Chapitre 9

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Je regarde intensément Blacks totalement absorber par son regard carmin. À l'instar des abysses au tréfonds des mers et océans, elles vous mènent tout droit direction les enfers pour l'éternité. Faible que je suis, je reste aspirer par cet abîme sans fin. Toute sorte de choses semble passer, tellement que je demeure un temps suspendue à ses prunelles. Tant et si bien que je n'entende pas les injures de ce satané Lazzare. Du moins c'est avant que j'entende des insultes sur ma famille, bien plus virulentes que leurs prédécesseures !

<< Honnêtement que tu sois blonde et complètement idiote ce n'est pas mon problème, mais le pire cancre de la famille... C'est bien cette petite merde d'humain. Sérieux un humain né dans une famille, soit disant puissante ? Laisse-moi rire, je suis sûre que c'est un vampire si inutile que vos parents l'ont rendus si merdique. Ahaha. Ah et parlons en de ton présumé sang de sorcier ! Encore une blague. Si tu en avais ton ainé ne serais pas aussi torcher. Traîner avec le petit toutou infernal n'arrange pas ton cas. Un rater et une rater, que c'est si drôle.
- ... Non mais.
- Chut chut l'inférieure. Tu vas te la ferme illico, j'en ais marre de t'entendre lorsque je suis dans les couloirs. Même si tu as réellement des origines sorcières, elles sont salies par ton sang mêlé avec celui d'autre race aussi mauvaises. Dire que tu oses dire que tu descends de Sanath Lowe...
- Oh, tu viens de comprendre ton erreur. Oui, j'ose dire que Sanath est mon ancêtre, je porte son nom et surtout sa croix, sale con ! L'emblème de la famille royale vampirique est cette foutue croix, tu penses quoi ? Que des vampires vont s'amuser à utiliser ce crucifix mon joli. Maintenant, si tu permets... >>


Je prends mon courage à deux mains et laisse place à Adexa -ma partie vampirique -prendre le contrôle de notre corps. Je suis désormais au second plan de mon propre corps. Mes sensations ne sont plus que diffuse, je sens à peine l'air passer dans mes cheveux, dans ma frange que je sens qu'à peine s'envoler. Je perçois surtout les sentiments qui traversent à cet instant mon autre moi. Elle est à sa limite. Ne pouvant plus contenir toute cette colère accumulée en si peu de temps. Une rage prend place dans notre corps. Des flemmes qui ne vont pas s'éteindre simplement, comme par magie. Non, cette fois-ci, l'excitation en imaginant nous venger met dans tous ses états Adexa. Et prend enfin, une grande respiration et frappe vigoureusement en pleins dans ce visage que nous commençons à haïr. Son nez éclata et le sang gicla sur tout son visage crispé plutôt par sa haine. On peut dire que maintenant sa petite tête est aussi rouge qu'une tomate, de gêne, mais surtout de son propre sang. Dommage qu'il soit si détestable, il sent si bon. On se sent si apaiser une fois que l'on laisse notre colère ressortir. Une véritable félicité me prend. Finalement apaiser par une violence dont nous n'avions pas encore fait preuve jusqu'ici, même pour protéger les êtres qui me sont si chers. Adexa fit craquer notre nuque et parties, me laissant le contrôle pour se remettre en sommeil jusqu'à la prochaine fois. Je ne peut plus me retenir, j'éclate de rires face aux deux jeunes hommes totalement perdus devant la situation. Mon petit louveteau me regarde à moitier étonnées et à moitier mort de rire, ce qui rend son visage assez comique à voir. Les yeux d'un merlan frit, la bouche grande ouverte qu'il peut gober des centaines de mouches, sans oublier que Adex' à frapper si fort que le sang lui a également atterris dessus. OOops. Ah, que tout ce sang me donne faim. Cet arôme ne dépasse pas celui que j'ai senti au moment de la rentrer, mais une simple effluve comparés à de l'hémoglobine tâcher comme la sienne.


<< Tu m'impressionne princesse. Frappé d'une telle manière, je suis vraiment positivement étonné. Je ne te pensais pas capabe de ça.
- Oh, ce n'est pas vraiment moi. Dit plutôt merci à Adexa, mon alter égo. Je ne la laisse que peu de foi faire, mais mister nez casser là un peu trop sortie de ses gongs. Hein, Lazare on est devenus enfin une femme adulte. Avec tout ce sang... Insulte encore de ce genre et je laisse Adexa sortir de sa "tanière" pour te faire bien pire. Je suis peut-être une jeune héritière, j'ai beau ne pas être au niveau de mes parents, j'ai quelqu'un qui seras capable de s'occuper de ton cas. Un affront de plus sur la famille royale et je suis sûre que nos tendres lois inter-espèces me laisserons le droit de te couper a gorge. Après tout, je ne suis qu'une saleté de vampire. Je ne fais que rendre hommage à ma race, non ? >>


Lazzare ne sait plus quoi dire ou que faire, tentant de retenir le sang de couler plus encore. Pauvre chemin tâché de rouge. Le vieux papi blasé se met enfin à baisser la main et remonte son regard, qu'il a plus tôt baissé. Il pense me faire ressentir quoi avec une œillade pareil ? Me faire peur ? Me faire douter ? Comme si cela me fait effet. Foutaise. Je ne me laisserais plus faire par ses paroles inutiles à mes jeunes oreilles. Et voyant comment le sorcier de vingt et un an abasourdis, je me dis que je commence assez bien à sortir de mon état de princesse en proie à tous les dangers, sans aucunes défenses. Je ne suis pas n'importe qui, il faut que je me l'imprime en tête. Je sais que je n'ai pas besoin de mon jumeau pour me protéger.


<< Ah et une dernière chose Lazzare, c'est parti pour rendre fière mes ailleux. En leurs noms tant vampires, que ceux des sorciers je jure que toutes choses portant ton nom seras synonyme de désastre. Tout ce que tu entreprends va se voir condamner à rater irrémédiablement. Tu peux tenter autant de fois que tu le désires rien ne marcheras pour toi. C'est ta punition pour tes paroles. Je ne sais pas si l'on t'a déjà puni pour tout ça, mais il est temps de payer. Je ne suis pas n'importe qui, ou n'importe quoi et aujourd'hui, tu le sais. Traite d'autres êtres de la même manière, et ce, maudissement ne feras que s'amplifiera. Ce n'est pas tout, on s'est bien amuser avec ce coup dans le nez, mais je vais devoir malheureusement vous quittez. Mes deux petits familiers m'attendent. Bey bey les mecs ! >>


Je leur tourne le dos promptement sans laisser à ces deux abrutis le temps de se recomposer un visage. Ah, que je me sens si bien. Encore un obstacle de moins dans ma petite vie plus si tranquille que ça. Finalement, je ne peux plus rien dire sur la décision de papa de nous avoir envoyées ici, en France. Pas seulement à cause de la réputation de l'école, non. Je peux enfin devenir celle que je suis au fond.

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Je suis bien loin du petit bout de chemin où j'ai abandonné, il y a vingt petites minutes mes interlocuteurs malgré eux. Mon stress commence à me monter dans les veines. L'idée que ce qu'à pu faire Adexa à Lazzare me retombe bien trop rapidement dessus m'effraye au plus haut point. Et si pour une fois ses actions ne m'avais pas protéger, mais bien mises dans la merde ? Et s'il s'en prenait à ma famille ? À mes proches ? Et si malgré la malédiction que je lui ais lancer, il parvenait à se venger de moi ? Pis, je peux à tout moment me faire expulser du campus. Adieu, la guerre à qui sera quoi. Plus besoin de se battre, je vais me faire virer ! Comme ça, on évite un authentique bain de sang lors de duel vampirique, entre deux jumeaux avec chacun sa petite particuliariter. Sa botte cacher. Putain ! Je deviens folle. Assurément folle allier. On peut dire chapeau la vampire en carton, ayant peur des conséquences d'un modeste geste de défense. Après, pour ma défense... Il l'as chercher ! Non ? Pourquoi avoir peur alors que je viens quand même de maudire quelqu'un ? Aller stop, j'en ais rat la botte de foin de m'inquiéter pour une chose aussi immuable que celle-ci ! Maintenant, que je suis arrivé devant le bâtiment dédier à nos tendre familiers, il est temps d'aller voir les miens. À la météo, il est annoncé une chute de câlins sur la paix des sphynx Nox et Lumos. Mes petits félins m'ont tellement manqué, c'est fou tout de même. Je me décide à franchir la porte composés de vieux vitraux, de bois usé et pénètre dans l'antre des animaux. Ici, c'est leur royaume. Ils y sont rois. L'entrée est assez petite, mais ce n'est qu'un détail médiocre. De simples portes manteaux y sont poser avec des repose par-à-pluie. Rien de plus ordinaire pour un lieu qui sert uniquement soit à abriter nos familiers, soit à les soigner. Pas besoin de fioritures à outrance ou encore d'autres choses tout aussi inutiles dans cet endroit. A quoi bon, les habitants du local s'en foutent un peu après tout. Je vois tout de suite l'escalier dont m'as parlé précédement Raven, d'un blanc immaculé, le tapis qui le recouvre est en une sorte de moquette. Je me dépêche de le monter pour parvenir au premier étage, là où se trouve l'epace des félins et canidés. On sent à peine entrer dans cette zone que des êtres vivants y vivent en nombres. Les poils volent un peu partout avec les petits chats qui se chamaillent ou les chiens qui sont sur le canapé à leurs tailles. La scène qui se déroule sous mes yeux me fait craquer. Nox et Lumos se battent avec un chien plus que magnifiques ! Un beau chow-chow tout poilu. Ce qui contraste franchement avec les deux nouilles qui s'amusent avec lui. Ils chahutent dans tous les sens, lui sautant joyeusement dessus. Tentant de monter sur son dos à partir de sa fourrure touffu sans jamais y parvenir. J'éclate encore une seconde fois de rire dans la même journée. Ce que je les aime mes petits chats tout nus. Avec leurs caractères aussi joueur mais restant sérieux lorsque j'en ais besoin. Ce que je ne ferais pas sans eux.

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