Chapitre 3 :

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Urik

L'odeur de l'herbe mouillé me réveille en douceur. J'ouvre doucement les yeux, émergeant d'un rêve doux et calme comme rarement j'en fais. Plutôt habitué aux cauchemars, un peu de douceur ne me fait pas le moindre mal.

Le goût de la soupe de la veille me reviens en mémoire et la seule image de celle-ci me donne l'eau à la bouche. Je me promet d'en voler à nouveau quand l'occasion se présentera.

Je me redresse doucement et m'étire les bras en regardant devant moi. La lumière du soleil, en traversant le rideau de plante, créé un nombre infini de formes diverses et asymétriques sur le sol rocheux.
Dehors, quelques bruits de créature à la recherche de vivre se font entendre. La vie suis son cours. Le calme règne.
Quand à moi, je me sens bien, léger, en dehors de toute préoccupation. Il semblerait que mon repas copieux de la veille ajouté à la joie de ne pas avoir été repéré par les soldats de Rosgar, me fasse profité d'une allégresse bienvenue. 

Cependant, malgré mon estomac bien remplit, je me rend compte que je suis assoiffé. Je me lève donc de mon lit de fortune et me dirige vers l'extérieur. En direction de la rivière qui alimente mon lavoir. Je préfère boire dans une eau qui n'a pas servie à me débarrasser d'autant de crasse.

Je décide de ne pas me presser, profité de ce qui m'entoure. Pour une fois, je me sens bien et je sais que je n'ai rien à faire aujourd'hui. Je retournerai potentiellement au village pour repéré mon prochain casse.

En arrivant à destination, une rencontre inattendu me fait un choc. Je me force à rester le plus immobile possible afin de ne pas l'effrayer. Je garde mon regard fixé dans le siens afin de lui faire comprendre que je ne lui veut pas de mal et le message semble passer assez rapidement.
Heureusement pour moi les créatures ne sont pas craintives par ici. Très peu habitué à la présence d'espèce intelligente, elles ne savent pas que nous représentons un danger pour eux. Je pourrai l'abattre en un claquement de doigt mais je n'ai aucune envie de le faire. Cette créature bénéficie des mêmes droits de vie que moi ou que n'importe qui d'autre. Je la tuerai si c'était nécessaire mais la présence de Rosgar aussi proche m'aide. Je n'ai pas à me salir les mains et cela me va très bien.
Une partie de moi me dit que je devrai les attaquer afin qu'ils commencent à se méfié des personnes qui pourrait un jour leur vouloir du mal. Mais l'autre partie de moi me dit que je dois les laisser profité tant qu'ils le peuvent.  Et puis je sais que ces créatures ci ne sont pas menaçante envers les Êtres en temps normal non plus.

Le Turop recommence à s'abreuver. M'ignorant totalement. Ses longues pâtes en forme de pelle rabattu devant son corps allongé. Ses oreilles sont pointé dans ma direction pour me surveillé. Sa longue tête est plongé dans l'eau. La lumière resplendit sur son magnifique pelage gris argenté.

Une fois rassasié, il se redresse et se détourne de moi calmement avant de s'en aller d'une démarche nonchalante.

Je m'approche à mon tour de la source d'eau pour enfin pouvoir apaisé ma gorge de cette assèchement désagréable. Je me penche au dessus de la rivière et rapproche mon visage de celle-ci afin de me rassasié. Mes cheveux tombe dans liquide frais et je fini par y plongé entièrement mon visage pour me rafraîchir.

L'image du Turop me reste en tête et cela me remplit le cœur de joie. Une chose m'étonne cependant. Ce sont des créatures qui ont l'habitude de rester souvent en meute. Je ne sais pas pourquoi celui-ci était seul.
Les pattes en forme de pelle de cette créature lui servent à creuser de profonds trous dans le sol. Qu'ils recouvrent ensuite par des branchages en tout genre après avoir déposé des feuilles de miris au fond, s'ils en trouve.

La miris est une fleur à la tige courte et aux pétales bleu clair qui, bien que attirant à l'œil, possède une toxine très puissante. Rien de mortel cependant puisque son effet paralyse simplement celui qui commet l'erreur d'en toucher les pétales. L'effet dure généralement une à deux heures en fonction de la personne.

Une fois bien rassasié et rafraîchi, je décide de retourner à Rosgar.

Sur le trajet, tout reste très calme. Le soleil frappe cependant de plus en plus fort. Je suis bien heureux du fait que les arbres sous lesquels je passe ont des feuillages très dense. Me laissant marcher sans avoir besoin de beaucoup m'exposer au soleil.

J'arrive à la ville au moment ou le soleil se trouve au zénith. Aussi cela me parait très étrange de ne pas entendre le vacarme habituelle pour une zone marchande.

Je m'approche de la manière la moins suspecte possible de l'entrée de la ville. La veille, plein de doute quand à ma légitimité à entrer, j'avais préféré me faire discret. Mais je sais que cette fois je ne risque rien, c'est du moins ce que je pensais.  Contre toute attente les gardes, en me voyant approcher, se resserrent pour me faire comprendre que je ne suis pas le bienvenue.
Alors que je m'attends à me faire hurler dessus et courir après, l'un d'eux lève la main et me dit d'une voix solennelle tout en gardant la tête haute.

- Désolé monsieur, l'accès à Rosgar est interdit aujourd'hui.

Essayant de comprendre ce qu'il se passe, je dis dans l'espoir d'en savoir plus.

- Je suis seulement venu faire des provisions je ...

Il me coupe en plein milieu de ma phrase.

- Le marché est fermé aujourd'hui. Cela ne concerne pas les étrangers. Vous devez vous en aller.

Je remarque en effet que je ne sens pas les effluves de nourriture habituelle. Ce qui me semble étrange. Je ne suis ici que depuis quelques jours mais jamais le marcher n'a été fermé en journée. Quelque chose cloche. Une aura malveillante plane autour de moi et me fait frissonner.

- Très bien je comprend. Pardon de vous avoir déranger messieurs. Bonne journée.

Le soldat qui c'était approché retourne et sa place et pour ne pas me faire remarquer, je fais mine de m'en aller. Une fois assez éloigné, je me dirige discrètement vers un pan du mur et l'escalade simplement. Atterrissant dans une ruelle peut fréquenté.

Maintenant à l'intérieur de la ville, je me rend compte que les choses sont encore plus étrange que prévu. Les citoyens auraient pût être forcé à rester chez eux à cause d'une attaque récente ou de quelque chose d'autre dans le même esprit. Mais non, je remarque bien que certaine porte sont ouverte en grande. Comme si à l'inverse, ils avaient été forcer à sortir.
Mais alors où sont-ils ? Tan pis, cela ne me concerne pas. Au contraire cela m'arrange au plus haut point. Quoi de mieux que des maisons vide pour un voleur.

Je pénètre dans la première maison que je voie et y trouve un sac en toile qui vue sa taille, doit être porté sur l'épaule. Je fais rapidement le tour de la maison et fourre tout ce dont j'ai besoin dans le sac. Des fruits, des légumes, des vêtements. En m'apprêtant à pénétrer dans le seconde maison, une idée me vient en tête. Si ces maisons là sont vides, il y a une chance pour que les plus riches ai également été inviter à rejoindre ces pauvres gens. S'il est possible de pénétrer chez eux, je pourrais sans aucun doute trouver le meilleur butin possible dans une petite ville comme celle-ci. Les rues riches serons certainement protéger par des gardes mais il me faut aller vérifié. Pas question de passé à côté d'une telle opportunité.

J'avance donc prudemment dans les ruelles, évitant au maximum les grandes rues et encore plus la place centrale ou je me doute que tout le monde est réunis.

Marquant quelque fois quelques arrêts à l'écoute de certain son suspect, je fini par parvenir dans la zone riche de Rosgar. Les grands bâtiments privé au façade propre et à l'allure si parfaite se dressent devant moi. Les portes ne sont pas grande ouverte mais je voie bien qu'elles sont vide. Ces gens là n'ont pas dût être tiré par le bras.

Toujours équipé de mon grand sac, je rentre dans la première maison avec empressement. L'intérieur est sublime. Les meubles sont en bois pur, taillé par des professionnel. Aucune écharde ne dépasse.
Je voie dans une boite posée près de la table que les habitants possèdent des couverts en argent. Ou devrais-je dire possédaient. Car les voilà maintenant au fond de mon sac.

Un bruit sourd à l'extérieur me donne un semblant d'arrêt cardiaque. J'arrête illico de respiré et je reste immobile. Essayant de faire le moins de son possible tout en écoutant tout ce qui se passe autour de moi.
Heureusement je n'entends plus rien alors après plusieurs dizaines de secondes je recommence à fouiller. Jugeant que le bruit devait être dût à un animal errant.

Cependant afin que cela ne survienne plus, je me hâte de finir. Bien moins emphatique envers eux qu'envers les moins riche, je fini par ouvrir les tiroirs et les vider directement dans mon sac. Je vérifierait mes gains plus tard.

Une fois le sac suffisamment lourd et dans l'incapacité de le remplir d'avantage. Je quitte la demeure et reviens sur mes pas. Heureux de ma prise du jour.
Je me faufile jusqu'aux murailles les plus proches. Esquivant toujours les rares gardes que je croisent sans la moindre difficulté.
Je parvient finalement à mon échappatoire. Et après avoir lancer le sac par dessus le mur, tant pis pour la nourriture, alors que je m'apprête à sauter à mon tour, quelque chose me stop dans mon élan.

Un crie. Un crie puissant et sincère. Un crie telle qu'on en entends rarement. Comme brisé. Une voie de femme.
Quelques secondes, l'idée de m'enfuir me trône dans l'esprit puis, intrigué je fini par marché jusqu'à la place centrale. Endroit d'où venait le crie.

Je marche lentement le long de la grande rue. La place se trouve en face de moi et la population y est regroupé. Elle semble abondante. Je remarque qu'une estrade à été placé en plein milieu de la place. Légèrement surélevé pour être visible par tous, je discerne quatre silhouette dessus.
Mal à l'aise, je continue d'approcher. Comme si une force invisible me tirait par le cou pour que j'avance.

Une fois inséré dans la masse. Je vois mieux ce qu'il se passe. Les gardes sont présent à chaque intersection menant à la place. Armé et stoïque. Sur l'estrade, je remarque maintenant que sur les quatre silhouette, deux sont celles de gardes, une appartient à une femme qui semble très malade et la dernière est celle d'un jeune enfant à genoux, la tête baissée.

Le silence est presque totale.  Personne n'ose parler. Mise à part les deux gardes sur l'estrade, ils donnent l'impression d'attendre quelque chose. Je tente au mieux de me cacher pour ne pas être repéré mais garde un œil bien attentif sur la scène. Je ne comprend absolument pas ce qui est entrain de se passé.

Lentement un homme en habit de garde grimpe rejoindre ses deux camarades. Sa démarche est lente, battu par le poids des années, je l'imagine très mal monter à dos de Kliar.
Il chuchote à l'oreille de ses collègues quelques instant. Autour de moi la tension augmente. Les gens ont réellement l'air mal à l'aise. Comme si tout ce qu'ils voulaient consistait à rentrer chez eux et ne plus bouger. Tout mais ne pas être ici.

Après un regard envers l'enfant, le vieille homme descend de l'estrade et s'en vas. Allant rejoindre un groupe de soldat que je n'avais pas vue.

L'un des hommes se rapproche alors du jeune garçon et dit à voix haute.

- La décision à été prise. Le seigneur Rian à décréter que comme le veut la loi. Le vol est un crime et l'indivudi ici présent à déjà été avertit suite à des agissements de la sorte. Il s'agissait de son troisième délit. La loi doit être rappelé à ceux qui s'amuse à passer outre.

Le jeune garçon lève la tête et je me rend compte qu'il s'agit du même enfant qui m'avait aider la veille à voler les soupes chez la vieille mégère.
Son visage est trempé de larme.

Le temps donne l'impression de s'arrêter autour de moi. Jusqu'à maintenant personne ne parlait mais maintenant, c'est comme s'ils avaient tous arrêter de respirer et que leurs cœurs avaient cessé de battre. Le silence est réellement total. Je n'entends plus rien d'autre que le sang qui coule dans mon crâne. Le temps s'arrête.

Et rapidement, tout ce déclenche. Le soldat qui avait parler s'écarte et son camarade s'avance d'un pas déterminé, en un instant, il dégaine son épée et l'abat sur la nuque du jeune homme. 

À ce moment là, je ne ressent qu'un grand vide dans mon cœur. J'ai l'impression d'être seul sur cette place, face à un fantôme qui me regarde en me pointant du doigt. Il est mort par ma faute. Je l'ai tué.

Je reprend mes esprit après un instant qui me parait interminable. La scène qui se passe sous mes yeux est indescriptible.
La tête de l'enfant roule sur le sol et vient se placer sous le regard de sa mère effondré. Qui en le voyant. S'écroule sur le sol et pleure comme très peu de gens l'ont déjà fait sur cette terre. Le hurlement qui suit me fait frissonner.

Le premier soldat, celui qui a encore les mains propre, dit à voix haute en revenant au centre de la scène.

- Rentrez tous chez vous. Toute sortie vous est interdite jusqu'à demain.

Tout le monde à l'exception de la mère endeuillé reprend le chemin de sa demeure. Quand à moi je reste là au milieu de la place. Absent.
Jamais je n'aurai pu imaginer que quelque chose comme ça était possible.

- Tu l'a entendu abruti, bouge de là ! hurle une voix à ma droite.

Je tourne lentement la tête dans la direction du cri. Encore étonné par ce qui vient d'arriver.

Mon expression doit être étrange car le soldat reprend.

- Quoi t'a un problème ? Tu veux finir comme ce petit con ? Bouge de là !

Je sens ma main tremblé de plus en plus fort, je me sens prêt à décroché un coup dans la mâchoire du monstre qui me fait face. Mais ce n'est ni le moment ni l'endroit. Alors après avoir ravalé ma fierté, je m'éloigne de la place.

Je marche sans réellement savoir ou aller. Traversant rue et ruelle, l'esprit embrumé par de sombres pensées. Je tombe plusieurs fois sur des gardes qui me disent de me dépêché de manière plus ou moins violente. Mais il me suffit de  continuer à marcher pour qu'ils pensent que je suis sur le chemin de chez moi.

Peu à peu je commence à assimilé ce qu'il c'est passé. Tout se rejoins et à bout de nerf, je me précipite derrière une poubelle et y vide le contenu de mon estomac.

Deux petites tapes sur mon épaule me font me redresser et je saute en arrière, prêt à me battre.
Il s'agit d'un garde qui me regarde. Il semble assez âgé et à une expression bienveillante sur le visage. Il me dit en me regardant légèrement inquiet.

- Tu es nouveau par ici hein ?

J'acquiesce pour ne pas paraitre suspect et il reprend.

- Ça m'a fait un choc aussi quand j'ai vue ça la première fois .... Et les suivantes aussi pour être honnête. Le seigneur d'ici est un vrai con. Il se pensent au dessus de tout le monde. Il ne comprend pas que ces gens font ça pour survivre.

Mon regard doit s'être adoucie car en me regardant il souris et dit.

- Si tu savait combien de fois j'ai voulu partir d'ici.

Je plisse les yeux, intrigué et demande:

- Pourquoi ne pas l'avoir fait alors ?

Un ricanement s'échappe d'entre ses lèvres.

- C'est pas aussi simple. J'ai une famille à protéger et à nourrir. Alors au lieu de partir, j'ai préféré demander à ne faire que les petits boulot pour ne jamais rien faire de mal. Je surveille juste.

Étonnament, son explication me parait recevable. Dans un endroit comme celui-là. Je ne doute pas qu'avoir un travail stable doit être la préoccupation de bien des gens.

- Tu veut que je te raccompagne jusqu'à chez toi ? Il vaut mieux pas que tu sois vue seul dehors.

Je ne doute pas un seul instant de sa sincérité et de sa gentillesse mais je préfère décliné poliment sa proposition.

- Non, ça ira. J'habite juste à côté. Merci quand même vraiment. Bonne soirée à vous.

Il acquiesce et après un sourire gêné, repars dans la grande rue d'où il vient.
Quand à moi, après un dernier examen des environs, je repars de la ou je viens. Retournant en direction de la muraille en passant par les quartier pauvres. Mais c'était sans compté sur cette rencontre au croisement de deux ruelles.

Je me retrouve face à un soldat très grand aux épaules large. Tentant de justifié ma présence ici je prend la parole:

- J'ai un peu de retard je suis désolé, je suis nouveau ici et j'ai encore du mal à me repéré.

Et alors de sa voix rauque il me dis en m'attrapant par les épaules.

- Je te reconnais, c'est toi le fuyard d'il y a deux nuits de ça. Tu va pas te faire la malle à nouveau, crois moi. Venez m'aider ! hurle t-il pour attiré ses camarades proche.

À ce moment là je comprend que je suis dans de beau draps. Si je ne réussi pas à m'enfuir, je serai trainer devant le chef de la garde et quand il aura compris que je ne suis pas d'ici. Nul doute que je subirait le même sort que l'enfant. Ni une ni deux, j'effectue une rotation sur mes appuie et me retrouve dos au goliath. Il à tout juste le temps d'être étonné que j'attrape ses avants bras et le fait difficilement basculé par dessus mon épaule.

Ça y est. Mes droits d'entré ici sont définitivement perdu. Cela n'est pas plus mal, après avoir assisté à l'exécution. L'envie de continuer à rester dans le coin m'avait étonnement quitté.

En entendant des bruits métallique approché, je comprend qu'il s'agit des collègues du géant au sol. Je ne perd pas une seconde pour m'enfuir. Passant de ruelle en ruelle. Mais ils tiennent, ne restant qu'à une très légère distance de moi. Nul droit de faire la moindre pause.

Alors que je commence à prendre de l'avance sur mes poursuivant. Je me retrouve soudainement dans un cul de sac. Face à un grand mur qui bouche l'accès que je connais. Étonnant, je suis persuadé qu'il n'était pas là quand j'avais fait mon repérage il y a une semaine. Les matériaux à côté me laisse comprendre que sa construction est récente.

Prit au piège, j'ai tout juste le temps de voir mes adversaire arriver au bout de l'allée que je saute sans réfléchir du côté du mur et y attrape une longue barre en fer pour me défendre.

Parmi les soldats qui me font face, je suis rassuré de ne pas voir celui qui m'avait parler quelques minutes avant. Le colosse en revanche est bien présent. En dernière ligne, une expression de haine sur le visage. Ils sont quatre au total.

Je n'attends pas qu'il réagisse et me rue dans leurs direction pour les prendre par surprise. Grâce à la taille de mon arme, je réussi à propulser le bout en donnant une impulsion sur le côté qui me sert de manche. Le faisant s'écraser sur le crâne de l'un des soldats qui s'écroule au sol. Je ne leur laisse pas le temps de contre attaquer et d'un coup sec, je ramène la barre dans l'autre sens et la lance vers le visage d'un de mes adversaire qui réagis assez vite et la bloque avec ses bras.

Mais je ne m'arrête pas là et je profite de l'espace qui nous sépare pour courir face au mur. Je donne ensuite une impulsion avec mes jambes pour me propulser sur eux. Le soldat qui avait bloquer la barre se retrouve avec mon genoux qui s'écrase sauvagement sur son nez. Il s'écroule au sol, lâchant des jappement de douleurs.

Ils ne sont plus que deux, le grand costaux et un autre moins impressionnant.

Je décide de m'occuper de celui-là en premier. Autant prendre le moins de risque possible.

Mais il réagis assez vite pour me prendre par surprise. Il dégaine son épée et la propulse dans ma direction. Je prend appuis sur ma jambe droite et m'élance en arrière. Le sifflement de la lame me hérisse les poils.
Il enchaine les coups, rapidement, sans aucune logique. Faisant juste des mouvements hasardeux avec son poignet. J'esquive chacun de ses coups, cependant je prend le temps d'analyser ses mouvement pour trouver une ouverture.

Et je la trouve au moment ou je me retrouve acculé près du mur. Le dos presque collé à la parois. Je me penche rapidement pour ramasser un seau en bois qui traine, remplit de je ne sais pas quoi, je vide son contenu sur le soldat. Après l'avoir aveuglé, j'écrase mon point dans sa tempe et il tombe au sol, inconscient.

Me voilà maintenant face au goliath qui me toise d'un regard dominant et confiant. J'avais eu l'avantage en le prenant par surprise. Maintenant les chances sont faible pour que cela se passe aussi facilement.

Il s'avance vers moi, tapant dans sa main avec son poing. Heureusement pour moi, comme souvent. Sa force physique me dévoile sa faiblesse. Il est lent, très lent. Assez pour que je puisse agir.

Je profite du fait qu'il ait pris l'avantage pour le surprendre en courant vers lui. D'abord surpris, il se met en position de défense en me voyant me préparer à sauter. Et c'est exactement ce que je voulais car au lieu de sauter, je m'élance et roule entre ses jambes pour me retrouver dans son dos. Et là il ne me reste plus qu'à courir pour m'échapper.

Mais alors que j'atteint le bout de la ruelle, je sens un violent choc dans mon dos et je m'écrase au sol, sonné. Des étoiles apparaisse dans mon chant de vision mais je tente malgré tout de me relevé. Ma tête tourne et au moment ou je réussi à retrouver mes appuis. Je sens une main gigantesque m'aggriper par le colle. Sans attendre, il me lance violemment vers le mur en construction. Mon crâne tape avec force contre celui-ci et je sens que quelque chose ne va pas. En touchant l'endroit du choc, je vois du sang sur ma main. Je comprend que je suis dans de beau draps quand le géant s'approche vers moi, un grand sourire sur le visage, prêt à écraser son poing sur mon visage.

Je ferme les yeux, attendant le coup final. Mais il n'arrive pas. Et j'entends même le bruit d'un poids qui tombe violemment.

Je décide d'ouvrir les yeux pour vérifié ce qu'il se passe et malgré ma blessure, je comprend que ce n'est pas normal.

Une jeune femme aux cheveux rouge se trouve devant moi, une épée ensanglanté dans la main. Tout juste ramassé sur l'un des gardes pour être planté dans le cœur du plus grand.

Elle m'observe paniqué pendant quelque instant puis dit d'une voix pressé.

- Viens vite, d'autres peuvent encore arriver. Tu sera plus à l'abri chez moi.

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