Souvenirs intenses
Vivre avec ma famille n’était pas de tout repos. J’ai fugué à mes quinze ans cet enfer.
Une mère absente et un père alcoolique, un peu violent avec ses joutes verbales. On était pauvre et pour m’en sortir, j’ai choisi d’aller rentre visite chez ma tante Viviane toujours sur Paris.
Ma fuite n’a pas fait bouger les lignes et ma tante avait compris qu’il n’était pas nécessaire de changer quoi que soit. Elle comprenait et était prête à m’héberger.
J’ai passé la première nuit dans son petit appartement. J’ai dormi sereinement, bien déjeuner et je suis descendu là retrouver dans son salon de coiffure.
Elle avait commencé à vouloir que je continue le lycée. J’ai refusé et réussie à négocier pour être comme elle.
Étant la patronne, elle a accepté de me former. En attendant, j’ai dû observer, assise proche du comptoir quelques clients jusqu’à la fin de la journée.
À la fermeture, ma tante à saluer un homme avec joie. C’était son compagnon, Rick.
Il m’a fixé comme un requin et j’ai eu des frissons. Rick insista pour dormir à l’appartement.
Ma tante m’a demandé si je pouvais dormir sur le canapé car ils ne se voient pas beaucoup. J’ai accepté.
Puis Rick est sorti fumer et j’ai questionner ma tante sur sa rencontre. C’était juste un client régulier depuis deux ans.
Trois mois avait passé depuis ma première rencontre. Puis tout bascule quand ma tante, me laisse avec son homme à l’appartement. Elle était chez une amie.
Rick se montra très insistant, me forçant à boire beaucoup d’alcool, surtout du vin. J’avais tenté de refuser mais il me disait qu’on fêter sa rupture et que je me devais de compatir.
Après pas mal de verres, ses mains étaient baladeuses et je me suis vite retrouvé en sous vêtement sur le canapé. Une soirée que je n’oublierais jamais.
– Rick… s’il te plais…
– Hum… arrête de repousser ma belle. Laisse-toi désirer. J’ai besoin de décompresser. Je te désire depuis le premier jour. Tu es tout ce qu’il me faut.
– Je n’ai pas envie…
– Mais si… tu perles de désire. Aller vient.
– Rick…
– Vient !!
Son ton était devenu plus agressif et je trébucher quand il me prit par le bras. Au moment de tenter encore de le repousser, j’ai reçu une gifle assez forte pour me faire tomber sur le lit. Il m’installa par les fesses et pris plaisir en me plaquant contre le matelas.
J’étais encore en larme quand il a fini. Me chuchotant des mots doux tout en me caressant la tête.
– Merci ma Rose. Je t’aime et je vais t’épouser.
– On ne se connaît pas…
– Peu importe, on va apprendre. Tu vas me donner un gosse et tu auras une belle vie. Tu as toujours voulu ça n’est-ce pas ?
– Oui…
– Je suis ta bonne étoile. Ta tante n’est qu’une vielle peau qui ne veut pas sortir de son petit cocon de ragots. Moi, je suis riche et je te ferais voyager. Qu’en pense tu ?
– Je ne sais pas…je veux rentrer !
Il rit et me retourne pour m’embrasser en me faisant jouir.
– Rentrer ? Revoir tes vieux singes !? Arrête de te mentir ma mignonne. Tu veux sortir de l’ordinaire, voir autre chose que cette ville de rats. Tu n’as pas le choix. Ta tante m’a donné la bénédiction de te rendre heureuse. Cette biche, ne m’aimait pas et moi non plus.
– Tu mens… arrête, j’ai mal… elle t’aimait !
– Chut, prend plaisir. Tu n’as qu’à lui demander ma poupée.
Il m’étrangle encore un peu avant de s’arrêter et de me laisser. Le lendemain, ma tante me retrouve dans cet état et elle m’avoue qu’elle ne l’aimait plus mais avait confiance en lui pour le rendre heureuse.
Comme j’avais aussi confiance en elle et sans repère, j’ai accepté le mariage à mes dix-huit ans.
Mais avant, je suis parti avec lui dans le même appartement actuel. Et je suis rapidement tombé enceinte.
Seulement, lors de l’accouchement, en son absence, je ne me pensais pas capable de devenir mère et j’ai décidé de laisser ma fille.
Ma tante accepter de l’élever en l’adoptant et par sécurité a tout quitter.
Depuis ce jour, Rick est devenu plus violent et je me suis laissé être soumise. Mon mariage a eu lieu, un an après mon accouchement.
Mes larmes coulent encore toutes seules et je me rends compte que j’ai plus qu’une heure pour tout faire.
En voyant ses deux amis, tous deux toujours heureux, je pars dans la chambre. Rick vient me voir et d’un regard, je me souviens qu’il m’attache et me bâillonne au lit pour ne pas que je bouge.
– Hum...
– Chut ma fille. Tu dois le savoir depuis le temps, les règles sont les règles. Ma réunion dure une heure cette fois. Je n’ai pas besoin de tes services. Merci de ta beauté et du ménage. Je vais attacher tes jolies jambes, parfois tu fais du bruit et ça risque de m’énerver.
Il rit puis prend du placard, une autre corde avec cette fois un cadenas et m’enferme en prenant la clé. Les rideaux sont fermés comme toujours.
Ces réunions durent parfois trois heures et au moins une fois par semaine depuis trois ans.
Je me dois d’être en nuisette pour plus l’excité après. Quel que soit le fin mot de la réunion, il y aura plus ou moins de coups et parfois ses amis couchent avec moi.
Selon lui, cela devrait me permettre d’augmenter les chances d’enfanter.
Après la fin du rendez-vous, il est seul et il décide de fouetter mes fesses pour se soulager. Sa position préférer.
Ensuite, on se douche l’un après l’autre et je dois lui préparer son repas. Je n’ai même pas faim et cela lui arrange. A la place, je fume à nouveau avant de me coucher.
Je repense à ma fille et espère que de là où elle est, elle a une meilleure vie. Pourvu qu’elle ne tente pas de me retrouver. Une erreur idiote d’avoir écrit à Gérald.
Demain est un autre jour….
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