« Mémoire d’un écrivain pour autre pisseuse et autres débiles mentaux » par Adolphe Valentin. Tel aurait pu être le titre de cet ouvrage dans lequel je vais m’appliquer à la tâche.

Cependant, en disant cela, en utilisant ce titre réducteur pour mon lectorat, je ne fais que me flageller. Car c’est bien moi qui ai écrit ces bouses, de « Rejoint à moi au paradis » à « Le petit roman d’amour » en passant par « Au cœur de l’océan coule une rivière ». De même que c’est à ces même bouses que je dois mon succès.

Néanmoins, si j’ai écrit ces âneries pendant de trop longues années, il n’en reste pas moins que j’ai décidé de rompre le silence et cela mérite des explications.

À vrai dire, c’est à la suite d’un événement bien précis que j’ai pris conscience qu’il faille tourner la page. Mais avant de vous en dire plus, il faut que je rembobine le film de ma vie d’écrivain.