CHAPITRE II
CHAPITRE II
LE DÉPART
17h03, j'entend la voiture qui arrive et qui viens se mettre au garage. Les portes claquent, des voix résonnent, deux plus précisément : celle des êtres qui me sont le plus chers au monde. Ils arrivent, montent les escaliers, poussent la porte, traversent le couloir et débarquent dans le salon. À bras ouverts je les accueille. Ils se retrouvent couverts de baisers plein de tendresse et d'amour. "Mais chhhhh ! il ne fait pas faire trop de bruit, sinon on va révéiller la petite !" En effet, il y a quelques mois, il y a eu un nouveau, enfin, une nouvelle dans notre foyer, la jeune et belle Iris. Elle est actuellement en plein sommeil dans le "bureau" juxtaposée au salon, sa chambre pour le moment.
Pendant que Lucy s'occupe de ranger les affaires des sacs de course aidée de William, je descend chercher le reste dans le coffre à l'aide de quelques sacs cabas. Remplis à ras bord, les sacs craquent presque sous le poid des aliments. Difficilement, je remonte les escaliers et arrive dans la cuisine pour épauler ma femme et mon fils. Des fruits, des légumes, du fromage, des yaourt, de tout !
- Mais tu as complétement vidé le Carrefour là chérie ! Il n'y aura plus de place dans le frigo ! chérie. Il n'y aura plus de place dans le frigo !
- Je crois bien, mon cœur. Mais c'est tant mieux : plus besoin de faire les courses pour au moins un mois maintenant. On est tranquile.
- Il va surtout falloir trouver de la place pour ranger tout ça !
Tout en riant nous rangions beurre et tomates dans le silence et le calme. Soudain, crash ! le pot de confiture se brise au sol.
- "Wili-...
- OUIIIIIIIIIIIIIIIIIN
- Oh non..."
Iris vient de se réveiller...
***
22h08, elle s'est enfin endormie. Un sentiment de victoire m'anime après cinq heures d'effort acharnés. La jeune et belle Iris a aussi beaucoup de caractère. Épuisé, je lui embrasse le front avant de la laisser dormir dans son berceau en lui souhaitant bonne nuit. J'éteint la lumière en lui jetant un dernier regard, et repart au salon au près de Lucy.
- "Elle s'est endormie ?
- Oui, enfin, elle dort paisiblement.
- Pas trop tôt. Enfin un peu de calme. Bravo mon chou, dit-elle en posat sa tête sur mes épaules.
- Merci, merci" la remercié-je en caressant par automatisme ses cheveux.
Tous deux sur le canapé, nous regardons les infos.
- "Mesdames et messieurs bonsoir. Nous sommes aujourd'hui le jeudi 4 mai, il est 22h09 et vous êtes sur Fox News. À la une aujourd'hui, une nouvelle fusillade à Brooklyn, la troisième de la semaine, devant une école primaire...
- Ah oui, on en a parlé au boulot à la pause de midi, me dit Lucy.
- Ah bon ? T'es copines t'en ont parlé ? Elles sont vraiment au courentes de tout.
- Oui, des vraies comères, soupirent-elle. Il parrait qu'il y a eut sept blessés, deux blessés grave et trois morts, tu te rend compte ?! Ils sont fous ces gens là.
- Mhh-hmm... aquiescé-je avant que nous nous turent pour entendre le comentateur.
- ...le suspet est toujours en fuite. Faites attention quand vous sortez de chez vous. Autre nouvelle ce soir concernant l'espace cette fois-ci. Colle vous le savez sûrement, depuis cinq ans maintenant, les explorateurs spatiaux du CEAS font des recherches d'une possibles existences d'autres être vivants dans l'univers, des extraterrestres venus d'autres mondes. Eh bien aujourd'hui, il y a quelques heures maintenant, ils les ont enfin trouvés ! En effet, dans une galaxie lointaine baptisée..."
À partir du moment où le monsieur en costume en face de moi à prononcé le groupe de mot "ils les ont enfin trouvés", je n'ai pas cherché à suivre le reste. J'étais déjà dans mes pensées. Des extraterrestres ? Des êtres vivants autres que sur Terre ? De la vie dans une autre galaxie qu'on vient de trouver ? Mais s'est incroyable !!! Cette information n'a même pas fait le tour de mon esprit que déjà je m'imaginais des scènes de moi dans mon X-S I, volant avec une nouvelle race d'être vivant venant d'une galaxie inconnue.
Je ne peux m'empécher de lâcher un chuchotement d'admiration, sur quoi Lucy me lance un regard attendri, avant de me lever, mettre mon manteau et de sortir avec la clé.
- "Hé, chéri ! m'interpèle Lucy en me prenant le bras. Mais que fais-tu ?
- Je vais les rejoindre, Lucy. Je veux les voir. Ma place est avec eux.
- Mais tu es suspendu, tu n'as plus ton permis.
- Tu connais le nombre d'inconscient qui roule sans permis de nos jours ?
- Mais tu reviendra quand ?
- Dans quelques jours pas plus. Je te tiendrai au courante de tout.
- Mais..."
Elle semble hésiter, réfléchier, se poser des questions, penser à moi, à elle, à Wiliam et Iris... Finalement elle me lâche : "Fait attention à toi..."
Je m'en vais alors au sous-sol et rentre dans ma BM. Quelques secondes plus tard, me voilà sur la grande voie de Brooklyn, poirsuivi pour la quatrième fois par la police. Seulement, cette fois-ci, je ne vais pas voir madame la directrice de l'école primaire pour parler trente minutes d'un retard. Là, je vais au CEAS de Brooklyn, où je commencait encore mes missions il y a pas une semaine à peine.
C'est avec un petit dérapage maitrisé que j'arrive devant le camp. La police toujours à mes trousses j'entre dans le bâtiment principal en face de moi par la large porte vitrée que je forme évidement derrière moi pour au moins retarder mes poursuivants. Après une petite pause pour souffler, je me rue à travers les couloirs vers le cinquième bâtiment, l'"Entrepot", où sont garées toutes les spatiomobiles du camp. Je retrouve la mienne, la X-S1,101, et monte dedans.
J'entend les grincement de l'ouverture du portail coulissant que j'avais actioné au préalable tandis que je démarre mon véhicule. Je pénètre sur la grande piste, la piste principale, la plus longue et la plus large parmi toutes celles du camp. Une main sur le frein, l'autre sur l'accélérateur, je fais chauffer le moteur avant le départ.
Comme à chaque fois avant de décoller, je me remémore la première fois. Les feux qui s'allument au fur et à mesure, mes réacteurs à pleine puissance dans mon rétro, Lucy, Wiliam et maintenant Iris à mes côtés pour me soutenir. Et quand les feux deviennent verts, je pars. Mais contrairement à la première fois, j'accélère directement d'entrée de jeu en activant à mi-puissance mon propulseur. Quand la barre des 5000km/h est dépassé, je commence à redresser le véhicule peu à peu. 5200km/h, 5400km/h, 5500km/h, 5550km/h, je décolle ! Je me propulse vers le ciel à pleine allure. Je n'ai pas échouer, une nouvelle fois, contrairement à la première, à m'envoler pour de bon.
- Tu vois, petit, je te l'avais bien dit. Tu y es enfin parvenu finalement.
Cette sensation de liberté, de filer dans le ciel, entre les nuages, de se sentir léger, porter par la chaleur du monde, cette sensation de voler... elle m'avait manquée, même si cela ne fait qu'une semaine que ne l'ai quitter. À force de la sentir tout les jours, j'en suis devenu adict. L'addiction de voler, j'en suis piqué.
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