CHapitre 3 - arïoM

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Le sol se met à trembler, des secousses de plus en plus fortes agitent le bâtiment et Moïra se plaque au sol tandis que la chose qui l’avait rejointe déguerpit en poussant un nouveau cri. La jeune femme lui emboite le pas, rampant aussi vite que possible vers la porte défoncée qui mène à l’étage du dessous.

La lumière se rapproche, la jeune femme longe comme elle peut le muret qui la protège – pour le moment – jusqu’à s’arrêter net en entendant un bruit qui la fait frémir. Celui du courant électrique parcourant l’ampoule qui la fixe, juste à quelques mètres. « C’est vraiment une tête d’ampoule ? » Se demande-t-elle sans pouvoir lever les yeux. Elle sait qu’elle serait instantanément aveuglée, et se ferait remarquer. Il fait chaud, il fait si chaud ! Moïra sent sa peau se mettre à brûler, le souffle lui manquer, comme si elle était piégée dans un four ! L’autre créature a réussi à se faufiler dans l’escalier, elle est seule. Pas d’échappatoire, pas de cachette, le colosse ne bouge pas d’un iota. Il a bien entendu le cri du molosse, il sait qu’il y a quelque chose ici.

« Pitié, Sauron.. » Supplie mentalement Moïra. « Ton précieux n’est pas ici ! Regarde ailleurs ! »

Il est clair qu’il ne bougera pas tant qu’il n’entendra pas autre chose ailleurs. Alors après l’avoir regardé avec un air dépité et résigné, Moïra lance le pied de tabouret qu’elle avait emporté avec elle, d’un seul geste allongé du bras. Sans surprise, au bruit de l’objet qui se fracasse contre les dalles, la lumière se tourne d’un bloc et Moïra profite de cette fraîcheur bienvenue pour bondir sur ses pieds et se ruer vers l’escalier ramenant aux étages inférieurs.

Sitôt qu’elle bouge, la lumière se braque à nouveau sur elle, découpant son ombre sur l’escalier où elle manque de chuter. Mais elle se rattrape in extremis et, arrivée en bas, tourne juste à temps avant qu’une lame fulgurante ne transperce le mur derrière elle dans un bruit d’éclat.

_ Merde, je l’ai pas ton anneau ! Crie la jeune femme malgré elle en descendant les marches quatre par quatre et s’aidant des murs qu’elle heurte pour se donner l’impulsion de repartir.

L’immeuble est secoué par saccades, selon si l’être gigantesque essaie de l’arracher au sol, ou s’il se contente de frapper au hasard à travers les étages. Alors qu’elle arrive à mi-parcours, le monstre frappe à quelques mètres seulement en dessous d’elle, et Moïra rate une marche avant de dégringoler tout l’étage et de retomber sur quelque chose de mou qui amoindrit sa chute. Mis à part un point de côté et quelques contusions, elle n’a rien. Elle regarde alors ce qui l’a réceptionnée, et découvre la bestiole affalée au sol.

_ D-désolée, s’excuse-t-elle.

Mais la chose ne bouge pas. Ce qui aurait dû être sa tête est écrasée sous quelques gros morceaux de béton arrachés du mur qui ouvre sur l’extérieur. En observant Sauron à travers le trou qu’il vient de faire, elle comprend que c’est ça qui a tué la bête. Une nouvelle lame vient s’abattre sur la créature, et l’extirpe sans effort du bâtiment, redonnant à Moïra l’impulsion pour reprendre sa course.

Un vacarme retentit au-dessus de sa tête, un mélange entre un hurlement et des craquements, allant de pair avec les mouvements de l’immeuble : il s’effondre sur lui-même ! à cela s’ajoute les barrissements soudains du géant. Se couvrant les oreilles des deux mains, la jeune femme achève de descendre les marches maudites de cet immeuble, et une fois arrivée au rez-de-chaussée, elle n’a pas le temps de reprendre son souffle qu’une nouvelle saccade de chocs lourds lui apprend que quelques étages au-dessus se sont écrasés sur les quelques qui restent en état. Les autres ne tiendront pas longtemps.

Moïra court jusqu’à l’entrée du bâtiment, mais quelque chose bloque l’issue. Alors elle tente de sortir par une fenêtre, juste au moment où cette dernière s’effondre sur elle-même. Reculant vers l’intérieur du bâtiment, Moïra regarde autour d’elle, perdue. Toutes les fenêtres éclatent en même temps, ajoutant leur explosion au vacarme ambiant, et pendant une seconde, la lumière forte éclaire assez l’immense salle pour que Moïra découvre une porte basse de quelques marches par rapport au reste du rez-de-chaussée. Juste au-dessus se trouve un petit panneau luminescent d’un vert pâle, et sur lequel figurent ces lettres indescriptibles, mais dont elle saisit l’idée globale. Issue, ou Sortie. Ça doit mener dehors, elle en est sûre ! Elle s’y précipite, espérant de tout cœur qu’elle ne soit pas fermée. Mais elle passe à peine la première marche que le bâtiment reprend ses mouvements et ses effondrements, secoués par un monstre furibond.

Une nouvelle secousse et Moïra est projetée sur la porte, qu’elle ouvre dans le même mouvement, mais elle ne parvient pas à la refermer, les tremblements du sol l’empêchant de revenir en arrière. Alors elle avance encore, comme si ça pouvait l’aider à ne pas subir le courroux du géant énervé. Pendant quelques secondes, elle sent les vrombissements, le chaos, comme une tempête qui se déchaîne au-dessus de sa tête. Elle s’efforce alors de tenir debout malgré les mouvements du sol et de courir droit devant, éclairée par de faibles lueurs de la même couleur que ce panneau maudit qui annonçait son salut sans qu’elle comprenne les inscriptions. Sur sa droite et sa gauche, quelques renfoncements qui mènent sans doute à des caves privées.

Moïra allait s’en désintéresser quand un cri non loin devant la perturbe, et sans réfléchir, elle bifurque sur sa droite pour se cacher derrière un large panneau métallique. Elle découvre un placard, assez grand pour la contenir, et ne se gêne pas pour s’y engouffrer. Mais comme elle tentait de s’appuyer au fond, elle recule encore et encore, avant de tomber sur les fesses, au beau milieu d’une flaque et dans un grand bruit d’éclaboussure.

Une fois passée la surprise, il lui faut un petit moment pour se rendre compte que le « placard » dans lequel elle s’est faufilée ne ressemble ici qu’à un petit interstice. Après avoir attendu en vain que quelque chose la rejoigne, la jeune femme se redresse doucement, passant la main sur ses fesses, et soupirant en comprenant que sa jupe est trempée.

Il n’y a plus de bruit, c’est comme si Moïra venait de franchir un mur invisible, un monde parallèle.

_ Encore ? Maugrée-t-elle en regardant au-dessus.

La voûte en pierre ne la surplombe que d’un mètre ou deux, et la lumière naturelle qui perce à travers quelques dalles perforées lui permet de détailler ce qui a tous les airs d’un tunnel souterrain. Maintenant qu’elle est au calme, Moïra entend bien quelques pas, lointains, lourds, mais ces derniers sont loin de faire trembler le sol ou s’effriter le plafond.

Moïra hoche la tête pour elle-même. Elle a vécu assez de sensations fortes pour toute une vie, et le tunnel qu’elle vient de rejoindre renforce sa claustrophobie.

_ C’est bon, dit-elle assez fort. Vous avez gagné, j’ai eu la peur de ma vie. On peut arrêter s’il vous plait ? J’ai vraiment pas envie de faire partie de l’expérience, et vous avez pas le droit de m’y forcer !

S’efforçant de garder son sang-froid, elle fait mine de sourire et de faire comme si elle n’était pas fâchée.

_ Y’a pas moyen que je rentre chez moi ? Demande-t-elle au vide qui la surplombe. Ma mère aurait probablement adoré participer à cette expérience, mais moi je peux pas me permettre de rester ici, j’ai des choses à faire.

Le silence.

_ Même si vous êtes pas les sociologues les plus doués de la terre, au moins on peut pas vous enlever que vos décors sont plutôt réussis… Je peux partir s’il vous plait ?

Seul son écho léger et humide lui répond. Alors elle n’y tient plus et se met à crier.

_ LAISSEZ-MOI SORTIR !

Son cri n’est pas assez déchirant pour venir à bout du tunnel et lui trouer une sortie, elle retombe à genou dans l’eau visqueuse, étouffant un gémissement de déception. Se laissant une seconde emporter par la colère, elle lève en direction des dalles trouées un majeur qu’elle s’empresse aussitôt de cacher derrière son dos, de peur des représailles.

_ Je vous ferai une bonne critique, c’est promis ! S’il vous plait…

Son désespoir se heurte aux parois en pierre et retombe avec les gouttelettes d’humidité qui viennent s’écraser au sol jonché de flaques. Combien de gens se sont arrêtés ici et ont crié à l’aide ? Combien de larmes ont formé ces flaques ?

_ S’il vous plait !

Cette fois, l’écho qui lui répond est bien plus net, et ressemble à un « vous plait » assez précis. C’est bien sa voix, c’est bien son intonation, mais Moïra sent un frisson glacé la parcourir et se plaque la main sur la bouche pour s’empêcher de dire quoi que ce soit.

« Analyse, ma fille », se dit-elle. « C’est explicable, tout est explicable. Maman te l’a toujours dit, la magie, ça n’existe pas, ce sont seulement des tours de passe-passe ou des illusions. C’est vrai pour les fleurs qu’on sort d’une manche, c’est aussi vrai pour le monstre qui se cachait dans le placard de ta chambre. »

Et pourtant, elle l’entendait respirer, le monstre dans son placard. Elle sentait son regard peser sur elle, tandis qu’elle répétait à haute voix « ça n’existe pas, ça n’existe pas ». Pendant longtemps, elle s’était simplement convaincu que, si le placard était fermé, le monstre ne pouvait pas la voir. Puis un jour, elle décida de l’affronter, en ouvrant le placard dans un grand mouvement, et en frappant encore et encore à l’aide d’un cahier qu’elle avait sous la main. Finalement, elle s’était rendue compte qu’il y avait un trou dans le fond du placard, qui laissait passer l’air dans un filet vaguement semblable à une respiration. Quand le vent soufflait dehors, ses vêtements suspendus se mouvaient un peu et donnaient l’impression d’être poussés par un être caché.

Ici, c’est pareil. Beaucoup de choses peuvent être à l’origine de cet écho soudain net et précis. En observant plus attentivement, Moïra découvre que ce tunnel – qui ressemble davantage à un boyau d’égout sans le flot d’eaux usées – est sillonné de grandes plaques de verre, et repère parmi eux des parois réfléchissantes, comme des miroirs. Il serait facile pour quelqu’un de se cacher derrière et d’utiliser un mégaphone, ou même sa voix, et une bonne comédienne pourrait facilement imiter sa voix désespérée. Dans la panique, la jeune femme croirait à la sienne, et non à une autre.

En ce qui concerne les bestioles dehors, certaines seraient des gens costumés, celle qu’elle a écrasé en tombant ne serait qu’une peluche et Sauron, rien de plus qu’un animatronique géant. Le T-rex de Jurassic Park et l’éléphant de l’île aux machines de Nantes sont deux exemples parmi tant d’autres qui prouvent que c’est possible. Quant aux immeubles, il suffit de les faire en carton-pâte, et ils sont facilement destructibles.

Pour sa part, Moïra n’est pas vraiment blessée : elle aura tout au plus quelques bleus et de grosses courbatures demain, mais elle n’a pas souffert de blessures graves. On veut la garder vivante pour cette expérience, c’est plutôt positif comme constat. Non ?

Partant de ce constat – et gardant en tête que l’on va chercher à étudier ses réactions, la jeune femme se ressaisit. D’accord, elle va participer. Elle n’a pas le choix, de toute façon. Elle se redresse et observe de nouveau le chemin qui lui est ouvert. Les rais de lumière qui filtrent parfois à travers les dalles trouées du plafond éclairent ici et là, laissant bien d’autres endroits dans l’ombre. Il est possible qu’on cherche à l’effrayer dans ces endroits sombres. Le tout possède une étrange ambiance de clair-obscur qui lui inspire immédiatement quelques paroles qu’elle essaie de retenir. De peur de les oublier, elle tâtonne les poches de sa jupe et son blouson en cuir mais se souvient qu’elle n’a plus rien avec elle, ni stylo ni feuille. Tant pis pour l’inspiration, elle n’a qu’à répéter encore et encore les paroles dans sa tête pendant quelques secondes, et elle s’en souviendra bien à un moment donné…

Pour l’instant, elle scrute patiemment le dédale qui s’offre à elle, cerné de parois en verre ou de miroirs. Elle doute qu’une fois entrée, elle pourra en ressortir aisément. Une fois que cette ambiance est bien ancrée en elle, la jeune femme reprend.

_ Hey ! Lance-t-elle.

_ Hey ! Répond l’écho de sa voix sur le même ton.

Comme elle s’y attendait, cet écho ne vient pas de la salle mais bien d’un miroir. D’un reniflement satisfait et d’un sourire victorieux, Moïra se félicite de ne pas être tombée dans le piège du « truc bizarre ». Au contraire, elle joue le jeu.

_ Où suis-je ? Demande-t-elle.

_ Suis-je ? Demande son écho sur le même ton, et elle repère l’endroit d’où il vient.

« Fous-toi de moi ! » Rage-t-elle intérieurement. « C’est pas parce que tu t’amuses à faire des épiphores à mes appels que tu es plus maligne que moi ! »

Quand elle se sent enfin prête à affronter celle qui se fait passer pour son écho, Moïra ralentit ses pas et retente :

_ J’espère que ça valait le coup ! Lance-t-elle.

Et bien sûr, cette voix unique cherchant à se faire passer pour son écho, de répéter « le coup ! » mais Moïra sait que c’est un artifice.

La jeune femme se rapproche des premières vitres en verre sans quitter des yeux le miroir qui semble le plus propice au canular. Elle ne réfléchit plus et ne concentre ses efforts qu’à essayer de déloger cette timbrée de comédienne qui se plie à la volonté des malades qui ont créé cette simulation. Elle franchit alors le seuil de ce labyrinthe dont elle ne discerne pas clairement les parois. Malgré l’aspect encore ouvert et les dalles trouées du dessus apportant quelques bribes d’air frais caresser sa joue et ses cheveux, Moïra se sent encore plus à l’étroit qu’à l’entrée du tunnel. Les sons n’ont plus la même portance, l’air semble lui-même étriqué, contenu entre les parois de verre. Mais elle n’a pas le choix : on ne la laissera pas sortir tant qu’elle n’aura pas terminé ce test bidon, alors elle doit aller jusqu’au bout !

Préférant joindre l’utile à l’agréable pour se réconforter, elle s’efforce tout de même de détailler au mieux les plaques de verre qui la cernent, et se rend compte que certaines dévoilent autre chose dans leurs reflets lorsqu’elle passe à un certain angle, comme si elles semblaient littéralement renfermer des mondes entiers. D’autres ont seulement certains reflets bleutés et distordus, plongeant le reste de la pièce dans une réalité aquatique. En tout cas l’effet est assez bluffant, elle applaudit intérieurement la performance.

Malgré une certaine tension dans tous ses membres, Moïra s’avance donc dans le long boyau transparent, suivant du regard les lignes tracées au sol par les vitres pour ne pas se perdre ni en percuter une. Lorsqu’elle passe devant le premier miroir, elle tente de détourner les yeux pour chercher l’ombre qui se cache derrière et se joue d’elle, mais elle ne peut pas s’empêcher de le détailler du regard. Il est d’une perfection sans pareille, et malgré le manque de cadre, reflète l’exacte apparence de tout ce qui lui fait face, se fondant ainsi mieux dans le décor.

Finalement, le regard de Moïra croise celui de son image inversée. Après avoir réprimé un frisson de dégout et, la jeune femme s’observe de face et de profil.

_ Merde, ils ont raison, murmure-t-elle sans arriver à détourner le regard de son ventre. Ch’uis vraiment grosse !

A nouveau, ses yeux croisent ceux de son clone, et ce qu’elle y découvre la pétrifie : Jamais elle n’avait vu autant de méchanceté dans un simple regard. Les lèvres à peine étirées dans un infime sourire, sa propre réflexion la fixe intensément, comme un steak bien juteux, bien gras, bien saignant. Si elle avait pu baver d’envie, elle l’aurait sans doute fait. Frappée de stupeur, la jeune femme recule d’un pas en remarquant que le double se contente de la dévorer du regard ; ses pieds ne se coordonnent pas correctement et s’emballent, la faisant trébucher pour frapper la vitre qui se trouve derrière elle. Heureusement, la paroi est solide et la retient de tomber lourdement. Mais elle n’a pas le temps de bouger que son reflet commence à prendre ses propres initiatives. L’autre Moïra – appelons-la arïoM – passe une main sur le bord du miroir, et ses doigts prennent soudain appui sur l’objet argenté.

Moïra secoue la tête, et plutôt que d’attendre, reprend son chemin en accélérant la cadence, reprenant l’observation des vitres sur le sol pour éviter de s’assommer. C’est à ce moment qu’elle entend ce qui aurait dû être un simple écho venir du miroir devant lequel elle se tenait il y a quelques secondes à peine.

« Ch’uis vraiment grosses… Vraiment grosse.. Vraiment grosse ! »

« C’est peut-être pas la peine d’en rajouter », gémit-elle intérieurement, sa vexation surpassant un instant sa terreur. Peu à peu, elle avance dans ce labyrinthe, se rapproche de la sortie tandis que son reflet tente de sortir de sa prison tout en faisant le perroquet. Parfois, arïoM agrémente ses imitations d’un rire sardonique qui lui donne des frissons. Pendant une seconde, la jeune femme a l’impression que sa poursuivante se rapproche ; elle profite alors de passer devant un nouveau miroir pour se retourner et appréhender son avance.

Grâce aux parois de verre, Moïra sait exactement où se trouve arïoM, qui a réussi à se faufiler hors du miroir. Cette dernière l’observe une seconde à travers l’une des parois transparentes avant de se jeter violemment dessus pour se frayer un chemin pour atteindre directement sa victime, oubliant totalement qu’elle doit passer la même route qu’elle. Moïra bondit de surprise et heurte le miroir qui se trouvait derrière elle… mais lorsqu’elle le regarde, elle ne voit qu’un couloir noir, vide, et incroyablement long. A-t-il seulement une fin ?

En regardant de nouveau son double, elle remarque que les vitres cèdent un peu trop facilement à ses attaques. Alors Moïra n’hésite plus et s’élance à son tour, à travers le miroir-couloir, courant aussi vite qu’elle le peut, essayant de ne surtout pas regarder en arrière. La voix de la chose se fait de plus en plus lointaine, jusqu’à finalement disparaître entre les pas lourds et répétitifs de la jeune femme.

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