13 Ashton

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Depuis mon retour au ranch ce matin, j’ai tout fait pour éviter la rouquine. De toute façon, ça n’a pas été très compliqué puisque j’ai été débordé toute la journée. Il n’y a qu’à midi, lorsqu’on s’est tous réunis pour le repas, que je me suis retrouvé à respirer le même air qu’elle. Pour tout dire si j’avais pu faire autrement, je l’aurais fait. La voir rire avec Kyle alors que quelques heures avant, je l’embrassais comme jamais je n’ai galoché une fille m’a serré les tripes à un point inimaginable. J’avais envie de crever les yeux de mon pote tant j’avais la haine de les voir si proches. Tout ça ne me ressemble pas, je n’ai jamais été le genre de types à péter une durite quand un gars s’intéressait d’un peu trop près à une de mes ex. Avec elle, je suis incapable de me maîtriser. Tout est toujours trop fort. 

Les mains sur la faïence de la douche, je laisse l’eau s’abattre sur ma nuque. Ce soir, je sors avec Chayton et Kyle. J’ai besoin de me vider l’esprit. Maintenant que je suis célibataire, je vais enfin pouvoir baiser. N’empêche que j’aurais dû le faire dès ma sortie de taule, ça m’aurait éviter de me retrouver la langue pendante comme aujourd’hui. En vérité, je n’ai pas pris le temps de vraiment faire une rencontre du genre. Je devais m’adapter à cet environnement. Loin de ma ville. Loin de mes potes. Loin de ce sale traître qui m’a abandonné. Il m’a fallu du temps pour accepter de sortir dans des soirées, je n’étais plus vraiment sociable, plus envie de m’attacher à qui que ce soit. Quand je me suis enfin décidé, j’étais déjà avec Harper. 

Harper… Rien que d’évoquer son nom, j’en ai la gerbe. Plutôt que de m’attarder sur mes sales pensées la concernant, je finis de me laver rapidement, quitte la douche et pars me préparer dans ma piaule, une serviette autour de ma taille. En passant devant celle de ma rouquine, je m’arrête un instant. Ce soir, elle mange chez sa tante. Je pourrais y entrer, fouiller dans ses affaires à la recherche d’un indice qui m’aiderait à la cerner un peu plus. Et surtout à savoir si le Liam Davis dont elle parle est vraiment mon frangin. Si c’est vraiment le cas… Putain, je suis dans la merde. Je me suis toujours juré de ne jamais tourner autour des gonzesses qu’il se tape, mais, là, je voudrais qu’elle soit à moi. Rien qu’à moi. Est-ce que ça change quelque chose à mes principes si je le hais plus que n’importe qui sur cette planète ? Encore une fois, mes foutues pensées se dirigent vers une pente bien trop glissante. Hors de question que je me permette de laisser une ouverture à mes démons. Ils sont bien trop nombreux depuis mon arrestation. Rageur, je hâte le pas, comme si fuir loin de la chambre de Savannah allait pouvoir m’aider à maintenir le mur érigé entre mes souvenirs et moi.

Une fois devant ma penderie, j’attrape la première chemise à manche courte qui me tombe sous la main et un bermuda en denim. Vu la chaleur qui ne descend pas depuis plusieurs jours déjà, je serai bien plus à l’aise qu’en jeans. Dès que je suis prêt, je pars enfourcher mon bébé. Et dire que ma rouquine voulait me la chourer. Elle peut toujours rêver pour que je la laisse monter dessus maintenant… Quoique ça dépend. Si son joli corps vient se blottir dans mon dos et ses mains entourer ma taille, je n’y vois aucun inconvénient. Putain, j’adorerai me balader avec elle pendant des heures. Sauf que je peux refourguer ces idées au fin fond de mon crâne. Ici, c’est impossible. Je ne me vois pas tourner en boucle pendant des heures. Vingt bornes, c’est très court comme distance. 

T’es pas une putain de guimauve, mec, pour te farcir ce genre d’idées. Tire la et basta. Fin de l’histoire.

Ouais, c’est vraiment ce que je dois faire si je veux me la sortir du crâne. En attendant, place à la fête et j’ai bien l’intention d’en profiter. Même si Savannah finira tôt ou tard sous moi, je peux très bien m’éclater ce soir avec la première nana qui me tombera dans les bras. La pêche ne devrait pas être trop difficile. Dès que les greluches de cette ville comprendront que je suis célibataire, elles me couriront après. 

Un sourire à la con sur la tronche en pensant à toutes celles qui se battront pour passer une nuit avec moi, je démarre ma bécane. Dès que je franchis la limite de la propriété, je me casse le poignet pour monter dans les tours. Pas très prudent au vu de ma tenue, j’admets. Cependant, je raffole trop du sentiment de liberté que ça me procure pour m’en passer. Et même si je me foutais en l’air, ça ne changerait pas grand chose à ma vie, ce n’est pas comme si quelque chose ou quelqu’un m’attendait à la sortie de ma peine. Me sentant à nouveau perdre pied, je donne encore un coup d’accélérateur. Malgré ma folie passagère, j’arrive tout de même entier chez Chayton. Le ranch de ses vieux est bien plus grand que celui de Nills. Des dizaines de bagnoles sont déjà garées dans la cour. Je trouve une place pour ma bécane, enclenche ma béquille et me dirige vers l’arrière de leur gigantesque baraque.

La musique bat son plein tandis qu’une bonne cinquantaine de personnes dansent ou font les cons autour de la piscine. Certains se jettent même à l’eau tout habillé. D’un simple coup d’œil, je scanne mon environnement. Dès que je trouve mes potes, je me dirige vers eux. J’attrape une bière dans une glacière sur mon passage, la décapsule et la porte à mes lèvres tout en marchant.

— Tiens, voilà le plus beau. Paraît que t’as largué Harper ? me salue Chayton.

Les nouvelles vont vite par ici, super.

Je darde un regard accusateur sur Kyle qui se contente de hausser les épaules en guise d’excuses.

— Ouais et j’ai bien l’intention d’en profiter. 

Pour les aider à capter mon message, je porte mon regard sur une grande brune qui se déhanche sensuellement à quelques pas de moi. Sa robe verte bien trop courte et bien trop moulante m’indique qu’elle a clairement envie de se faire sauter. Très bien, moi aussi, c’est ce que je veux ce soir.

— Je crois même que j’ai trouvé le poisson idéal, ajouté-je en donnant un coup de menton dans sa direction.

Kyle et Chayton se retournent comme d’un seul homme vers ma future proie.

— J’aurais plutôt cru que t’aurais préféré la jolie rousse qui se trouve là-bas, réplique Kyle en me désignant un endroit opposé d’un signe de tête. Mais si t’en veux pas, je veux bien tenter ma chance.

De qui il parle ? Sans perdre de temps, je porte mon regard de l’autre côté de la piscine. En voyant ma rouquine dans une robe rose terriblement sexy en train de discuter tranquillement avec Stacey et deux gars, dont l’autre connard de Sam, mon sang ne fait qu’un tour dans mes veines.

Putain, mais qu’est-ce qu’elle fout ici ? Ce n’était absolument pas prévu. Elle devait bouffer chez sa tante et ensuite rentrer. Du moins, c’est ce que j’ai cru comprendre. Aurais-je raté un truc ? 

De la voir rire avec l’autre enfoiré me retourne les tripes. Mes muscles se bandent et mes poings se serrent tant j’ai la rage. À croire que ce qu’il s’est passé entre nous ce matin ne signifie absolument rien pour elle. Pourtant, elle ne peut pas nier qu’elle avait envie de moi, mes papilles se souviennent encore de son goût délicieux. 

— On m’explique ? 

Au son de la voix de Chayton, je cesse de mater la princesse qui me retourne le cerveau. Faut que je baise ce soir, pas le choix. Faute de quoi je risque de devenir dingue.

— Ton pote ici présent craque grave sur la soi-disant copine de son frangin, répond Kyle.

— Va pas dire n’importe quoi ! Elle est juste canon, c’est tout, me renfrogné-je avant d’avaler une gorgée de liquide ambrée. 

Kyle passe son bras autour des épaules de Chayton et prend une goulée de bière.

— Je vais te dire un secret, mec. Tu vois, ce grand con est accro à la jolie Savannah, même s’il ne l’avouera jamais. S’il avait pu me tuer à midi, il l’aurait fait volontiers. T’aurais dû voir le regard meurtrier que ses yeux m’ont lancé.

Furax qu’il puisse balancer une telle connerie, je le fusille du regard et avale cul sec le restant de ma bière. 

— Tu vas me lâcher avec elle ! grogné- je

— Mais, attends, ce n’est pas tout, ajoute-t-il comme si je n’avais même pas ouvert ma gueule. Harper a déconné méchamment et Sav s'est enfui dans les champs. Ash a fini par la suivre. 

— Mais, putain, tu vas fermer ta gueule !

Un sourire railleur se dessine sur ses lèvres tandis qu’il joue avec ses sourcils.

— T’aurais dû voir le sourire à la con qu’il affichait quand il est revenu. À mon avis, ça a dû être chaud bouillant dans les bois.

— Il ne s’est rien passé, ok ?

Les deux explosent de rire.

— Dis-nous au moins si elle est bonne, me chambre Chayton.

Délicieuse, même si on n’a pas fait grand chose. Ses baisers sont une pure tuerie. Une véritable came dont on a du mal à se passer une fois qu’on y a goûté.

Mais tout ça, ils n’ont pas besoin de le savoir.

— Est-ce que moi j’te demande si Molly est bonne ?

— T’as raison, vieux, il est accro, confie Chayton à Kyle.

Désespéré devant l’attitude de mes potes, je lève les yeux et pousse un long soupir.

— Je vais vous prouver que je n’en ai rien à foutre de cette fille !

Et sans perdre de temps, je me dirige vers la brune qui continue à allumer tous les mecs à la ronde en bougeant son cul sur le rythme endiablé. Je me colle à son dos et suis ses mouvements sans un mot. Au bout d’un moment, elle se retourne vers moi pour me déshabiller du regard. Plutôt satisfaite, elle me sourit et enroule ses bras autour de ma nuque. Sa façon de se mouvoir contre mon corps devrait me faire bander, mais je ne ressens rien. Même pas un foutu frémissement. Putain, fais chier !

— Ça te branche qu’on se trouve une chambre ? 

Sa question tombe à pique. Plus qu’à mes potes, je dois me prouver à moi-même que la princesse n’est pas si importante que ça à mes yeux. Que je suis foutue de bander pour n’importe quelle fille et pas juste pour cette jolie rousse aux courbes bien trop affriolantes. 

J’enroule mes doigts autour du poignet de la brune et l’entraîne à l’intérieur de la baraque. Arrivés à l’étage, je pousse la première porte que je croise. Je me fous royalement de la chambre dans laquelle je me trouve. Elle aussi visiblement, puisqu’elle se jette sur ma bouche à peine ai-je fermé derrière moi. Niveau technique, elle est plutôt douée. Mais, je n’éprouve rien. Aucune chaleur dans mon organisme. Aucune réaction sous mon froc. Aucun battement de mon palpitant. Tout l’inverse de ce que j’ai ressenti avec Savannah.

Arrête de penser à elle, ducon !

— Suce-moi !

Aux grands maux, les grands remèdes.

— T’es plutôt directif, toi, comme mec, réplique-t-elle en me lançant un sourire aguicheur.

— Ouais et alors ? grogné-je.

Sans répliquer, elle déboutonne mon fut, le baisse et tire sur mon calbut pour sortir ma queue. Ses doigts enroulés autour, elle commence à me branler. C’est à peine si j’obtiens une demi-molle. Putain de bordel de merde !

— Arrête de me branler et suce-moi, putain !

Ma patience est en train de se faire la malle. Je déteste l’état dans lequel je me trouve. 

Sa bouche et sa langue s’activent autour de ma bite. Et tout ça pourquoi ? Pour obtenir encore et toujours le même résultat. Je ne suis pas foutu de me retrouver avec une trique. 

— Tu peux pas faire mieux, bordel ?

Je n’ai jamais été un salopard, pourtant, là, je le suis clairement. Je passe mes nerfs sur elle alors que c’est moi qui ai un foutu problème. C’est contre moi que je suis furax. Les gars ont sûrement raison, Savannah me rend dingue. Si je veux jouir, va falloir que je change de stratégie. Et même si ça m’emmerde, je ne vais pas avoir le choix que de fantasmer sur ma belle rouquine. Je ferme les yeux et la revois totalement à la merci de mes doigts. Mes papilles se réveillent à nouveau alors que je m’imagine la goûter à la source cette fois. Il ne m’en faut pas plus pour me retrouver avec une gaule d’enfer. Pris dans mon fantasme, je me laisse totalement aller en visualisant Savannah à la place de la brune. 

— Putain, t’es trop bonne, gémis-je au moment où mes reins se contractent violemment pour éjaculer dans sa bouche.

Fière d’elle, elle se redresse un sourire aguicheur sur les lèvres. Je crois qu’elle s’attend à ce que je lui rende la pareille. Elle peut toujours rêver si c’est le cas. Sans demander mon reste, je me rhabille sous son regard plus que surpris. 

Au moment où je quitte la chambre, je tombe nez-à-nez avec mon fantasme. Stupéfaite de me trouver sur sa route, elle s’arrête net devant moi. Un jeu de regard se met en branle entre nous et je n’arrive pas à déterminer si j’aime ou si je déteste ça. 

— Je pensais que tu passais la soirée avec Harper.

— Et moi, je croyais que tu bouffais chez ta tante. Après ce qu’il s’est passé entre nous ce matin, jamais je ne me serais douté que tu serais à cette soirée à vouloir te faire sauter par ce connard.

Ses yeux s’agrandissent tant elle semble sidérée par mes propos. D’autant plus que dans mon ton, elle peut sentir toute ma hargne. Mais en la voyant, je me suis souvenu qu’elle se trouvait avec Sam un peu plus tôt et je n’ai pas pu empêcher mon foutu crâne de s’inventer n’importe quoi. 

Le claquement de talons se fait entendre dans mon dos. Savannah porte aussitôt son sublime regard dans cette direction. Putain, mauvais timing ! Je tourne à mon tour la tête vers elle, en priant de toutes mes forces pour qu’elle ferme sa gueule sur ce que nous venons de faire.

— C’était super sympa, me lance la brune en essuyant le coin de sa bouche.

Quand je reporte mes prunelles vers ma rouquine, le voile de tristesse sur les siennes me fait un putain de mal de chien. 

— Je suppose que je ne pourrais plus dire de toi que t’es un ours mal léché. 

Et sur ce, elle tourne les talons et se précipite vers les escaliers. Sans perdre de temps, je me lance à sa poursuite, je ne veux pas qu’elle s’imagine n’importe quoi. Même si, disons-le clairement, j’ai fait n’importe quoi. Je me suis fait sucer en pensant à elle et juste à elle. Une fois à l’extérieur, je la retrouve près de Kyle. Elle lui lance des sourires qui me fout la gerbe. Liam, Kyle, Sam. Contre combien de mecs dois-je lutter pour qu’elle ne soit qu’à moi ?

Et t’es pas accro ?

J’en sais foutrement rien et je n’ai aucune envie de le savoir.

— Tu peux me ramener, s’il te plaît ? Y a un peu trop de connards par ici.

Kyle capte ma présence et me demande silencieusement le droit d’accepter.

— Je peux le faire si tu veux, interviens-je.

Je me balance d’un pied sur l’autre alors qu’elle se tourne vers moi. J’ai l’impression d’être un gosse, putain !

— Hors de question de respirer le même air qu’un queutard ! C’est simple, Kyle me ramène… À moins que tu préfères que Sam s’en charge ?

Bordel, elle me soûle ! Aucun des deux ne la ramènera chez nous. C’est moi et juste moi, que ça lui plaise ou non ! 

Hors de moi, j’enroule mes doigts autour de son avant-bras et la tire jusqu’à ma bécane. Elle pourra se débattre, me griffer autant qu’elle le souhaite, j’en ai rien à cirer. 

— Pourquoi tu fais ça, Ashton ? demande-t-elle alors que je lui enfonce mon casque sur sa jolie petite tête sans lui laisser le choix.

— Faire quoi ? 

— Jouer avec moi et  te faire sucer par une autre alors que t’es déjà avec Harper ! Tu sais ce que ça fait de se faire tromper ? Moi, je le sais ! Et je peux t’assurer que ça fait un mal de chien, surtout quand la fille avec laquelle ton mec te trompe est ta meilleure amie…

À la fin de sa tirade, sa voix est totalement éteinte. La voir souffrir me tue littéralement et les larmes qui roulent sur ses joues me coupent le souffle. Des coups dans la tronche et dans l’estomac, j’en ai pris, énormément, mais celui-ci me semble bien pire que tous les autres.

— Je venais de perdre mon père, putain !

Cette nouvelle information me laisse sans voix.

Je réalise alors qu’elle a dû faire trois deuils en même temps. Vu ce qu’elle vient de dire, je ne crois pas un seul instant qu’elle ait pu pardonner à qui que ce soit. Peut-être même en veut-elle à son père de ne plus être envie ? 

Je reprends mon casque, le pose sur le siège de ma bécane et enroule un bras autour de sa taille pour l’attirer contre moi. Ses larmes mouillent mon t-shirt. Je me sens tellement impuissant face à sa douleur et ça me bouffe. Est-ce à cause de ces drames qu’elle a fait la rencontre de Liam ? Est-ce pour ça qu’elle s’est retrouvée dans ce ranch à être logée à la même enseigne que moi ? 

— Je ne suis plus avec Harper, murmuré-je tout contre le sommet de sa tête.

Elle relève ses yeux rougis par son chagrin vers les miens. Elle semble chercher à savoir si je lui mens ou non, alors pour la convaincre de ma sincérité, j’ajoute : 

— Après ce qu’elle t’a fait, je ne pouvais pas continuer avec elle.

Elle hoche la tête, avant de me lancer un petit sourire. Mon cœur manque plusieurs battements. Ses fissures me bouleversent. On pourra se dire de moi que je suis une putain de guimauve, mais à cet instant je rêve de pouvoir soigner chacune de ses blessures.

— Le « A » que je dessinais ce matin, c’était pour lui, m’avoue-t-elle d’une toute petite voix. Il s’appelle Aaron.

Et bien, sale connard d’Aaron, je te hais pour le mal que t’as fait à la plus belle fille qui existe.

Il a clairement du bol que je ne puisse pas me rendre à L.A., sinon il aurait compris sa douleur. 

Je hoche juste la tête, compréhensif. 

À cet instant, je voudrais lui faire la promesse que je l’aiderai à l’oublier, mais je n’en ai pas le droit. J’ai besoin de comprendre ce que j’éprouve vraiment pour elle avant d’engager ma parole. Puis, je n’ai toujours pas établi clairement le lien qui l'unit à son Liam, ni même celui éventuel qui me lie à lui. Une chose est sûre, c’est qu’elle n’en est pas amoureuse, sinon dans ce cœur sur la terre séchée, c’est un « L » qu’elle aurait gravé.

— Tu veux bien que je te ramène ? 

En guise de réponse, elle attrape mon casque, l’enfonce sur sa tête et se hisse sur ma bécane.

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