« Il reste des restes ? » demande la police
Le premier jour du reste de ta vie ...
Apparemment il commence quand tu t’en rends compte mais comment le reconnaître ? Pour sûr, il faut plusieurs vies dans une vie pour vivre de restes aussi longtemps que la vie le permet. Les restes du frigo, en plus, on trouve toujours à les finir en proposant des plats maisons aux noms improbables : salade poubelle, hachis par ici, bouillon aux boulons, soupe aux sourires … Vous aussi, vous finissez le réfrigérateur avec des aliments que vous n’auriez a priori pas mêlés quand le frigo était tout plein.
Et bien la vie et le début de la fin c’est pareil … parfois les événements font que des personnes (que spontanément on n’aurait pas mêlées), vont finalement se rencontrer et s’apporter des tournants ou des tourments qui vont les marquer pour le reste de leurs vies.
À titre d’illustration mon arrivée ici sur scribay (oui je suis vieille, jadis c’était le nom de ce site de rencontres !). Comment le premier jour du reste de ma vie y a débuté ? Un contact sur un autre site de rencontres, les vraies et coquines (ah maintenant que j’en parle, c’était peut-être bien un début de reste de ma vie aussi ce site. J’en parlerai plus tard), donc un contact m’a parlé de ce site devenu l’atelier des auteurs car on avait imaginé un scénario de rencontres un peu chaud … scénario que j’ai diffusé avec d’autres textes tout aussi étrangement à effets ici. Puis le reste de ma vie a commencé lorsque quasiment le même jour deux personnes d’ici sont entrées, Chacune à leur façon, en contact avec moi pour mesurer … mon niveau de vie. Non pas mon niveau social mais bien le niveau. Comme dans un game sur console. Niveau 1 réussi, passe au suivant. Et bien les deux cherchaient à leur façon à connaître mon âge de vies. Bon c’est juste que d’un côté j’avais la police 150 ans (c’est l’âge que me donne ma pièce d’identité) et de l’autre la syndicaliste qui me donnait 1000 ans (c’est réellement l’âge ressenti).
Donc les deux savaient compter mais de fil en aiguille, d’aiguille en pelote (basque car à tricoter ? Mais qui tricote encore !? Sincèrement ?) … ils m’ont montré le reste de ma vie et au fur et à mesure de leurs explications mes épaules s’allégeaient tout en continuant à écrire des textes légers.
Je vais m’arrêter là pour ce premier tournant de vie bien tourmentée mais le plus drôle c’est que si la syndicaliste est devenue ma sœur d’amour, la police vient de revenir ce jour alors que le défi du masseur (pas ma sœur, même s’il la masse aussi d’ailleurs le masseur ma Soeur) je l’ai bien vu le jour de sa publication mais je n’avais pas le déclic sur quel reste de vie commencer … deux ans de restes passés déjà et que de chemins parcourus dans cette manif pleine de rebonds à chaque virage ou bifurcation …
jFA
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