37. Nicolas
— Cela fait plaisir à entendre. Mais je croyais que tu venais chez eux pour que Romain t’aide à retrouver Serena ?
Je crois qu’en arrivant comme je l’ai fait, je les ai légèrement surpris. Ils me regardent comme si j’étais un extraterrestre. Qu’est-ce qu’ils ont ? Thomas m’a dit qu’il allait chez Romain, pour lui demander son aide alors j’ai décidé de venir à mon tour chez Lucy et Lui, il faut bien que je les aide dans leurs recherches. Serena, la mère de Lucy a dû la laisser à cause de notre père après tout… Certes, ce n’est pas un argument mais je veux l’aider. Elle est ma sœur, enfin. Elle est plutôt ma nièce. Cela me fait encore bizarre de parler d’elle de cette façon, de l’appeler comme ça.
— Qu’est-ce que tu fais là, Nicolas ? Je croyais t’avoir dit de rester en cours ? Arthur va être en colère contre toi ! Déjà qu’il ne m’aime pas beaucoup, il ne faut pas que son deuxième fils lui désobéisse aussi.
— Oh ça va, il va s’en remettre. Et puis je m’en fous un peu de ce qu’il pense. Après tout, c’est sa faute, il vous a fait du mal à toi, à Serena et à Lucy aussi.
— Bon, si tu y tiens tant alors.
— On ferait bien de s’y mettre, si Lucy nous voit en train de rechercher sa mère, elle va forcément vouloir participer aux recherches. Elle va se plonger totalement dans ses recherches et elle ne sera plus concentrée sur ses études. Elle sera trop intéressée par le fait de retrouver sa mère.
— Je suis d’accord avec toi. Allez au boulot.
Comme l’a dit Thomas, nous nous mettons au travail et nous commençons enfin les recherches. C’est beaucoup plus compliqué que ce que nous pensions, nous cherchons un peu sur tous les réseaux sociaux où il y a des groupes d’anciens élèves. Pour l’instant, nous ne trouvons pas grand-chose. Nous ne connaissons pas grand-chose sur elle a par les éléments que Thomas nous a dit. Nous passons ainsi tout l’après-midi à faire nos recherches. Quelqu’un sonne à la porte, ce que nous n’attendions pas du tout. Romain, nous regarda Thomas et moi et il avait l’air totalement paniqué. Non, mais qui cela peut être ? Nous essayons de ranger au mieux tous les papiers que nous avions éparpillés un peu partout dans l’appartement de Romain.
— Vous êtes là ? Romain ? Ouvrez cette porte, enfin, je sais très bien que vous êtes là. Je vous entends.
— J’arrive, j’arrive ! Qu’est-ce que vous avez tous aujourd’hui ? Vous vous êtes donné le mot ou quoi ?
— On veut juste aider et je te signale que Lucy a cours toute la journée alors ne t’inquiète pas comme ça. Bon, tu m’ouvres ?
— Oui, désolé. Mathilde, je suppose que c’est Max qui t’a envoyé ici pour nous aider.
— Aussi étonnant que cela puisse paraître, je suis venue sans avoir besoin de la demande de mon frère. Et je vais vous suggérer quelque chose auquel vous n’avez peut-être pas encore pensé.
— Dis-nous. Mathilde, si tu as vraiment une idée pour que nous retrouvions la mère de Lucy alors dit le nous. Si tu apprécies un minimum Lucy, ne te fais pas prier.
— Calme-toi, Nicolas. J’apprécie Lucy, oui parce qu’elle fait, ou du moins elle aide Max à avoir le sourire. Et je ne le vois pas souvent sourire, vous savez. Bon, je vois que cela ne vous intéresse pas vraiment. Sinon, vous avez pensé à retourner dans votre ville. Dans la ville où vous viviez pour chercher des nouvelles de sa mère. Enfin, ce que je veux dire c’est que ses parents vivent peut-être encore dans cette ville. Peut être que si nous les retrouvons alors vous la retrouverait, elle.
— Euh… À vrai dire, non. Nous n’avons pas du tout cherché de ce côté-là. Tu sais, Thomas, elle n'a pas totalement tord. Mais toi pourrais y aller, tu reprends le travail quand ?
— Demain en fait… Thomas, je pense qu’il va falloir que tu y ailles sans nous mais peut être que Lucas pourrait t’aider, il est retourné en ville. C’est mon grand frère, il ne dira pas non. Il a vu grandir Lucy avec moi. Excuse-moi, Thomas ce n’était sûrement pas une chose à dire.
— Ce n’est rien. Ce n’est pas votre faute si mon père m’a envoyé faire mes études au Canada. Bon, je crois qu’il va falloir que je rentre à la maison voir papa et maman alors.
— Comment ça ? Tu ne vas tout de même pas partir maintenant ?
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