Chapitre 7 : La nouvelle mission

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Le lendemain matin, Mécia fut réveillée par une délicieuse odeur de crêpe. Elle s'habilla rapidement avec son uniforme et descendit en vitesse dans la cuisine. Elle aperçut Thomas au fourneau et le regarda sans rien faire. Elle se surprit même de penser qu’il était séduisant et adorable quand il était concentré. Il se retourna pour poser sa crêpe sur la pile déjà présente sur la table et regarda Mécia. Thomas haussa un sourcil interrogateur ce qui sortit Mécia de ses pensées qui bafouilla :

- Ah ! C'est que... l'odeur m’as réveillé... enfin ça sent bon.

Thomas soupira et lui ordonna :

- Mange et tais-toi !

Mécia s'exécuta et s'assit autour de la table. Luna sauta sur la table et rejoignit Mécia qui avait pris une crêpe. Mécia caressa la tête de l’animal et demanda :

- Comment vas-tu ?

- Très bien je te remercie et pour toi tout ce passe bien ?

- Pour l'instant tout vas bien, répondit Mécia avec un grand sourire.

Mécia s'émerveilla en dégustant les crêpes et Luna lui expliqua :

- C'est un expert dans tout ce qui est sucrerie, il fait des merveilles.

- Je vois ça, c'est tellement bon, déclara Mécia des étoiles dans les yeux.

Elle continua de manger en discutant avec Luna. Dès que Thomas eut fini son travail, il monta réveiller Swan. Celui-ci descendit les escaliers et mangea de façon mécanique et robotique, ce qui fit sourire Mécia. Selon Luna, c'était tous les jours comme ça. Une dizaine de minutes après, ils partirent pour l'école et passèrent une matinée calme et joyeuse. Mais l'après-midi fut une toute autre histoire. Les filles de la classe avaient décidé de savoir pourquoi Mécia se changeait à l'écart du groupe. Deux d'entre elles s'approchèrent discrètement et furent surprise de voir Mécia déjà changé, alors qu'elles étaient encore en sous-vêtement. L'une courut vers Mécia et lui attrapa les seins. Mécia fut surprise et laissa échapper un petit cri en attrapant les poignets de sa camarade instinctivement. La camarade restée en retrait se désespéra :

- T'exagère pas un peu là Vassi, tu vas nous la traumatiser.

- Désolé ! C'était trop tentant, s'excusa-t-elle en enlevant ses mains et en se pencha en avant.

- Ce n'est pas grave mais évite de me prendre par surprise, il se peut que je réagisse mal, répondit Mécia avec un grand sourire.

- Pourquoi tu te caches ? Tu ne devrais pas avoir honte, tu à de bon argument tu sais ? Demanda Vassilissa en se relevant et en regardant la poitrine de Mécia.

- Ah heu…, Mécia marqua une pause et déclara en sortant rapidement du vestiaire, on va dire que j'ai un secret à cacher au monde !

Elle leur fit un clin d'œil avant de refermer la porte. Elle se dirigea vers la grande cour quand le proviseur vient l'interpeller :

- Suis moi dans mon bureau ! J'ai quelque chose d'important à te demander.

- Aye !!!

Puis elle emboîta le pas de son supérieur. Ils arrivèrent au bureau et le proviseur lui présenta un siège où elle s'assit en face du bureau dans le plus grand des silences. Il regarda par la fenêtre et expliqua :

- Si je t'aies fais venir ici c'est que j'aie une mission à te confier. Vois-tu un monstre inhabituel est apparu le jour de ton éveil et j'aie bien peur qu'il y en ait d'autre qui veuille attaquer nos élèves. Il se retourna et continua, je voudrais que tu fasses des tours de garde dans la forêt aux alentours de l'établissement.

- Cela m'étonnerait énormément monsieur.

- Peu importe, de toute façon les entraînements ne te servent à rien, alors occupe-toi de la sécurité des élèves !

- Aye, aye ! Si cela vous fait plaisir je le ferai, répondit Mécia sans grande motivation.

- Très bien ! Je te laisse commencer maintenant.

- Chef oui chef !

Mécia se leva, lassé, et sortit exécuter les ordres. Elle arriva dans la cour et aperçut son professeur principal couché dans l'herbe. Elle s'approcha de lui pour le prévenir des nouvelles recommandations du proviseur mais remarqua que celui-ci dormait. Elle l'appela plusieurs fois, d’une voix faible, pour le réveiller sans résultat. Elle réfléchit un instant et tapa du pied à côté de lui, cela provoqua son réveille avec un grand sursaut le mettant en garde, l'arme à la main. Mécia eut un petit rire :

- Les réflexes d'assassins me feront toujours rire !

- Salop...ri !

- C'était juste pour prévenir que le proviseur veut que je m'occupe de la sécurité des alentours plutôt que de venir à l'entraînement.

- D'accord, mais essaie de passer quand-même. Tu as beau être forte il faut entretenir tes aptitudes.

- Bien-sûr ! De toute façon j'ai promis aux garçons de venir m'entraîner avec eux, répliqua Mécia avec un grand sourire.

- Allez, file je leurs expliqueraient ton retard, dit le professeur en partant vers le gymnase.

- Aye !

Puis Mécia partit vers la forêt en courant. Après un long moment pour boucler le périmètre, elle retourna enfin au gymnase. Elle s'arrêta pour chercher du regard Thomas ou Swan mais elle fut interpellée par un groupe de filles du lycée :

- D'où t'ose abandonner Thomas !

- Et de toute façon tu le touche pas !

- Tu t’es prise pour qui à nous le voler !

- Tu crois que tu peux arriver comme ça et faire ta loi parce que t’es « sensée » être sa femme !

Mécia sourit à l'entente de c'est soi-disant reproche de la part des filles. Il semblerait que Thomas soit vraiment vu comme une divinité intouchable par la plupart d’entre elle. Mécia les laissa faire de toute façon elles ne savaient qu'utiliser des mots et les regarda avec un grand sourire. Elle finit par voir Swan au loin et exprima aux filles avec un grand sourire :

- Très bien ! Je prends note de vos recommandations, mais je vous prierez de bien vouloir m'excuser si vous ne voulez pas que "j'abandonne" Thomas plus longtemps.

Puis elle s'inclina devant elles et partit rejoindre les garçons pour la fin de l'entraînement les laissant en plant.

Dans un autre monde, un médecin et un autre homme discutaient devant le lit d’une jeune femme :

- Nous l’avons mise dans un nouveau programme pour tenter de la soigner.

- Un nouveau ? Il y a déjà eu des résultats ?

- Non aucun !

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