Chapitre 10 : La grande finale de la mort.

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Matin de la dernière journée des épreuves. Trois équipe encore en jeu. Les Crevés Pochtron Irlandais avec 3 points. Les Mourus du Cancan Français, et les Bouffeurs de Cervelles Hongrois, avec 2 points chacun. Pour ce dernier jour, seule une équipe ressortirait gagnante. La mort-arbitre, avait gardé deux jeux des plus spectaculaires, pour finir en beauté. Elle commença tout de suite, avec l'annonce de la première, réservée aux fossoyeurs :

Peter : Et voilà, on va entamer cette journée avec le célèbre lancé de saintes pelle !

Steven : En effet, mais l'épreuve ne sera pas si simple ! Les fossoyeurs devront lancer leurs saintes pelles les yeux bandééééés !

Peter : Ça va être drôle ! Surtout qu'ils auront cinq essais par manche, mais que chaque tentatives suivant la première sera payante !

Steven : Ils devront donc boire une bouteille de glouglou rouge pour pouvoir lancer à nouveau ? Quel génie de la part de notre brave mort-arbitre !

Peter : Nos concurrents sont sur la ligne ! Oh ! Le premier lancé qui fait un flop ! Entre deux qui visent derrière eux ! Et une qui a faillit embrocher ses rivaux ! Ça commence mal !

Steven : Et une bouteille pour chacun ! Une !

Peter : Voilà le second lancé ! Et c'est encore un raté ! Nos fossoyeurs après la cuite de la veille, ne vont pas tarder en reprendre une autre !

Steven : On voit déjà des visages rouges ! C'est bien dommage pour les fossoyeurs, tandis que le troisième tir va avoir lieu ! Et c'est enfin la victoire avec un point pour la fossoyeuse hongroise ! La voilà à trois points comme son homologue irlandais !

Peter : Les yeux sont libérés avant la seconde manche ! Ho et déjà ça se met à l'aise ! Ça va poursuivre oui, en slip ! Mais ça n'a pas l'air d'être lié au glouglou rouge cette fois-ci !

Steven : Ha, effectivement, c'est déjà pas facile de lancer les yeux bandées ! Ils font en sorte d'être le moins gêné possible ! Et voilà la seconde manche qui démarre sur un nouvel échec critique !

Peter : Quels cons ! En voulant lancer, ils se sont pris les pieds dans leurs fringues ! Et la mort-arbitre qui vient de déclarer ! Oui ! Cela compte comme une tentative de tir ! Ils vont donc devoir vider une bouteille de plus pour relancer !

Suite aux deux manches suivantes, et beaucoup de glouglou rouge, chacun avait remporté un point, ramenant le classement à ce qu'il était au début de la journée. La dernière épreuve, des olympiades de la mort, serait donc décisive. Et tous attendaient de savoir ce qui serait tiré au sort. Finalement, la mort-arbitre arriva en tenue de combat. Elle annonça donc clairement la couleur, avec sa magnifique robe en treillis de camouflage, et son tutu rouge sang :

Steven : Incroyable ! Pour la dernière épreuve, la mort-arbitre à opté pour le « paintball des crevés » ! C'est inimaginable, c'est comme si les compteurs étaient remit à zéro !

Peter : Ha ça oui ! Avec un si faible écart de points, ça va rendre la partie aussi serré qu'un string ayant rétrécit au lavage ! L'équipe de mourus qui éliminera les autres remportera la compétition !

Steven : Ce n'est pas si simple mon cher Peter ! Car les fossoyeurs sont tous ronds comme des culs de sainte pelle ! On va encore une fois bien rigoler !

Peter : La mort-arbitre fait apparaître le champ de bataille !

Steven : Un terrain à thème pour les mourus, puis qu'il s'agit d'une zone à décédés géante !

Peter : Les équipes rentrent dans leur bases respectives avec des billes peintures ! Du vert pour nos défunts irlandais ! Du rouge pour les crevés hongrois ! Et du bleu pour les mourus français !

Steven : Et ça démarre très fort ! Ça tire dans tous les sens, mais ça vise si mal que seules les pierres à mourus sont touchées !

Peter : Haaa ! Messieurs et Mesdames les crevés, vous avez mal comprit l'épreuve ! C'est les adversaires qu'il faut repeindre ! Pas le décors !

Steven : Attendez ! Voilà que ça bouge côté hongrois avec une charge héroïque de la fossoyeuse qui cours en titubant !

Peter : Ho la la ! Les mourus viennent de se casser la gueule par terre en même temps que leur commandante !

Steven : Et les irlandais qui tentent d'en profiter ! Magnifique technique de la tenaille ! On en avait pas vue d'aussi belle depuis celle dans la forêt de Machecoul !

Peter : Mais c'est un échec ! Et les français qui viennet prendre leurs adversaires à sec par derrière ! Et voilà que ça arrose sévèrement ! Cela ne suffira pas, surtout avec les hongrois qui reviennent dans la mêlée !

Steven : C'est interdit ça ! Voilà le fossoyeur français qui se jette sur l'irlandais ! Il lui colle des marrons dans la tronche ! C'est contraire aux règles !

Peter : Incroyable ! La mort-arbitre qui laisse faire et qui valide ! Tandis que c'est la baston générale des mourus ! Quel retournement de situation ! Deux type en slip aviné qui se mettent sur la gueule ! Incroyable ! On avait encore jamais vue ça durant cette épreuve !

Steven : Les hongrois qui en profite ! Et qui arrache la victoire pour leur équipe ! Quelle erreur des fossoyeurs français et irlandais ! Qui sont relégués tout les deux à la seconde place !

Peter : Attendez ! La mort-arbitre demande aux deux combattant de poursuivre leur tabassage pour les départager ! Magnifique crochet du droit du fossoyeur français qui met son adversaire au tapis !

Steven : Il s'empare de la seconde place ! Mais peut-on accepter un tel anti-jeu ?

Peter : La mort-arbitre semble l'avoir validé, elle ! C'est ainsi que se terminent ces seizième olympiades de la mort !

C'est sur un podium, composé d'un tas de bières à crevé, que la Mort-arbitre pu remettre les récompenses. La compétition se termina avec le traditionnel bal des mourus, et des fossoyeurs. George, en bon perdant, invita Moue-Moue la fossoyeuse hongroise à danser. La centaine de bergers à crevés passa la totalité du bal en slip, du glouglou rouge coulant à foison pour l'occasion. La mort-arbitre, n'aimant pas le gaspillage, elle insista pour que tout le stock de boisson soit fini, avant de renvoyer les fossoyeurs chez eux ! Même le Bébert et la Ginette, semblaient avoir fait la paix pour l'occasion. Les deux spiritueux gâteux dansaient ensemble, enfin si on pouvait appeler ça ainsi : on aurait dit deux hippopotames, saucissonnés ensemble, tournant sur la piste. Ainsi se terminèrent les olympiades de la mort.

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