Recouvert par la mousse comme un sage endormi,

Grignoté par le vert comme un fruit,

La bibliothèque aspire les songes

Et recrache des volutes.

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La poussière sort en boules noires,

Comme des rats quittent leurs tanières,

Abandonnant livres et chaumières.

Le chant du marbre en signes blancs.

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Entre ses côtes de bois noirs

Les livres volent comme de grand phalènes.

La tempête l'a prise pour cible

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Le vent s'engouffre dans ses artères

Pan l'aime, et quand il aime

Le vent souffle comme Cantilène.