Entrevue cocasse
Je réussie à me ressaisir pour lui rendre la pareille. Elle s’avance pour s’assoir en face de moi. Je termine ma boisson en silence.
— Bonjour Madame. Qu’est-ce qui vous emmène dans ce coin perdu ?
— Ma réponse peut te sembler insolite mais je désirer te rencontrer.
— Comment vous me connaissez ?
— J’ai eu une dernière lettre de mon père qui indiquer ton existence. J’ai parcouru le pays pour arriver ici.
— Votre père ?
Elle sort de son jean, une lettre. Elle me la tend et je la déplie intriguée :
« Ma cher Désirée,
Voilà une belle dernière lettre étrange mais essentielle. Je dois de t’avouer l’existence d’une jeune fille de quinze ans, qui s’appelle comme toi. Voici la dernière photo récente que j’ai eu d’elle.
Je connais la vie de l’adolescente grâce à une très bonne amie, Vivianne Jalours. Elles sont encore de passage sûrement à l’Hôtel de la Rose dans le village d’Hulin dans le Cantal.
Tu ne peux te tromper, il n’y a qu’un seul hôtel. Une fois sur place, parle à l’enfant seule si possible. Elle explique lui ceux-ci : ses parents ne sont pas morts. Sa tante lui a menti.
La vérité sera évidemment pénible. L’enfant est née sous X… et je sais qui sont ses parents.
Il faut absolument qu’elle ne reste pas avec sa tante. Bien que Vivianne soit une très bonne amie, elle n’est pas saine d’esprit. Elle fuit en permanence depuis trop longtemps.
Cela doit cessez.
Si l’adolescente désire comprendre, j’ai toutes les clés. Repars au plus vite avec elle et si possible, montre-lui ce courrier.
Je t’embrasse fort, ma princesse «
Je relis trois fois pour bien saisir tout le sens. Je fixe la femme et je trouve une petite confirmation de doutes et questions concernant ma tante.
— C’est en effet très étrange. Sachez que ma tante m’a avoué qu’elle me cachait des choses…je sais que ce n’est pas ma vrai mère. Enfin c’était… Mais pourquoi à t-elle aussi menti sur la mort de mes parents ?
— Si seulement je pouvais te le dire !
— Et, votre père, vous avez -t-il raconté autre chose ?
— Hélas non.
— Mais, pourquoi s’il sait des choses, c’est pas lui qui vient ici !?
— Il est très âgé. Et il ne voulait pas faire de la route si tu n’étais pas là.
— Je comprends. Mais, si j’ai bien lu la lettre, pour mes questions, je dois repartir avec vous ?
— Si tu le souhaites. Après, c’est normal de refuser, tu ne me connais pas.
— Je vous propose quelque chose.
— Oui ?
— Je reste ici mais je veux que votre père vienne.
— Pas de problème. Je vais l’appeler.
— D’accord, merci.
— Je t’en pris. C’est à moi de te remercier de ta confiance.
— Je vais vous laisser. Je vais remonter dans ma chambre. Sinon, pour le petit-déjeuner, faut mieux attendre Clémence enfin..
— Oui, elle s’est présenter, je vais attendre ne t’inquiète pas.
Un dernier sourire et je repart ranger mon plateau. D’un coup d’œil, la jeune femme range la lettre et commence à appeler.
Si j’ai bien lu le courrier, elle s’appelle comme moi. Étrange…
Une fois dans ma chambre, je sors ma boîte à chaussure, reconverti en souvenirs. Ma tante, enfin, je l’ai toujours appeler comme ça. Mais qui était-elle ? Et pourquoi mes parents m’ont abandonner ?
Viviane était-elle vraiment folle ? Non, juste dans son monde. Elle était toujours shooter aux médocs mais assez présente pour m’élever. Quelques soit ses secrets, j’en voudrais plus à mes parents. Sauf pour une raison particulière.
Je range les photos et je décide de m’allonger dans le lit. Je n’ai pas répondu à mon amie, mais j’ai le temps d’y penser.
Peut être que ça me fera du bien ? Une bonne fête, des amis et loin de la solitude et du passé..
Je m’endors finalement jusqu’à midi.
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