Combien d'or faut-il pour rendre les ombres claires

Ou pour illuminer les confins de ma peine

N'éteins jamais tes mots, il faudra qu'ils m'éclairent

Si j'oublie quelques fois là où la vie m'emmène

Tu peins d'autres idées sur un toit de poussière

En fais une cité dont l'ivresse m'envoûte

Les murs y sont pensées et le coeur clé de voûte

L'invité que je suis n'en vaut pas une pierre

Au nom gravé d'onyx, de quartz et de citrine

Tu réchauffes l'espace au fond de ma poitrine

Invisible et sereine qui pourrait t'atteindre

Ouvre tes bras, je ne demande qu'à venir

Ne me libère pas, continue de m'étreindre

Serre moi fort et laisse-moi t'appartenir