Chapitre 2
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Retenue sous la luxuriante verdure par la douce fraîcheur du feuillage, Alyala s'allongea sur le tapis herbeux qui soutenait ses pieds. Le temps s'était arrêté et, bientôt, la jeune-fille ne distingua plus la réalité du rêve. Son corps assoupi reposait, lui semblait-il, sur l'autel de la chambre sacerdotale de la pyramide. Cet autel avait été élevé au septentrion de la chambre. De là, les yeux endormis d'Alyala contemplaient les murs de pierres grises et blanches de la vaste pièce. Fraîcheur de l'air et douceur de la pierre sur sa peau, ravissaient son coeur. Un parfum d'éternité baignait de silence ce lieu sacré de ces ancêtres que rien ne troublait et dont la lumière assombrie accentuait encore davantage le caractère sacré.
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