CHAPITRE V

PASSER L'ÉPONGE

"Oui Commandant."

La tante du commandant est la plus petite des trois tantes qui font notre camp. La plus grande est celle de la "salle commune", là où on mange, où l'on fait nos réunions, où l'on fait nos pauses, etc... Il y a "l'entrepot" ou "le bordel", en bref, la tante où on range tous nos outils et affaires autre que nos affaires personels qu'on garde dans nos vaisseaux respectifs. Et il y a la dernière, la plus petite, la tante du commandant, où le dirigeant de l'unité avait un côté chambre, un côté salon, un côté bureau et même une cuisine personel (un petit frigo). Cette tante a toujours une petite odeur qui flotte dans l'air depuis la dernière fois que j'y suis venu. Une petite odeur de viellesse et de poussière mais qui lui donne une air mystérieux dès qu'on y entre. La tante en elle-même semble vieille en soi avec de vieux papier sec un peu partout, cette odeur qui chatouille les narine et qui donne l'impression que tout et vieux et une fine couche de poussière sur les meubles et les parois. Ces dernières empêchent une bonne pénétration de la lumière à cause de leur oppacité. La tante est donc plongé dans une obscurité malgré l'ampoule pendue au plafond qui n'éclaire que faiblement.

C'est justement dans cette tante que j'ai été convié par le commandant Flamme. Assis sur la chaise de son bureau, il écrit dans son carnet de bord tandis que je patiente debout devant lui de l'autre côté du bureau.

"Commandant Flamme ?"

Aucune réponse. Concentré sur son carnet de bord, il ne me porte même pas la moindre attention en rédigeant des paragraphes de mots illisibles en italique. Soupirant, j'attend toujours en face de lui à peine après avoir parcouru des milions de kilomètre, valsant entre les galaxies. Enfin, il finit d'écrire son rapport du jour. Il remit son stylo dans son pot et rangea son cahier dans un sac. Après cela seulement, il accepta de me lancer un regard dans les yeux. Ça faisait une semaine qu'il ne m'avait pas lancé de regard comme celui-ci. Un regard dur comme du fer mais doux comme de la guimauve. Enfin, je ne sais pas si c'est de la douceur ou de la fénéantise, les deux sont un peu mélangés.

"Je ne vais pas te réprimander. Juste sache que me désobéhir t'as conduit à une exclusion, alors imagine maintenant que tu viens de désobéhir au gens en haut. Enfin bref, ce n'est pas la question"

Je reste silencieux tandis qu'il cherche une cigarette dans le paquet dans sa poche et qu'il l'allume en toussant quelque nuage de fumée.

"Fumer détruira vos poumon, commandant.

• T'occupe toi, t'es pas censé avoir ton mot à dire."

Il tousse encore un peu puis, après avoir jetée son mégot au sol et l'avoir écrasé avec son pied. Il releva sa tête vers moi et me regarde une nouvelle fois de son regard jaune et roux unique.

"On a besion de toi Adam."

Silence dans la petite tante de quelques mètres carrés. Un silence lourd d'interrogation, d'ignorance, d'hésitation, de question. En pleine refléxion, je regarde Flamme d'un regard éberlué. Lui aussi semble se poser des questions sur mon état de santé actuel surement. Vu la tête que je lui fait, ce serai compréhensible.

"Pardon ? finis-je parie dire.

• Tu as bien entendu : on a besoin de toi contre ces extraterrestres. Ce n'est pas pour nous qu'ils sont apparu en sortant de la faille. C'est pour toi. C'est toi qu'ils cherchent. C'est pour ca que je voulais demander une suspension de ta suspension juste pour une semaine le temps de régler tout ça, mais t'as pas eu besoin d'être prévenu : tu es venu de toi même. J'espère que tu en connais les conséquence et sue tu les assumeras.
• Oui commandant.
• Bien. Maintenant, je vais t'expliquer la situation...

**

Donc si j'ai bien compris les explications de mon commandant, des Akilianais (les habitants de la planète baptisé "Akilian") seraient sortit de la faille que j'ai essayé d'inspecter la dernière. Après avoir vu des humains dans des avions-vaisseau volants, ils sont retournés chez eux. Une des principales hypothèses est que cette faille soit un portail vers Akilian, surement l'une des planètes de la Galaxie de la Roue du Chariot.

C'est pour tester cette hypothèse que le commandant Flamme avait besoin de mon aide. Je vais explorer cette faille avec trois de mes camarades de mon unité et pouvoir vérifier cette hypothèse. Quand nous sortons de la tante, le commandant et moi partons à la salle commune rejoindre les autres membres de l'unité. Je choisis parmi eux les trois personnes qui me sont les plus proches, en qui j'ai le plus confiance, Sonia, Frank et Alex' évidement. À partir de maintenant, nous ne devrions plus utilisés nos noms et prénoms mais nos numéros de matricule. Ainsi, 1-01, 1-03, 1-08 et 1-25 montent dans leurs X-Space I, mettent le contact et partent vers de nouvelles aventures