : Belle manœuvre tactique que d'avoir su voir la lumière, cher ami soldat. Mon cher confrère, puis-je désormais poser le contexte ?
Narrateur : Oui, vous pouvez poser le contexte, mais vite. On a perdu assez de temps comme ça en négociation. Bien que j'admire votre méthode pour vous faire obéir.
Donc par ciel azur et plaine verdoyante, un soleil aux lueurs chatoyantes, afin d'organiser une fête des plus chantante, voilà mon décor pour un anniversaire de détente. Dans un mois, nous aurons un bal où seront rassemblés des jouets dans une ambiance conviviale.
Kenny : Madame, où vous avez vue une plaine verdoyante ? C'est le jardin !
Narratrice : Silence ! Félix, pour toi !
Félix : Viens... Viens à moi ! Que je te déchire ! Que je t'écorche ! Miaous
Kenny : Nan, mais ça va pas ? À mooiiiiiii !
Narratrice : D'autres volontaires ? Non. Bon je reprends.
Alors certes c'était le jardin. Mais pour nos jouets à la taille de nain, un simple carton aurait l'air d'un gradin. Alors oui, plaine verdoyante pose plutôt bien mon décor charmant.
Et donc, comme il y a déjà trop de personnages ici, on va vous tirer, on va faire les miens contre ceux de dame narratrice. Bien sûr c'est sur les aptitudes qu'on va choisir, et non sur l'équipe gagnante. Et comme vous êtes plus nombreux chez moi, certains vont rejoindre le petit Bobby pour équilibrer les forces.
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